Comité d'Ambérieu en Bugey
le mercredi 26 novembre 2008
à 20 heures 15
à la maison de peuple (petite salle)
Derrière la poste (quartier gare)
à Ambérieu en Bugey.
CONTRE - FORUM SUR LA CULTURE
Lundi 17 Novembre 2008 à 19h30
Salle Benoît XII, rue des Teinturiers, Avignon
Dans un récent article de « Vaucluse Matin » Marie-Josée Roig ne cache pas la motivation qui l'a poussé à organiser le Forum des 16, 17 et 18 Novembre 2008 à Avignon, où sont invités les 27 Ministres de la Culture européens et 250 people. Elle claironne :
«
La culture, c'est l'or noir d'Avignon »
Voilà qui est clair. C'est d'argent, d'économie, et de profits dont il sera question au cours de ce forum, dont le thème «
Culture, facteur de croissance » est sans équivoque.
La culture facteur d'émancipation des peuples, d'ouverture aux autres, instrument de partage et d'échange, la culture revendiquée comme une exception hors des intérêts financiers et des notions de rentabilité, la culture facteur de cohésion sociale, la culture, droit fondamental universel pour tous (tes), au même titre que l'éducation, la santé,... Rien de tout cela ne sera à l'ordre du jour de ce prétentieux « Davos » de la culture (cf « la Provence » du 24/09/08).
C’est pour nous d’un cynisme effarant, qu’à l'heure de la plus grave crise financière de ces 50 dernières années, des politiques et des artistes se retrouvent à Avignon sous haute protection policière pour élaborer des stratégies afin que la culture génère encore plus de profit.
Dans la ville où Jean Vilar donna corps à sa conception du théâtre populaire, où a eu lieu en juillet 2003 la plus grande grève des artistes et techniciens du spectacle jamais vue en Europe,n’est-t-il pas cynique que 250 personnalités invitées par Christine Albanel et Renaud Donnedieu de Vabres, s’offrent un pince-fesses entre gens du même monde dans une ville changée en forteresse?
Pour qu'une autre idée de la culture démocratique et généreuse soit portée et débattue à Avignon.
Pour que la culture, service public et droit fondamental soit encore et toujours un droit réaffirmé et défendu par toutes et tous.
Nous vous invitons à débattre avec :
Jean-François HERSENT et Huguette BONOMETTI
, secrétaires nationaux Sud
Culture :
La Culture et l'argent & Les dérives de l'enseignement artistique
Raoul Marc JENNAR
, Docteur en Science politique :
AGCS-OMC, Europe et Culture
Philippe CORCUFF
, sociologue :
Enjeux alter mondialistes dans un monde dominé par la marchandise
Sud -Culture 84, Sud - Culture National, Solidaires 84, AIP-PACA, ATTAC, N.PA.
Contact : 06 34 25 14 04
Dans le cadre de la Semaine de la Solidarité Internationale (événement national), l'association Coopération et Solidarité Internationales aura le plaisir d'accueillir Monsieur Marc DUFUMIER* professeur en agronomie à l'Institut National Agronomique Paris Grignon.
Il présentera une conférence sur le thème "QUELLE RECHERCHE AGRONOMIQUE POUR LES PAYS EN DEVELOPPEMENT ?", le vendredi 14 novembre 2008, à la salle des fêtes de Cras sur Reyssouze à 20 h 30 (entrée libre)
La soirée s'enrichira d'un débat, permettant à chacun de s'exprimer et de dialoguer avec un intervenant dont les explications savent toujours rester claires et simples.
En préambule à cette conférence, l'association tiendra son assemblée générale, à 19 heures (salle des fêtes de Cras sur Reyssouze).
*Professeur en agriculture comparée à l’Institut National Agronomique Paris-Grignon, Marc Dufumier tiendra une conférence sur le thème : "QUELLE RECHERCHE AGRONOMIQUE POUR LES PAYS EN DEVELOPPEMENT ?" Il démontre que le marasme de l’agriculture, qui entretient le cercle vicieux de la misère en Afrique, n’est pas une fatalité. Il présente des exemples d’expériences, qui prouvent que des actions adaptées peuvent entraîner une augmentation considérable de la productivité de l’agriculture, en dépit de conditions naturelles difficiles.
Il explique que les politiques de développement agricole imposées, sans réelle prise en compte des savoir-faire paysans et des réalités du terrain, aboutissent parfois à un gaspillage d’argent public.
Par ailleurs membre de la Fondation Nicolas Hulot, Marc Dufumier a travaillé à la rédaction du volet agricole du Pacte écologique.
La crise financière est le résultat de la logique de trente années de politiques néolibérales. Nous ne pourrons en sortir sans mettre fin à lemprise de la finance sur lensemble de la
société.
Répondre à cette crise ne saurait se limiter à moraliser le capitalisme, ou à désigner des coupables parmi les acteurs des marchés financiers.
Réunion Débat
La crise financière mondiale
· Quelles répercussions sur léconomie réelle, sur les pays en voie de développement ?
· Quelles propositions ?
Avec Jean-Luc CIPIERE
Altermondialiste, membre dAttac-Rhône
Mercredi 5 novembre 20h30
AGLCA, Maison de la Vie associative
Salle 04, bd Joliot-Curie à Bourg
Avec
1, rue Pierre Sémard - Bourg en Bresse
La crise capitaliste peut entraîner tout le monde dans son sillage, avec son lot de chômage en plus, de salaires réduits, de familles expulsées de leurs logements, de famines, de destructions écologiques, de tensions et de guerres.
La gauche libérale ayant à l’évidence partie liée avec le système en crise, ce n’est que de la gauche anticapitaliste que peuvent venir des propositions concrètes, immédiates, pour stopper les conséquences de la crise et en protéger les plus faibles.
N’est-ce pas le moment de rappeler la formule « Un autre monde est possible » ? Un monde que nous voulons sans exploitation, sans oppression.
Face à la violence des événements, que de conversions déchirantes en une quinzaine de jours ! Ceux qui s’inclinaient bien bas devant les vertus des marchés brûlent maintenant ce qu’ils adoraient, sans plus d’états d’âme. Ceux qui ne juraient que par la parole libérale se sont brutalement convertis à la « régulation », que l’on peut mettre à toutes les sauces. Tout le monde sent bien qu’on est ainsi loin du compte. Tout le monde sent bien que, pour surmonter une crise de cette ampleur et éviter sa répétition, c’est d’un changement de système qu’il faut parler.
Oui, « le monde doit changer de base ».
Michel HUSSON mène depuis toujours une double carrière : économiste le jour, militant la nuit.
Il est diplômé de l’école Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique.
Il est également administrateur de l’INSEE .
Membre de la Fondation Copernic et du Conseil scientifique d’ATTAC il est l’auteur de nombreux ouvrages :
Le grand bluff capitaliste, Les casseurs de l’Etat social, Les ajustements de l’emploi, Un pur capitalisme
Et pourtant,ils existent !
Histoire du syndicalisme d’action directe
un film de Michel Mathurin (64 mn)
Et pourtant,ils existent !
Histoire du syndicalisme d’action directe
un film de Michel Mathurin (64 mn)
LA CNT C'EST QUOI ?
Combien de personnes savent que la CGT, quand elle s’est constituée, était différente des syndicats dits représentatifs actuels.
Entre 1895 et 1914, le syndicalisme révolutionnaire mise sur l’efficacité de la grève générale pour renverser d’un seul coup la démocratie bourgeoise et le régime capitaliste.
En 1906, la Charte d’Amiens est largement influencée par les partisans de l’action directe. Cette influence vient de la 1ere Internationale, de la Commune, de la Fédération des bourses du Travail lancée par Fernand Pelloutier et traversée par le courant anarcho-syndicaliste.
Cet héritage sera revendiqué par la CGT-SR de 1926 à 1939 et la CNT depuis 1946.
UN SYNDICAT !
Parce que cette forme d’organisation - telle qu’elle a été définie par ses fondateurs et qui reste plus que jamais d’actualité - englobe à la fois le champ économique, politique, social et culturel. Parce qu’elle a écrit les plus belles pages de l’histoire du mouvement ouvrier. Parce qu’elle est directement issue du peuple et qu’elle représente au plus près ses intérêts. Parce qu’elle remet en cause le rôle dirigeant des partis au sein du mouvement social. Parce qu’elle offre une structure solide sur laquelle s’appuyer pour lutter au quotidien et tenter, demain, de réorganiser la société.
DE COMBAT !
Parce que la plupart des syndicats sont actuellement englués dans la collaboration avec les classes dirigeantes. Parce que l’État et le patronat ne se laissent pas convaincre par de belles paroles. Parce que les intérêts des travailleurs s’opposent radicalement aux intérêts du capitalisme. Parce que seule la lutte est payante (grèves, occupations, manifestations, boycott...). Parce que les grandes avancées sociales n’ont été arrachées que dans l’action et la mobilisation
AUTOGESTIONNAIRE !
Parce que les permanents syndicaux, dans leur ensemble, génèrent (inconsciemment ou non) la passivité et la bureaucratie au sein de leurs organisations. Parce que les décisions doivent être prises à la base par les syndiqués eux-mêmes. Parce que nos délégués sont élus sur des mandats précis et qu’ils sont révocables à tout moment par l’assemblée générale du syndicat. Parce que nous sommes soucieux de l’autonomie des syndicats locaux et respectueux du fédéralisme. Parce que nous préconisons l’auto organisation des luttes (comités de grève, coordinations...).
ET SOLIDAIRE !
Parce que les hiérarchies de salaires et de fonctions ainsi que les différences de statuts, renforcent les divisions et l’égoïsme au sein de la population, et s’opposent à la construction d’une société égalitaire et autogérée... Parce que seules la réflexion et l’action interprofessionnelles ou inter catégorielles permettent d’éviter le corporatisme... Parce que les luttes des femmes, des chômeurs, des précaires, des mal logés, des sans-papiers, des lycéens et des étudiants sont aussi les nôtres. Parce que les peuples du monde entier sont tous victimes des mêmes maux.
Cette réunion publique doit lancer officiellement la campagne initiée par le "comité national de mobilisation
contre la privatisation de la Poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal".
Elle aura lieu mercredi 22 octobre à 18h30 à la bourse du travail à Paris, 3 rue du Chateau d'eau (métro République).
Il est évidemment très important que le maximum de camarades soient
présent-e-s à cette initiative publique.
Concernant l'organisation de cette soirée : après une courte introduction et deux interventions d'économistes (dont Michel Husson) la parole sera donnée aux très nombreuses organisations
syndicales, associatives et politiques partie prenante de cette campagne unitaire.
Au total il y aura 22 interventions de 3 minutes chacune, ce qui n'est guère satisfaisant mais assure la visibilité de tous dans un souci de pluralisme (souci qui a été poussé assez loin
puisque l'ordre de passage a été tiré au sort sans distinguer les petites ou les grandes organisations).
Parmi les porte-paroles nationaux qui seront présents : Bernard Thibault pour la CGT, Annick Coupé pour Solidaires, Gérard Aschiéri pour la FSU, Jean-Luc Mélanchon pour PRS et OB pour le NPA. Par
contre il n'y aura que des seconds couteaux pour le PS et le PCF.
En PJ l'affiche pour cette réunion
Jean-François (Montreuil)
COMITÉ NATIONAL
DEMOBILISATION
CONTRE LA PRIVATISATION DE LA POSTE,
POUR UN DÉBAT PUBLIC
ET UN RÉFÉRENDUM
SUR LE SERVICE PUBLIC POSTAL
POUR LA POSTE
RÉUNION PUBLIQUE
le 22 octobre 2008
de 18h 30 à 21 h 30
Bourse du Travail
3, rue du Château d’Eau - 75010 Paris
métro RÉPUBLIQUE
Liste des premiers signataires de l’appel à la mobilisation contre la privatisation de La Poste, pour un débat public et un référendum sur
l’avenir du service public postal :
CFTC Postes et Télécommunications • Confédération CFTC • Fédération des Activités Postales et des Télécommunications CGT • CGT
Finances • CGT Banque de France • Confédération CGT • Confédération Paysanne • FO Communication • FNEM FO • Confédération FO • SUD Crédit Foncier • SUD PTT • FSU •
SOLIDAIRES • ACU (Association des communistes unitaires) • Alternative Libertaire • ANECR Association Nationale des Élus Communistes et Républicains • CNCU Coordination
Nationale des Collectifs Unitaires pour une Alternative au Libéralisme • Debout la République • Forces Militantes • GUE/NGL Composante française du groupe de la Gauche Unie
européenne/Gauche verte Nordique • Les Alternatifs • Les Objecteurs de Croissance • Les Verts • LCR Ligue Communiste Révolutionnaire • MARS Gauche Républicaine • Mouvement
de la Jeunesse Communiste • Mouvement des Jeunes Socialistes • MRC Mouvement Républicain et Citoyen • NPA Nouveau Parti Anticapitaliste • PCF Parti Communiste Français •
Parti Communiste Ouvrier Français • PRG Parti Radical de Gauche • PS Parti Socialiste • PRS Pour la République Sociale • AFOC Association Force Ouvrière des Consommateurs
• AITEC • ATTAC • CNR Conseil National de la Résistance • Convergence des Collectifs de Défense et de Développement des Services Publics • DAL Droit au Logement • Fondation
Copernic • INDECOSA CGT • IPAM Initiatives pour un Autre Monde • Jeunes Laïques et Solidaires • LDH Ligue des Droits de l’Homme • Marches Européennes • M’PEP Mouvement
politique d’éducation populaire • Réseau Européen des Missions Publiques • Résistance Sociale • UFAL Union des Familles Laïques • UNRPA Union Nationale des Retraités et
Personnes Âgées •
http://www.appelpourlaposte.fr
16 octobre: journée nationale d'action contre le fichier "edvige".
Si, grâce à une mobilisation conséquente et à une relative médiatisation, ce projet de fichier a été remanié, il n'en reste pas moins que le projet existe toujours et reste très dangereux. De plus, au-delà de ce fichier spécifique, nous subissons depuis une quinzaine d'années, des attaques constantes sur les libertés individuelles.
Nous (un embryon de collectif) avons donc décidé de proposer une soirée débat sur le thème des libertés individuelles et collectives ce jeudi 16 octobre à Ambérieu (en partant du problème "edvige").
A notre avis le risque encouru est, aujourd'hui, considérable. Le "siècle des lumières" a, au moins historiquement, été un point d'appui important pour les tentatives d'émancipation qui ont suivies (soit en s'y référant soit en le critiquant). Le processus politique actuel d'encouragement "tous azimuts" aux nécessités sécuritaires semblent pouvoir occulter toutes les références émancipatrices, jusqu'à celle du "siècle des lumières" qui fut une sorte de préalable (probablement contestable) aux diverses tentatives "progressistes". L'idée même de république démocratique est abandonnée (si elle doit être critiquée, cette idée fut cependant un premier pas vers certaines libertés).
Malheureusement, cette question des libertés ne semble pas inquiéter beaucoup nos contemporains. Or, si la question démocratique est assez difficile à traiter car moins évidente, il n'en reste pas moins qu'elle est tout aussi vitale que les questions sociales et écologiques. La question des libertés est une question de vie quotidienne (qu'ai-je le droit de faire ou de ne pas faire, "concrètement") mais c'est aussi une vision de notre rapport à l'humanité.
Jeudi 16 octobre à 20h30
Débat public
Maison du peuple
(Proche de la gare SNCF, à côté de la poste.)
Ambérieu en Bugey