Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 15:57

 

Après nous avoir fait le coup de « l’unité nationale » pour « sauver » les banques de la crise, le gouvernement, bien aidé par les médias, nous remet une couche sur la « défense de la patrie » avec l’affront qu’a représenté à leurs yeux les sifflets durant la Marseillaise au stade de France.

Ils feraient mieux de se demander pourquoi des jeunes, pour la plupart nés en France, ne se reconnaissent pas dans un hymne qui a servi de fond sonore à toutes les expéditions coloniales française, avec leurs lots de massacres et de destructions.

Le nationalisme a toujours été un recours des classes dominantes en cas de crise. Face à la crise du capitalisme mondialisé, les Sarkozy et consort vont nous refaire le coup du protectionnisme et du « tous unis, riches et pauvres, derrière le drapeau bleu-blanc-rouge ». C’est une ficelle un peu grosse pour faire oublier les désastres d’une politique économique dans laquelle les capitalistes, « bien de chez nous », continuent de s’en mettre plein les poches.

Ne comptez pas sur nous pour participer à ce concert chauvin.


Partager cet article
Repost0
14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 08:39

 

Une fois de plus depuis ces 45 dernières années, notre camarade Hugo Blanco est victime de la répression dans son pays, le Pérou. Agé et malade, il se retrouve de nouveau en prison. Au travers quelques documents d’archives, nous allons retracer le parcours de ce militant révolutionnaire exemplaire qui a mis sa vie au service de la libération des exploités.

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 08:36

 

Communiqué de la LCR.

Deux garçons de 16 ans viennent d’attenter à leurs jours. Après Nabil qui s’est pendu, lundi 6 octobre, à la prison de Metz, un autre jeune est dans un état critique.

Depuis le début de l’année 2008, quatre-vingt-sept détenus se sont suicidés, soit une augmentation de 18% par rapport à l’année dernière, selon l’Observatoire international des prisons (OIP).

La prison de Metz-Queuleu, présentés comme une prison-modèle, en est à son quatrième suicide de jeunes en cinq mois et connaît, elle aussi, la surpopulation comme tous les établissements pénitentiaires, conséquence d’une politique qui privilégie l’enfermement, y compris des mineurs, quelque soit le délit, aux peines alternatives.

Il est indécent de présenter ces suicides comme le résultat d’un jeu qui tourne mal ou d’un moyen de faire pression sur l’administration pénitentiaire. Prendre le risque de mettre sa vie en jeu souligne le mal-être des jeunes qui en viennent aux solutions les plus extrêmes. Les préconisations administratives de Rachida Dati, garde des sceaux, n’amélioreront pas la situation. Le tout répressif qui la pousse à multiplier les centres fermés non plus.

La France pointe au 35e rang sur les 45 pays du Conseil de l’Europe au regard du budget public consacré à la justice. C’est dire que la situation des prisons françaises est catastrophique.

De toute urgence, il faut améliorer les conditions de détention de l’ensemble des prisonniers. Mais, concernant les mineurs, le gouvernement doit revenir sur la priorité à l’incarcération au détriment de structures et de solutions éducatives, avec des personnels formés, comme le préconise la Convention internationale des droits de l’enfant.

Le 10 octobre 2008.

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 23:47
Lettre au Parti communiste français, par Olivier Besancenot

LE MONDE | 12.09.08 | 13h59

 

Chère Marie-George, chers camarades,

 

En cette rentrée marquée par une situation difficile pour l'ensemble du monde du travail et de la jeunesse, nous tenions à nous adresser à vous à la veille du grand rassemblement populaire qu'est la Fête de L'Humanité.

 

Nous nous côtoyons régulièrement dans les résistances et dans de nombreux combats politiques. Suffisamment pour bien connaître nos accords et nos divergences. Sur le terrain politique, nos alliances et notre stratégie ne sont pas les mêmes et nous amènent à marcher séparément. Pour autant, c'est le plus souvent ensemble que nous avançons dans les manifestations pour défendre les droits des exploités et des opprimés. C'est aussi au quotidien que nous militons dans les quartiers populaires et les entreprises.

 

Il nous semble que l'heure est venue de renouer le fil du dialogue afin de faire face à l'avalanche de mauvais coups que le capitalisme porte contre l'ensemble de la population. Depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, le Medef se porte mieux que jamais. Ses intérêts sont scrupuleusement défendus par le gouvernement Fillon. Les luttes et les combats ne manquent pas : les régimes spéciaux des cheminots, la loi d'autonomie des universités pour les étudiants, les suppressions de postes dans l'éducation nationale, les grèves sur les salaires sans oublier les travailleurs sans papiers...

 

Tous et toutes le disent et le réclament : nos résistances ont besoin de plus de soutien, de l'unité la plus large à gauche. Depuis plus d'une année, nous n'avons eu de cesse de proposer des actions unitaires à toute la gauche sociale et politique. Pour dire les choses franchement, la direction du Parti socialiste est restée muette à nos propositions jusqu'à présent. La campagne commune pour exiger un débat national et un référendum sur la privatisation de La Poste fera peut-être exception. Tant mieux !

 

Pour le reste, il n'est pas rare d'entendre les dirigeants socialistes désapprouver les mesures gouvernementales uniquement sur la forme, une manière de dire que sur le fond il n'y a pas tant de désaccords que ça. Le revenu de solidarité active (RSA) aura même été présenté comme une mesure de gauche, alors qu'elle installe pour longtemps la précarité en généralisant les temps partiels et alors même que son financement épargne gracieusement les profits faramineux des grands groupes qui, eux, ne connaissent pas la crise.

 

Voilà pourquoi nous avons, vous et nous, des responsabilités communes pour agir ensemble. Il ne s'agit pas de s'enfermer dans un tête-à-tête Parti communiste-Ligue communiste révolutionnaire (LCR), mais de penser à l'utilité commune que nous pouvons représenter ensemble pour des millions de salariés, pris à la gorge par les effets de la crise économique actuelle.

 

Les licenciements tombent en cascade, les salaires sont bloqués et ne permettent pas de vivre correctement, le système public de santé risque, lui aussi, d'être privatisé... La liste est longue.

 

Aujourd'hui, le code du travail, les congés payés, les services publics et la protection sociale sont dans le collimateur de la droite. Cent cinquante années d'acquis sociaux, gagnés de haute lutte, ne doivent pas partir en fumée. Les combats menés par nos anciens, les droits sociaux arrachés par les grèves de 1936, de la Libération ou de Mai 68 méritent d'être défendus par tous ceux et toutes celles qui s'en réclament. Il ne peut y avoir de place pour le sectarisme quand il s'agit de lutter ensemble contre nos adversaires communs, la droite et le Medef.

 

Pourquoi mener séparément des campagnes de soutien alors que l'on serait plus forts à le faire d'une même voix ? Après avoir organisé avec succès des ventes de fruits et légumes à prix coûtant cet été, et au moment où vous organisez, sous votre propre drapeau, une manifestation le 26 septembre sur le pouvoir d'achat, pourquoi ne pas envisager ensemble, et avec d'autres, une campagne axée sur l'augmentation des salaires, des retraites et des minima sociaux ?

 

Nous sommes disponibles pour discuter de tout cela. Le but n'est pas de régler nos désaccords sur l'alternative politique à construire à gauche d'un coup de baguette magique, mais de prendre conjointement la mesure de la gravité de la situation et d'organiser la riposte ensemble.

Olivier Besancenot est porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR).

 

 

Article paru dans l'édition du 13.09.08

 

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 11:05

Deux ouragans Gustav et Hanna viennent de ravager Haïti et Cuba alors qu’un troisième (Ike) a déjà atteint les côtes cubaines.

A Haïti, l’un des pays les plus pauvres de la planète, on compte déjà plus d’un millier de morts et des centaines de milliers de sans abris dont 300.000 enfants. Les Gonaïves, au nord du pays, est particulièrement touché et sous les eaux.

A Cuba, dans la Province de Pinar del Rio et l’Ile de la Jeunesse tout est à reconstruire. Si aucun mort n’est à déplorer, grâce à l’efficacité de la défense civile cubaine, les dégâts matériels sont très importants.

Ces deux états mettront des années à se remettre des dégâts occasionnés. Des milliers d’habitations, d’infrastructures, d’entreprises, de fermes ont été totalement ou partiellement détruites, des récoltes et plantations ravagées.

Pour aider les populations cubaines et haïtiennes à se relever de cette tragédie, la LCR demande :

- La levée le blocus illégitime que les Etats-Unis maintiennent sur Cuba ;

- l’annulation de la dette externe d’Haïti, et l’investissement des fonds non-remboursés dans des projets à caractères sociaux capables de réduire le niveau de la pauvreté et de permettre la participation de la population dans la gestion de la chose publique ;

- une alternative au crédit pour le secteur agricole et les petites et moyennes entreprises, véritable moteurs de l’économie haïtienne.

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 12:14

 

Quatre parlementaires colombiens d’opposition, Piedad Córdoba, Álvaro Leyva, Gloria Inés Ramírez, et Wilson Borja, le journaliste Carlos Lozano Guillen, et d’autres personnalités dont le travail en faveur de l’accord humanitaire et la paix est amplement reconnu, ont été accusées par le Procureur Général de la Nation de liens supposés avec les FARC. Il ne s’agit pas de procès judiciaires mais de procès politiques contre l’opposition et contre ceux qui oeuvrent pour la paix. Toutes les personnes concernées sont des acteurs reconnus de l’échange humanitaire et ont reçu mandat de la présidence colombienne pour ce faire. Depuis quelques jours s’ajoutent les menaces de mort de la part de groupes paramilitaires à l’encontre de ces personnalités mais aussi du Mouvement national des crimes du terrorisme d’Etat (MOVICE) et contre des dirigeants du parti communiste colombien à l’instar de Jaime Caicedo, secrétaire général du PCC, et Conseiller municipal de Bogota récemment élu, que la LCR a reçu à diverses reprises ces dernières années.

La LCR dénonce une véritable chasse aux sorcières menée de concert par le gouvernement colombien et ses alliés paramilitaires : le premier désigne publiquement les cibles, les seconds appliquent la sentence sans jugement préalable, l’issue c’est l’assassinat politique des dirigeants de l’opposition démocratique.

La LCR entend rappeler que le vrai problème, c’est la « parapolitique », à savoir le rapport entre des politiques proches du gouvernement d’Uribe avec les paramilitaires et les narcotrafiquants -Soixante-deux congressistes sont déjà poursuivis- et non ces campagnes de diversion. Le pays est face à un gouvernement illégitime qui se maintient grâce à l’appui de congressistes liés à des groupes irréguliers mafieux. Il y a besoin de changements structurels pour démonter le régime de corruption et de violence qui s’est instauré en Colombie. D’où la proposition d’une constituante de paix, avec démocratie et justice sociale, avancée par la gauche colombienne pour éradiquer les causes profondes du conflit.

La LCR tient à assurer ces douze personnalités, le PCC, et le MOVICE de son soutien et leur demande de continuer à oeuvrer pour la paix et une solution politique au conflit social et armé que vit la Colombie. La LCR recevra entre le 9 et le 15 septembre 2008, Jaime Cedano, secrétaire général de l’Union patriotique.

Paris, le 30 août 2008.

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 12:09
X. Darcos, le ministre destructeur d’emplois.

 

Dans sa lettre aux éducateurs du 4 septembre 2007, N. Sarkozy, fraîchement élu président de la république fixait le cap : moins d’heures de cours, donc moins d’enseignants. X. Darcos, depuis sa prise de fonction, met en musique cet objectif de destruction d’emplois dans l’éducation nationale, avec à la clef une révision à la baisse des objectifs éducatifs pour les élèves, que ce soit dans le primaire avec les nouveaux programmes, dans l’enseignement professionnel avec les Bac pro en 3 ans ou au lycée avec ses 16 propositions. Avec beaucoup de cynisme et une sacrée dose d’autosatisfaction béate, il prétend que 11 200 postes en moins n’auront aucune incidence négative sur l’accueil et la prise en charge des élèves. Et pour 2009, la suppression de 13 500 postes est déjà programmée. Sans ménagement, il balaye d’un revers de main les conséquences de la suppression des cours le samedi matin dans le primaire enjoignant aux municipalités et aux équipes de « se débrouiller » pour mettre en application sa semaine de 4 jours. Moins de professeurs et de personnels, davantage d’heures supplémentaires, moins de classes et d’options, c’est le service public d’éducation qui va trinquer. La réalité du terrain ne va pas tarder à se rappeler au bon souvenir d’un ministre qui se plaît à railler les manifestations des enseignants et des jeunes. Tous ensemble, personnels de l’éducation, élèves et parents d’élèves, il faut trouver les chemins d’une mobilisation unitaire prolongée pour que le service public d’éducation puisse remplir réellement ses missions de formation auprès de tous les jeunes. Le 3 septembre 2008.
Partager cet article
Repost0
3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 12:05
La LCR en procès contre Roger Cukierman.

 

Le jeudi 4 septembre, à 14h, devant la 16e chambre correctionnelle, aura lieu un procès contre Roger Cukierman,ancien président du CRIF et Haïm Musicant, directeur du site Internet, suite à une plainte pour « injures » déposé par Alain Krivine, au nom de la LCR. En 2003, l’ancien président du CRIF avait accusé la LCR et les Verts d’être partie prenante d’une « alliance brun-vert-rouge » et d’être complices du développement de l’antisémitisme du fait de leur engagement pour la reconnaissance des droits nationaux du peuple palestinien.

La LCR ne pouvait accepter une accusation aussi infâmante et contraire à toute son histoire. Devant le refus des dirigeants du CRIF de se rétracter, elle s’est résolue à saisir la justice.

Stéphane Hessel, ambassadeur de France, Gilles Lemaire, ancien secrétaire national des Verts et Rony Brauman, ancien président de « Médecins sans frontières » sont les témoins cités par Alain Krivine, qui représentera la LCR à ce procès.

La confrontation aura donc lieu le 4 septembre.

Le 2 septembre 2008

Partager cet article
Repost0
11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 19:45
Les 35 heures à la trappe.

 

Indécente, la bruyante satisfaction du ministre du travail, X. Bertrand, chargé de mission pour flinguer, au-delà des 35 heures, l’idée même de réduction du temps de travail.

Désormais, la voie est ouverte pour l’imposition pratiquement sans limites des heures supplémentaires, de la semaine de travail de 48 heures et du forfait-jours pour les cadres à 235 jours, voire davantage, au lieu de 218. Cette loi c’est quartier libre pour les patrons afin d’exploiter sans vergogne les salariés.

Prenant appui sur un « dialogue social » pipé, N.Sarkozy et son gouvernement poursuivent la mise en place d’une politique de régression sociale sans précédent, détruisant pan après pan le code du travail, les droits sociaux, ramenant la législation du travail des dizaines et des dizaines d’années en arrière.

Des promesses du candidat à l’élection présidentielle, il ne reste, en la matière, que le « travailler plus », puisque pour le pouvoir d’achat des salariés, c’est la baisse continue.

Reste que cette loi adoptée par le Parlement ne doit pas rester sans réponse de la part du monde du travail.

Il y a urgence à construire une mobilisation sociale interprofessionnelle sur la durée pour bloquer les contre-réformes libérales du gouvernement et faire abroger celles qui sont déjà passées. La lutte contre le CPE montre la voie. Il faut maintenant unifier toutes les résistances sociales qui ont commencé.

Partager cet article
Repost0
11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 19:43
C. Boutin encourage les maires délinquants

 

L’avant-projet de loi sur le logement présenté aujourd’hui au Conseil des Ministres par Christine Boutin va contribuer à vider de sa substance le « droit opposable au logement » qui avait été imposé aux pouvoirs publics par les mobilisations. Non seulement les engagements financiers de l’Etat tels qu’ils sont annoncés ne permettront pas la construction du nombre de logements sociaux nécessaires, mais encore certaines mesures visent explicitement à accélérer les expulsions ! Enfin, cerise sur le gâteau, le projet modifie la loi SRU en permettant aux maires d’inclure les logements d’accession « sociale » à la propriété dans le quota de 20% de logements sociaux obligatoires. Alors que, pour les ménages les plus modestes, principales victimes de la crise du logement, l’accession à la propriété – même « sociale » - est, bien évidemment , une solution hors de portée. Cette mesure est, en réalité, un encouragement aux maires qui, malgré la loi SRU, refusaient la construction de logements sociaux locatifs dans leurs communes. La LCR rappelle que de véritables solutions à la crise du logement passent par un effort financier public sans précédent, la réquisition des logements vides et l’inéligibilité des maires qui ne respectent pas la loi.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Yves Dagand
  • : municipal,politique,nature,chimirec,ecologie,porcieu amblagnieu,porcieu,38390
  • Contact

Recherche

Pages