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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 17:17
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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 16:58

Mesdames, Messieurs, élus des verts, 

Je me permets de vous interpeller sur un sujet récurant qu'est l'implantation future du site CHIMIREC, site de "prétraitement de déchets dangereux, stockage, tri... etc." sur la commune de Bouvesse- Quirieu.

Certains d'entre vous on déjà été interpellé par une toute petite association "Sans Nature Pas de Future" dont je suis la trésorière (
www.sansnaturepasdefutur.over-blog.net) et le mutisme de certains d'entre vous me pousse en tant que citoyenne de gauche et fervente écologique  à vous interpeller de nouveau afin d'avoir des réponses aux nombreuses questions que je me pose sur le sujet de l'implantation CHIMIREC sur la commune de Bouvesse-Quirieu (38390) pour lesquelles je reste sans réponse malgré de nombreux courriers....

Comme il est stipulé en page 12 du journal Rhône-Alpes ou  Mr Queyranne vante vos qualités, plus particulièrement celle de restez abordable et à l'écoute de nous pauvres petits citoyens par le biais de vos e-mail.
J'espère donc et souhaite vivement avoir de vos nouvelles pas ce même biais car je suis moi aussi une personne très abordable sur le plan de la défense de mon environnement et de l'écologie.
Refusant la bobo attitude "écolo", de surfer sur la vague de l'écologie par effet de mode....
L'écologie, je la vie tout les jours et depuis ma plus tendre enfance, par des valeurs que mes aïeuls m'ont transmis, pour le respect de la terre par le biais d'une agriculture raisonnée.

Je me permets donc de vous rappeler ce qu'est le projet CHIMIREC, ce qu'est réellement les bases du fondement de l'écologie.

Je suis située dans le Nord Isère et je dispose déjà d'un Co-incinérateur "VICAT" sur ma commune : petit rappel : VICAT est au top 10 des plus gros pollueurs Français.... à ce jour, je ne dispose d'aucune transparence sur les rejets de ce Co-incinérateur, pas de CLIS et pas d'analyse d'air .....
Mr le Préfet reconnait juste que nous sommes en deuxième position d'émission de C02 derrière Total-Feyzin.... c'est assez rassurant.

Il ne faut pas sortir de grandes écoles pour savoir que la société "CHIMIREC" a choisi le site dit de "l'étang" dans une zone artisanale sur la commune de Bouvesse Quirieu car  ce projet  a été refusé pour cause d'élection à Villemoirieu.
Nous avons prouvé lors de l'enquête publique d'une présence d'une nappe phréatique, que le comptage de la faune et de la flore n'avait pas été fait correctement et bien d'autres points, le dossier est consultable pendant un an en Mairie....
Mais le commissaire enquêteur Mr Hubert Salle donne un avis favorable avec quelques recommandations.... scandaleux pour ma part....

Mais avec l'approbation, la volonté de certains élus de droites comme de gauche, on nous pousse à accepter ce projet, nous faisons croire que c'est bien pour nous et qu'il y aura  35 emplois, intéressent  en période de crise.....  Ce n'est que MENSONGE !
Si certains adhèrent, pour ma part, je ne broute pas l'herbe bien grasse parce qu'il faut le faire.... je suis loin d'être un mouton.

Le rapprochement stratégique de ces deux entreprises à quelques mètres de  groupes scolaires,  j'insiste lourdement sur le "s"  et à quelques mètres d'habitations me révolte et m'indigne.
Vu la dangerosité du stockage de ces conteneurs d'huiles noires usagés (à Montmorot dans le Jura plusieurs incidents dont des incendies ont été déploré depuis plusieurs années).
Je me demande ce que font nos élus, alors que nous savons que nous disposons d'une zone industrielle sur Arandon, que nous, contribuables avons payé avec nos impôts, zone disposant de 117 hectares tout de même....
Vous comprendrez mon exaspération sur ce sujet...

 

Car je trouve nos élus pas très nets....

Oui, CHIMIREC est dangereux et je me permets juste de vous dire ceci....

Il est facile pour un industriel qui en a les moyens de présenter des chiffres flatteurs qui inhibent tout danger, surtout face à une population complètement ignorante en la matière.

Ce ne sont pas des affirmations unilatérales qui vont permettre aux néophytes que nous sommes de se faire une opinion.

Sur le papier, les chiffres et les affirmations ont toujours raison. La réalité des faits montre que par la suite les choses peuvent être bien différentes (cas AZF).

  J'admets bien volontiers que ces sites industriels classés sont un mal nécessaire, mais je considère qu’ils ne doivent pas être implantés n’importe où ni dans n’importe quelles conditions. Dans notre région ou ailleurs il existe bien des zones à proximité de moyens de communication, à l’écart des populations et avec des risques écologiques moindres = Oui, cette zone existe à ARANDON. Le Nord Isère ne doit pas devenir la poubelle ....

Mr Queyranne ce rend le 7 juin sur le site de VICAT puis visite l’étang de Creys-Mépieu : voici le petit message que je disposais sur le site de sillon 38.

http://www.sillon38.com/blog/2010/06/07/les-etangs-de-mepieu-une-reussite-collective/

Juste une petite question : qui est propriétaire avec la Mairie du site des étangs de Crey-Mépieu ?
Sauf erreur de ma part, Vicat.
Pensez-vous réellement qu’en polluant d’un côté (ils sont tout de même au top 10 des plus gros pollueurs, en leur donnant des labels, certifications écologiques …) il faut encore les congratuler pour la sauvegarde de cette réserve….Qui finance ce projet, c’est tout de même avec nos impôts que l’on préserve ces zones… NON ?
Vous parlez d’une politique régionale innovante en matière de biodiversité…C’est sûr, en laissant les mains libres aux gros pollueurs…le Nord Isère devient une poubelle….
J’aimerais bien que vous abordiez le sujet CHIMIREC à Bouvesse-Quirieu, à quelques mètres de Vicat… Va ton encore parler d’une politique régionale innovante lorsque l’on voit le mutisme de nos élus sur ce sujet et le non respect de la faune et de la flore.
Il faut arrêter de surfer sur la vague écologique; ces entreprises n’en font pas, elles font du profit…

Et vous élus de verts que pensez vous donc de ce projet.... allez vous nous défendre....

Dans l'attente de vous lire nombreux comme j'attends avec impatience la réponse de Mr Queyranne sur ce sujet,

Recevez, Mesdames et Messieurs les élus des verts, l'expression de ma considération distinguée.

 

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 21:28
Des bilans à tirer...
 


Disons-le clairement, les résultats obtenus par le NPA à ces élections régionales ne sont pas bons. La moyenne sur l’ensemble des 21 régions où nous étions présents s’établit à 3, 4 %. Si on ne tient pas compte des trois régions où le NPA a fait alliance avec le Front de gauche, les résultats s’établissent à 2, 85 % contre 4, 98 % de moyenne nationale lors des européennes de 2009. C’est donc un très net affaiblissement. Dans aucune de ces dix-huit régions, nous ne franchissons la barre des 5 %, même si avec 4, 99 % il s’en faut de quelques dizaines de voix en Basse-Normandie. Dans les trois régions où nous faisions liste commune avec le Front de gauche, les résultats sont un peu meilleurs. C’est surtout vrai dans le Limousin avec 13, 13 % où la liste se maintiendra au second tour suite aux positions inacceptables du PS. En revanche, en Pays de la Loire, pour quelques dizaines de voix là encore, la liste n’atteint pas les 5 %, bien loin des scores cumulés des élections européennes.

L’abstention qui s’élève à 53, 6 % a une nouvelle fois particulièrement touché les quartiers populaires avec des chiffres de participation n’excédant pas les 30 % dans de nombreuses villes, parfois moins. Toutefois, lors des élections européennes de 2009, l’abstention avait atteint 59, 37 %. D’une élection à l’autre et même si les deux scrutins ne sont pas de même nature, il y a donc eu une petite augmentation de la participation de 5, 8 %. L’abstention ne saurait donc expliquer notre baisse. Sur les dix-huit régions conduites par une tête de liste NPA, nous perdons 258 000 voix, soit 35 % des suffrages de juin 2009.

Les études sur la composition et la structuration des électorats permettent de tirer de premiers enseignements (voir notamment l’étude du CSA sur son site). À ces élections, les votes en faveur du NPA apparaissent clairement comme issus de l’électorat classique de l’extrême gauche. Dit autrement, c’est surtout parmi les ouvriers et les employés que nous perdons du terrain.

Autre modification majeure par rapport à toutes les précédentes consultations, la forte asymétrie dans le rapport homme/femme de notre électorat. À ces régionales, le ratio s’établit à 65 électeurs pour 35 électrices contre une parité parfaite auparavant. Difficile de ne pas faire le rapprochement avec la présence et la médiatisation d’une candidate voilée sur une liste du NPA.

Mais cette explication, si elle est bien réelle, ne saurait expliquer la faiblesse de nos résultats. Globalement, c’est d’ailleurs l’ensemble des scores à la gauche du PS qui sont décevants, l’extrême gauche en général étant particulièrement touchée. La faiblesse de la mobilisation sociale à cet automne a bien sûr pesé lourd. Fondamentalement, face à la brutalité de la crise, face à la violence de la politique du gouvernement Sarkozy, nous n’avons pas démontré qu’il était utile de voter pour nous.

Le rejet des conséquences de la crise demeure pourtant fort dans ce pays. Face à la droite et sa politique de destruction sociale, il y a urgence à imposer des politiques de rupture, des politiques anticapitalistes et donc indépendantes du Parti socialiste. À nous désormais de trouver les voies pour rendre notre projet audible plus largement.

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 21:19
Limousin terre de gauche
Nguyen.jpg

Ici, pas la queue d’un Georges Frêche et pourtant une liste alliant NPA, PCF, PG, FASE, Alternatifs et décroissants a vu le jour et mène une campagne offensive. Des points de clivage auraient pu favoriser des listes concurrentes : présence dans l’ancienne mandature de six élus PCF et proposition du PS de les reconduire dès le premier tour ; dossiers « chauds » comme la LGV (ligne grande vitesse dont la région devrait payer une part importante au détriment de la ligne traditionnelle Paris-Orléans-Limoges-Toulouse)  ; subventions aux entreprises (comme « l’avance remboursable » à la société Sonas et sa polémique entre le président de région PS Denanot et Besancenot) et enfin l’épineuse question du rapport à l’exécutif.


La base de l’accord conclu après des discussions longues et « musclées », tient d’abord à la volonté de la base militante des différentes organisations. Quand la grande majorité des cadres et des élu-e-s sortants du PCF voulaient renouveler l’accord avec le PS, c’est plus de 80 % de ses militants qui se prononçaient pour des listes autonomes, démonstration que la rupture avec une cogestion socialiste « pieds et mains liés » est définitivement actée. Même son de cloche au NPA, lors du débat sur les régionales, la position qui prônait de ne pas faire de la question du second tour et de l’exécutif un préalable à la discussion unitaire, est votée de manière majoritaire.



Comme le souligne la charte conclue entre les différentes organisations : « Notre accord politique s’avérera alors possible, étant entendu que si des points de désaccord se manifestent entre les composantes de la liste (...), ils pourront se traduire par des votes différents. La liberté de vote pour chaque formation et chaque élu est un principe reconnu et admis. » Sur l’ensemble des points du programme, c’est une véritable cohérence qui a été le fil rouge de la construction unitaire. Avec des avancées de chaque côté pour « ne pas faire manger leur chapeau » aux élus sortants et prendre acte que la situation sociale et politique nécessite une véritable rupture. Restait à donner une image équilibrée à cette liste et c’est un partage des têtes de listes qui a été opéré (PCF en haute-Vienne, PG en Creuse, NPA en Corrèze). La tête de liste régionale revenant au PCF. Pourquoi ce qui s’est fait ici n’a pas été possible ailleurs ? La question reste d’actualité et c’est timidement que chaque composante au niveau national soutient cette liste atypique.

Pourtant, deux meetings se sont déjà déroulés en terre limousine, le premier à Tulle avec Buffet (PC), Coquerel (PG) et Nguyen (NPA) et le second à Guéret avec Mélenchon (PG), Bessac (PC) et... Nguyen. Un troisième meeting clôturera la campagne à Limoges, avec Grond (NPA), Wurtz (PC) et Billard (PG).


Outre ces moments phares, c’est une véritable campagne de terrain alliant tractage commun et réunions décentralisées, coordonnés par l’ensemble des composantes. Même si le programme n’est pas « assez rouge » pour certains, si la perte d’influence élective est synonyme de recul pour d’autres, il faut remettre un peu d’humain dans cette affaire. Le constat est sans appel : confrontation de différentes histoires et cultures politiques, respect commun et un objectif partagé, redonner l’espoir, changer les rapports de forces et proposer une alternative au capitalisme. C’est une aventure où des termes comme solidarité et fraternité reprennent des couleurs : des couleurs rouge vif et vert foncé !

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 21:17
Communiqué de la liste "Limousin terre de gauche"



Au second tour, amplifier la déroute de la droite, Porter les vraies valeurs de gauche.


Dimanche dernier, au premier tour des élections régionales, vous avez massivement rejeté la politique de Nicolas Sarkozy et manifesté votre souhait de voir mis en œuvre, à gauche, des choix plus résolument offensifs contre le libéralisme.

Avec 36.000 voix et plus de 13 % des suffrages exprimés, la liste «Limousin Terre de Gauche», a créé l’événement. Associant pour la première fois le Front de Gauche (PCF, parti de gauche), le NPA, les Alternatifs, GAEL (gauche alternative écologiste limousine) et des personnalités elle ambitionne de construire à gauche un rassemblement autour d’un projet en rupture avec le capitalisme et le social libéralisme.


Fidèles aux engagements pris durant la campagne, nous avons engagé, dès dimanche soir, des négociations avec les autres partenaires de la gauche, en particulier le PS, afin de construire ce rassemblement le plus large possible au second tour, dans le respect de la diversité des sensibilités. Avec l’objectif de battre la droite et de mettre en œuvre, au sein du conseil régional, des orientations répondant aux attentes et aux besoins des habitants de la région.

Nous étions sur le point de parvenir à un accord lundi, en début d’après-midi, lorsque la fédération de la Haute-Vienne du PS a déclaré refuser toute présence de candidats NPA sur la liste Haute-Vienne et a interrompu, unilatéralement les discussions.


C’est là un déni de démocratie, un affront au suffrage universel, à tous ceux qui ont porté leurs suffrages sur notre liste, et plus largement à l’ensemble des électrices et électeurs de gauche, attachés au rassemblement.


Nous n’acceptons ni les arrangements ni les renoncements. Ils sont à l’origine de l’abstention massive du premier tour traduisant le rejet des arguments politiciens et condamnant l’abandon de toute ambition à transformer la société.

De toute évidence, le PS limousin avait décidé, dès le départ, de ne pas aboutir, à une liste d’union.

Le Parti Socialiste porte aujourd’hui, seul, la responsabilité de l’échec de l’union.


Conduits à une triangulaire qu’ils ne souhaitaient pas, les candidats de la liste Limousin Terre de Gauche vous appellent à manifester dans les urnes cette volonté de rassemblement en votant massivement en leur faveur dimanche prochain 21 mars, lors du second tour. Ce sera la meilleure façon d’amplifier la déroute de la droite constatée au premier tour et élire des conseillers régionaux porteurs d’un programme en phase avec les vraies valeurs de gauche.

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 21:15
Limousin : la liste d'alliance « Limousin terre de gauche » se maintient...



lim.jpg



La liste d'alliance « Limousin terre de gauche » PCF-PG-NPA conduite par Christian Audouin (PCF) a obtenu 13, 13 % des voix au premier tour des régionales. C'est le fruit d'un travail commun à la fois sur le programme mais également sur le respect de la diversité des composantes politiques de la liste. Une fois l'accord conclu entre les différentes formations, et ce avec des rebondissements et quelques réunions tardives, c'est une véritable campagne commune qui s'est déroulée, de manière assez traditionnelle avec de très nombreuses réunions dans l'ensemble des communes des départements de Creuse, Corrèze et Haute-Vienne, trois meetings régionaux (Tulle, Guéret, Limoges) et de multiples distributions de tracts sur les marchés et les lieux de travail. Pendant cette campagne, la liste a également accompagné les nombreuses luttes, en particulier dans l'Éducation nationale et pour la défense de l'hôpital public.
Le PS fait, comme au niveau national, un score élevé (38, 06 %), mais Europe Écologie ne franchit pas la barre des 10 % (9, 73), et LO accomplit un timide 1, 57 % sur une campagne purement nationale se désintéressant totalement des dossiers locaux. Du côté de la droite, l'UMP plafonne à 24, 16 % et le Modem s'écroule à 3, 56 %. Avec un score nettement en dessous de la moyenne nationale (7, 76 %), le FN reste malheureusement important alors que son implantation et ses militants sont quasi inexistants.

Pour rappel, en 2004, le PS, alors allié au PCF, faisait au second tour des régionales le meilleur score de France. Aujourd'hui les choses risquent d'être différentes. En effet, la liste unitaire prévoyait la possibilité d'une fusion démocratique avec le PS, mais ce dernier, après plusieurs heures d'une négociation arrogante, a voulu nous obliger à tout prix à un accord de gestion et refusé l'application de la proportionnelle pour le partage des postes éligibles, prétextant que la prime des 25 % d'élus lui revenait. De plus, le PS a refusé la présence du NPA sur la liste de Haute-Vienne. Malgré les interventions répétées par téléphone de François Hollande (élu en Corrèze), cherchant certainement à asseoir son positionnement de présidentiable pour 2012, les choses en sont restées là. L'ensemble de la liste unitaire a marqué son opposition pleine et entière à toute tentative d'exclusion du NPA par le PS, et refusé cette hégémonie intolérante et le non-respect du vote important des électeurs au premier tour pour la liste « Limousin terre de gauche ». Nous sommes restés soudés et solidaires et nous nous maintiendrons donc lors d'une triangulaire le 21 mars prochain.

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 20:30
 
Têtes de listes Commune Porcieu amblagnieu 2010              2004 
  Liste d'Union de la gauche
M. QUEYRANNE Jean-Jack
47.85% 50.76%   42.1 %
 
Liste de la majorité

Mme GROSSETETE Françoise
31.70% 34.02%   33.9 %
 

Liste du Front National

M. GOLLNISCH Bruno
20.45% 15.23%   24 %

  • 2010                                                     2004
    Abstentions
    622 (55.39%)                382         (39.26%)

  • Votants      
    501 (44.61%)                 591          (60.74%)

  • Blancs et nuls
    12 (1.07%)                 16            ( 1.64%)  

  • Exprimés 
    489(43.54%)                       575      (59.10%)
  •                                                             
    Inscrits     1123                                    973


  • 2ème tour   Résultats de la région RHONE ALPES                      
                                        2010             2004

    Liste d'Union de la gauche

    M. QUEYRANNE Jean-Jack
    50.76% 52,04

    Liste de la majorité

    Mme GROSSETETE Françoise
    34.02% 33,39

    Liste du Front National

    M. GOLLNISCH Bruno
    15.23% 14,57
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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 13:22

Les travailleurs et les jeunes ont massivement refusé de voter :pour transformer leur défiance spontanée en conscience de classe,

il faut un parti anticapitaliste révolutionnaire !


Il est vital de rassembler les révolutionnaires pour faire triompher

une nouvelle orientation : celle de la lutte de classe !


L’écrasante majorité des travailleurs n’est pas allée voter le 14 mars. L’abstention officielle atteint un record pour ce type d’élections : 53,6%, contre 37,9 en 2004 (42% en 1998) ; elle est comme d’habitude largement supérieure parmi les ouvriers et les jeunes. Si l’on y ajoute les 3,74% de votants qui ont glissé dans l’urne un bulletin blanc ou nul,
ce sont en fait 55,4% des électeurs, soit plus de 24 millions de personnes, qui ont refusé de voter pour les partis présents. Sans compter les quatre millions d’électeurs potentiels (9% des citoyens) qui ne sont pas inscrits sur les listes électorales.


Si les abstentionnistes supplémentaires de 2010 sont souvent d’anciens électeurs de droite, il n’en reste pas moins que l’abstention est globalement un geste politique :
 en refusant de voter, un grand nombre de travailleurs et de jeunes exprime leur défiance à l’égard des partis de la droite et de la gauche institutionnelles, voire la compréhension qu’il n’est pas possible de changer la vie par des élections. Cela ne suffit certes pas à constituer une conscience de classe révolutionnaire et exprime même, dans bien des cas, un sentiment de résignation. Cependant, le recul des illusions envers le système politique et le suffrage universel bourgeois élargit l’espace de dialogue possible pour que la défiance spontanée et la colère plus ou moins sourde se transforment en projet politique révolutionnaire. Mais cela suppose qu’un parti porte effectivement ce projet de manière claire et systématique !


Les votants ont sanctionné Sarkozy, mais ne plébiscitent pas le PS


Parmi les votants, une majorité a décidé de sanctionner le gouvernement Sarkozy en

votant pour les partis qui dirigent la plupart des régions depuis 2004.

 

Plus de 30% pour les listes conduites par le PS (parfois allié au PCF dès le premier tour), 12,18% pour celles d’Europe écologie et 5,84% pour le Front de gauche (PC-PG). Cependant, la victoire du PS ne semble spectaculaire que si on la compare à ses résultats des dernières européennes, où il avait obtenu 16,4% des voix. En revanche,ce résultat n’a rien d’extraordinaire si on le rapporte aux scrutins antérieurs : par rapport aux régionales de 2004, la somme des voix PS/FG/divers gauche est équivalente en pourcentages et même en recul si on la rapporte au nombre total d’électeurs. Cela confirme que même les travailleurs qui jugent que le vote pour le PS ou le FG est utile pour sanctionner Sarkozy n’apportent cependant pas un soutien enthousiaste à ces partis.


De ce point de vue,
 c’est en fait le score d’Europe écologie qui est l’événement le plus  important  même s’il est en recul de 4 points par rapport aux dernières européennes, il faut le comparer aux 2,5% que les Verts avaient obtenu en 2004 là où ils se présentaient indépendamment du PS. Cela signifie une certaine consolidation de ce courant qui est à la fois concurrent du PS et du MODEM.


L
 a défaite du gouvernement est donc évidente. Les listes « majorité présidentielle » stricto sensu perdent 4 points par rapport aux européennes et même 1,8 point par rapport à 2004, qui était pourtant déjà une défaite pour eux. Ce recul est d’autant plus frappant qu’il a lieu malgré l’intégration dans les listes UMP de la majorité des candidats divers droite (comme ceux du MPF de Philippe de Villiers ou les chasseurs de CPNT) qui s’étaient présentés aux européennes et avaient réalisé 6,74%.

 

Quant au MODEM, il subit un échec cuisant en n’obtenant que 4,2% des voix, contre 8,4 aux européennes de 2009 et 12% aux listes UDF qui s’étaient présentées de façon autonome dans certaines régions au premier tour en 2004.


Le retour inquiétant du FN se nourrit de la crise, des défaites subies dans les luttes et de
l’incapacité de l’extrême gauche à incarner une réelle alternative aux partis du capital


Un autre fait marquant de ces élections est le retour préoccupant du Front national, qui passe de 6,34% des voix en juin dernier à 11,42% aujourd’hui (même s’il reste 3,3 points en dessous de son résultat aux régionales de 2004). Ce résultat s’explique certes par le prétendu « débat » organisé par le gouvernement sur l’« identité nationale », qui a provoqué une multiplication des propos racistes de toutes sortes. Mais,plus profondément, en l’absence d’alternative révolutionnaire au système,

 

la remontée du FN est un effet logique de la crise, notamment de la montée du chômage, comme le montre en particulier,le succès de Marine Le Pen dans la région ouvrière du Nord-Pas-de-Calais. Il s’agit d’ailleurs à l’évidence moins d’un vote d’adhésion au programme de ce parti que d’un « vote protestataire ». Pour autant, on doit d’autant moins sous-estimer la gravité de ce résultat que le FN fait une nouvelle fois ses meilleurs scores parmi les ouvriers (22% de ceux qui ont voté) et les jeunes (17%). Il est clair que l’absence d’illusions envers les partis institutionnels, la défiance à l’égard du système profiteront de plus en plus aux partis réactionnaires si aucune alternative révolutionnaire n’est proposée aux masses opprimées.

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 13:08
Après les élections, défaire la droite dans la rue

Les élections régionales ne sont pas terminées que l'on peut déjà en tirer quelques enseignements importants pour les mobilisations à construire.

Une droite clairement sanctionnée dans les urnes

Le premier tour des élections régionales a été marqué par l'abstention massive de millions de personnes. Cette abstention signifie en grande partie le désaveu des catégories les plus populaires, celles qui payent le plus durement la crise, vis-à-vis des partis qui se succèdent au pouvoir.
Dans ce cadre, il faut se réjouir du rejet de la droite et de Sarkozy, complices des grands actionnaires et des riches, qui font payer la facture à la majorité de la population, qui détruisent les services publics et les acquis sociaux.
C'est avant tout ce rejet qui a nourri la poussée du Parti Socialiste et d’Europe Ecologie, rejet qui a permis au PS et à ses alliés qui gouvernent 20 régions depuis 2004 de ne pas être sanctionnés sur leur bilan.
Par ailleurs, la campagne  a été pourrie par le déferlement d’un racisme inquiétant – débat sur l'identité nationale, contexte islamophobe - dont le Front National a largement bénéficié.
Globalement les scores de la gauche radicale sont en repli, voire décevants, même si certaines listes obtiennent un score encourageant. L'absence de luttes sociales d'ampleur a sans aucun doute pesé, de même que la volonté d'infliger le plus massivement possible une claque aux ami-e-s de Sarkozy.
Dimanche prochain, il faut confirmer et amplifier les résultats du premier tour en infligeant la défaite la plus importante possible aux listes soutenues par Sarkozy et l’UMP.  Sanctionner cette droite est une nécessité, même si nous pensons que les futures majorités de gauche dans les régions ne seront pas plus un rempart contre la politique de Sarkozy qu’elles ne l’étaient ces dernières années.

Il est l'heure de construire une riposte d'ensemble

Cependant, cela ne sera pas suffisant pour bloquer sa politique. Ces dernières semaines, les résistances, les luttes, reviennent haut et fort sur le devant de la scène, s'invitant même dans le débat électoral.
Simplement au cours de la semaine dernière, plusieurs grèves ont eu lieu, dans les hôpitaux publics, les crèches municipales, l'éducation nationale et la justice, contre les suppressions d'emplois, le manque d'effectifs et les réorganisations en tout genre mettant à mal les derniers services publics. La colère est aussi présente dans de nombreuses entreprises privées où les travailleurs se mettent en grève pour leurs salaires comme chez Ikea ou chez Danone, contre les licenciements ou fermetures de boîtes, comme à Total où les salariés refusent la fermeture de la raffinerie de Dunkerque alors que ce groupe pollueur vient d'annoncer 9 milliards de profits... 
Toutes ces luttes montrent que les salariés du privé comme du public ne sont pas résignés. Alors, c'est vrai : ces luttes sont souvent isolées, mêmes si elles recueillent la plupart du temps un large soutien de l'opinion.  Il y a urgence à aider, à soutenir, à développer de façon  la plus unitaire possible ces résistances et à les faire converger.
Le mardi 23 mars, journée de grève et de manifestations contre les licenciements, la réforme des retraites et pour les salaires, doit être la première étape pour la construction d'un mouvement d'ensemble. Aucune défaite de la droite dans les élections n'arrêtera les attaques contre nos droits et acquis. Comme pour le Contrat Premier Embauche (CPE), il y a quelques années, seule une large mobilisation dans la rue peut obliger la droite à remballer sa politique. Toutes et tous ensemble  !

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 19:31

Elections regionales 2010 Porcieu-Amblagnieu

 

RESULTATS DU 1ER TOUR*

 

                                                           2010                                     2004

 

Participation :                                           37.8%

Inscrits                                         1123                                             973

 

Abstentions                                  698       62.15%                           44,71%

 

Votants                                         425        37.85%                          55,29 %         

 

Blancs et nuls                                 11         0.98%                           2,47 %

 

Exprimés                                      414         36.87%                          52,83  %

 

 

 

Liste présentée par
                                                           2010                                       2004

UNE RÉGION D'AVANCE - LE CHOIX DE RHÔNE-ALPES

M. Jean-Jack QUEYRANNE     115 voix    27,8 %                                    26,46%

 

AUJOURD'HUI ET DEMAIN, ENSEMBLE POUR RHÔNE-ALPES.

Mme Françoise GROSSETETE  101 voix   24,4 %                                     28,79%

 

FRONT NATIONAL POUR RHÔNE-ALPES ET NOS PROVINCES

M. Bruno GOLLNISCH              82 voix    19,8 %                                    26,65 %

 

 

EUROPE ECOLOGIE RHÔNE-ALPES AUTREMENT ET MAINTENANT

M. Philippe MEIRIEU                48 voix     11,6 %

 

ENSEMBLE POUR DES RÉGIONS À GAUCHE, SOLIDAIRES, ÉCOLOGISTES ET CITOYENNES PRÉSENTÉE PAR LE FRONT DE GAUCHE, PARTI COMMUNISTE, PARTI DE GAUCHE, GAUCHE UNITAIRE ET ALTERNATIFS, M'PEP, PCOF.

Mme Elisa MARTIN                  27 voix     6,5 %

 

ANTICAPITALISTES! "TOUT CHANGER, RIEN LÂCHER", LISE PRÉSENTÉE PAR LE NOUVEAU PARTI ANTICAPITALISTE (NPA) ET SOUTENUE PAR OLIVIER BESANCENOT.

Mme Myriam COMBET            15 voix    3,6 %                             5,84%  

 

 

RHÔNE-ALPES DÉMOCRATE, CONDUITE PAR AZOUZ BEGAG, SOUTENUE PAR FRANÇOIS BAYROU

M. Azouz BEGAG                    10 voix     2,4 %

 

 

OPÉRATION SPARTACUS

M. Michel DULAC                   8 voix      1,9 %

 

 

LISTE LUTTE OUVRIÈRE SOUTENUE PAR ARLETTE LAGUILLER

Mme Nathalie ARTHAUD      8 voix      1,9 %

 

 

 

 

 RAPPEL DES RESULTATS DU 1ER TOUR  EN 2004

 

Nombre

% Inscrits

% Votants

Inscrits

3 739 897

 

 

Abstentions

1 501 425

40,15

 

Votants

2 238 472

59,85

 

Blancs ou nuls

99 111

2,65 

4,43

Exprimés

2 139 361

57,20 

95,57

 

Liste conduite par

Voix

% Exprimés

Sièges

M. Bruno GOLLNISCH  (LFN)

389 565

18,21

Mme Roseline VACHETTA  (LXG) NPA

95 527

4,47

M. J.Jack QUEYRANNE  (LGA)

688 718

32,19

M. Gérard LERAS  (LVE)

215 773

10,09

Mme A.Marie COMPARINI  (LDR)

667 856

31,22

M. Norbert CHETAIL  (LXD)

35 311

1,65

M. Patrick BERTRAND  (LDV)

46 611

2,18

 

 

 

 

Nombre

% Inscrits

% Votants

Inscrits

4 092 578

 

 

Abstentions

2 325 329

56,82

 

Votants

1 767 249

43,18

 

Blancs ou nuls

58 372

1,43 

3,30

Exprimés

1 708 877

41,76 

96,70




Liste conduite par

Voix

% Exprimés

Sièges

Mme Nathalie ARTHAUD (LEXG)

24 294

1,42

 - 

M. Jean-Jack QUEYRANNE (LSOC)

433 987

25,40

 - 

Mme Françoise GROSSETETE (LMAJ)

450 935

26,39

 - 

M. Philippe MEIRIEU (LVEC)

304 613

17,83

 - 

M. Bruno GOLLNISCH (LFN)

239 330

14,01

 - 

M. Michel DULAC (LAUT)

32 476

1,90

 - 

Mme Elisa MARTIN (LCOP)

107 768

6,31

 - 

M. Azouz BEGAG (LCMD)

73 937

4,33

 - 

Mme Myriam COMBET NPA

41 537

2,43

 - 

En raison des arrondis à la deuxième décimale, la somme des %Exprimés peut ne pas être égale à 100,00%1

 

 

 

 

 

 

 

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