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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 18:02

Après la rupture du Front de gauche, une nouvelle étape pour le NPA

20 novembre 2009
Par: 
Yvan Lemaitre
Le Front de gauche a donc rompu les discussions unitaires avec le NPA. Il n’y aura pas pour les prochaines élections régionales de listes rassemblant les antilibéraux et les anticapitalistes. Le point de rupture avancé et revendiqué par les dirigeants du Parti communiste, du Parti de gauche et de la Gauche unitaire définit sans ambiguïté leur politique : il n’est pas question pour eux d’envisager une autre orientation que celle qui vise à la constitution de majorités de gestion de toute la gauche dans les conseils régionaux. Et cela dans la continuité des majorités sortantes dirigées par le PS dont il bien difficile de différencier la politique de celle de la droite.
Il ne pouvait être question pour le NPA d’accepter de s’inscrire, d’une façon ou d’une autre, dans une telle orientation. Il ne pouvait être question de négocier l’indépendance vis-à-vis du PS et des institutions, le refus de participer à une nouvelle mouture d’union de la gauche au niveau des régionales, le refus de brader les intérêts des classes populaires pour constituer des majorités de gestion de toute la gauche. Le Front de gauche a considéré ce refus comme un point de rupture. Dont acte.
 
Il aurait été possible de réaliser l’unité des antilibéraux et des anticapitalistes à condition que les premiers ne sacrifient pas ce qu’ils disent être leur programme à des combinaisons parlementaires. Cela n’a pas été le cas. C’était écrit dans le grand livre de l’histoire ? Non, rien n’est écrit par avance et nous avons eu raison de tenter d’œuvrer au regroupement des antilibéraux et des anticapitalistes pour porter les exigences des travailleurs et des classes populaires.
 
 
La situation politique rendait l’unité et nécessaire et possible
 
Nécessaire pour changer les rapports de force en particulier en oeuvrant à la convergence des luttes. Il est clair que les premières tentatives de généralisation qui se sont faites et se font à partir des luttes contre les licenciements dans les entreprises des équipementiers de l’automobile se sont heurtées à des limites qui renvoient au niveau de conscience et d’organisation non seulement des travailleurs mais aussi, pour une part, des équipes militantes. Travailler à la préparation d’un mouvement d’ensemble ne saurait se limiter à un volontarisme politique mais passe par une agitation et une propagande la plus large possible autour des exigences des travailleurs et des classes populaires face à la crise. Utiliser la tribune des élections dans ce but est indispensable. Il serait erroné de flatter des préjugés a- ou antipolitiques qui existent parmi bien des militants ouvriers aussi compréhensibles que soient ces préjugés. Nous combattons les préjugés réformistes qui séparent luttes syndicales et lutte politique, limitée au terrain institutionnel, mais nous ne sommes pas des « économistes »,pour reprendre l’expression de Lénine, qui limiteraient la lutte des travailleurs au terrain de l’usine, au terrain social. La préparation d’un mouvement d’ensemble exige un travail… politique qui n’a aucune raison de tourner le dos au cadre électoral ni de craindre d’utiliser des institutions bourgeoises. Préparer un mouvement d’ensemble, c’est œuvrer à changer le rapport de force politique. Les luttes, la grève sont une arme déterminante mais pas unique. 
 
Face à l’offensive politique de la droite et du patronat et aux capitulations de la gauche libérale, il était juste et nécessaire d’explorer les possibilités d’unir les forces qui disent vouloir résister à cette offensive, la combattre.
 
L’évolution de plus en plus à droite du PS, sa recherche d’alliance avec le centre droit de Bayrou pouvaient aussi contribuer à créer les possibilités d’un front unique avec les antilibéraux. Il était légitime de miser sur le fait que le PC sous l’influence de son nouvel allié, le Parti de gauche, pouvait envisager de se détacher du PS pour réellement et sérieusement se battre pour tenter de changer les rapports de force au sein de la gauche et, en conséquence, de prendre son indépendance vis-à-vis du PS ne serait-ce que le temps de ces élections. Et du même coup rechercher l’alliance avec le NPA ou au moins de l’envisager sérieusement. Le nombre de listes autonomes du PS qu’envisage le PC avant même le vote des militants en est la démonstration, expression d’une pression à gauche de ses militants. Mais cette pression ne suffit pas à obliger le PC à rompre avec sa politique d’union de toute la gauche, avec sa dépendance au PS.
 
Une telle alliance, par delà les désaccords de fond entre antilibéraux et anticapitalistes, aurait pu répondre aux besoins du mouvement ouvrier. Une alliance démocratique laissant la liberté d’expression à ses différentes composantes aurait été un moyen de combattre l’offensive de la droite et du patronat avec plus de force. Elle aurait été aussi un moyen d’échanger, de débattre entre les différentes composantes, d’entraîner, de créer une réelle dynamique mobilisatrice qui n’aurait pas manqué de se répercuter sur les luttes. De cela, le PC et le PG n’en ont pas été capables, limitant leur horizon politique aux luttes de places et de postes, à la défense de leurs intérêts d’appareil.
 
Le rêve de Jean Luc Melenchon de construire un Die Linke à la française perd un peu plus de crédibilité. Passer du rêve à la pratique aurait au moins exigé d’affirmer sa capacité à définir une politique et à exister indépendamment du PS. Même cela, ils ne l’ont pas osé !
 
Pour notre part, nous étions disponibles à explorer la possibilité de constituer un front durable qui n’aurait pas eu pour seul but les élections mais qui aurait exploré les possibilités d’actions communes sur le terrain des luttes et des mobilisations. Nous n’avions aucune raison de le craindre à partir du moment où nous sommes capables de préserver notre indépendance politique, notre liberté de parole, en un mot d’agir pour l’unité en faisant vivre la démocratie. Trop longtemps le mouvement ouvrier a vécu sous la domination des appareils social démocrate et stalinien pour qu’aujourd’hui, alors que la crise de ces appareils ouvre des possibilités de discussions, nous nous repliions sur nous-mêmes en tournant le dos à nos propres responsabilités : faire vivre la démocratie, la mettre en œuvre, contribuer à créer les conditions d’échanges.
 
  
Nous ne voulons pas faire un Die Linke à la française mais un parti anticapitaliste et révolutionnaire
 
Cela ne veut pas dire, bien évidemment, reprendre à notre compte la stratégie du PG pour construire un parti du type Die Linke. Pour la grande majorité du NPA la politique d’unité s’accompagne d’une pleine indépendance de notre parti. Le front unique suppose la pleine liberté de chaque composante pour défendre ses propres orientations, perspectives, objectifs. La campagne pour le Non au référendum de 2005 en a été une illustration. La LCR, à l’époque, avait su garder sa pleine indépendance malgré, au départ de la campagne, une certaine confusion.
 
Il est clair que les révolutionnaires seront impuissants à construire ne serait ce que l’ébauche d’un parti si nous ne sommes pas capables de prendre les risques d’une telle politique. Les risques, oui, car bien sûr il y a des risques. Les risques de subir les pressions opportunistes qui plaident pour l’unité pour l’unité, les risques de pressions gauchistes qui se nourrissent des faiblesses et hésitations, des difficultés. Mais il n’y a pas d’autre réponse à ces risques que de s’investir dans la bataille, que d’avoir confiance dans les militants, les travailleurs pour ensemble faire l’expérience, mener la bataille, contribuer à ce que le parti lui-même gagne en force, en indépendance politique, en capacité d’intervention, en confiance.
 
Cette bataille n’est pas finie. L’échec des discussions pour les régionales apporte des clarifications politiques dont chacun devra tirer les enseignements, les conclusions, mais il ne ferme nullement la porte de l’unité.
 
Nous gardons le souci de construire l’unité du monde du travail sur des bases d’indépendance de classe autour des exigences vitales des travailleurs. Nous entendons continuer d’œuvrer à l’unité pour les luttes par-delà les échéances et rivalités électorales et en premier lieu l’unité des anticapitalistes dont Lutte ouvrière.
 
 
L’unité pour transformer le rapport de force entre le gouvernement, le patronat et les travailleurs
 
Unité pour faire face aux attaques de la droite et du patronat, unité syndicale, unité autour des entreprises en lutte, unité sur le terrain politique y compris celui des élections, la question est diverse et complexe et ne peut recevoir de réponse toute faite. Elle suscite des espoirs dans une situation où la pression économique, sociale, politique des classes dirigeantes est extrêmement forte. Des désarrois aussi face aux renoncements accumulés de la gauche antilibérale qui provoque une légitime révolte. Mais cette révolte doit s’armer d’une politique vis-à-vis de l’ensemble des travailleurs pour aider au regroupement des forces du monde du travail. D’où l’importance des discussions actuelles qui participent d’une indispensable politisation.
 
Notre politique ne peut se limiter à l’affirmation de notre propre programme sans chercher à convaincre, à entraîner en ayant une politique vis-à-vis des autres forces qui disent vouloir combattre les effets dévastateurs de la crise et défendre les intérêts des travailleurs et des classes populaires. Ces forces ne sont pas anticapitalistes, la belle évidence ! C’est bien pourquoi nous devons avoir une politique vis-à-vis d’elles. Cette dernière ne saurait se contenter de leur demander de reprendre notre propre programme, elle vise à définir ce que nous pourrions défendre ensemble malgré les divergences de fond qui nous séparent.
 
Pour les militants qui se réfèrent à l’histoire du mouvement communiste révolutionnaire, au trotskisme, la recherche du front unique est un souci constant. Elle part de l’idée que la classe ouvrière est hétérogène tant socialement que politiquement et que pour s’adresser aux travailleurs influencés par les illusions réformistes il ne suffit pas de dénoncer ces illusions, il faut chercher, à chaque étape, les points de convergence, les terrains d’action communs à la fois pour entraîner, mobiliser et convaincre, travailler à l’émergence d’une conscience de classe à travers l’action et la confrontation politique. Cela, nous le faisons de fait quotidiennement en particulier dans la lutte syndicale, dans les associations… En permanence, dans l’activité quotidienne, nous faisons des « compromis » pour mobiliser, agir ensemble, développer les luttes à partir du niveau de conscience des travailleurs.  A chaque étape, nous cherchons à aller le plus loin possible en aidant au mieux à la prise de conscience des intérêts collectifs qui unissent les opprimés.
 
Personne ne niera que dans cette politique le NPA a pu connaître des faiblesses, des hésitations mais faut-il encore savoir de quel point de vue on discute de ces faiblesses. Il n’y a pas de parti sorti tout armé de la cuisse du Jupiter de la révolution, un parti se construit, s’aguerrit à tous les niveaux de responsabilité en s’engageant dans les batailles nécessaires, en étant capable à chaque étape de faire les bilans quand le temps des bilans est venu, de corriger le tir, de savoir sauvegarder son unité dans les moments les plus difficiles.
 
Le processus de construction du parti dont le monde du travail a besoin connaît une nouvelle phase, difficile mais riche de possibilités si nous sommes capables de nous réunir sur l’essentiel. Cela ne veut pas dire taire les points de désaccords, ni marcher comme un seul homme, mais savoir mener nos débats pour unir notre propre parti, renforcer sa cohésion, sa conscience politique. Il s’agit de dégager ensemble les enseignements de la bataille que nous venons de mener pour collectivement renforcer notre cohésion autour des axes fondateurs du NPA en tant que parti des luttes sociales et politiques en rupture avec le social-libéralisme, parti pour la transformation révolutionnaire de la société. Il ne manque pas d’oiseaux de mauvais augure pour nous promettre isolement et échec. Bien au contraire, c’est en défendant, en mettant en œuvre une politique unitaire préservant notre indépendance de classe que nous pourrons nous enraciner sein du monde du travail. Une nouvelle étape commence. Elle exige de tirer les enseignements des discussions avec les antilibéraux pour renforcer le NPA afin qu’il reprenne l’offensive, se mobilise pour devenir réellement un parti enraciné dans le monde du travail, instrument des luttes des travailleurs, de leur émancipation, de leur unité autour de leurs propres exigences et perspectives, un parti démocratique, révolutionnaire.
 
Yvan Lemaitre
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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 10:19
Communiqué du NPA (13/11/2009) :
Après la réunion unitaire du mardi 10 novembre sur les régionales


Déclaration du NPA.

La réunion unitaire afin de préparer les échéances électorales des  
régionales était attendue. Quelques jours après son Conseil Politique  
National, le NPA a porté des amendements au texte commun proposé il y a une dizaine de jours par le Front de Gauche.

Ces amendements portent sur les questions suivantes : le programme, le profil national et l’indépendance vis-à-vis de l’orientation social- libérale qui domine le PS et Europe Ecologie. Nous avons pu constater  
que, sans partager l’ensemble de nos propositions, nos amendements rejoignaient les préoccupations de beaucoup de composantes de cette réunion qui entendent débloquer la situation et non pas la figer.

A notre grande surprise, les forces constitutives du Front de Gauche  
se sont prononcées dans un sens de rupture et d’exclusive vis-à-vis du NPA. Elles ont refusé de poursuivre la discussion, en convoquant une nouvelle réunion, le 18 novembre, dont la base est la constatation d’un « désaccord stratégique avec le NPA ». Le texte du Front de  
Gauche est à prendre ou à laisser, et celui-ci souhaite commencer sans attendre la campagne électorale.  Cette attitude inélégante n’est pas à la hauteur des enjeux. Pourtant, plusieurs forces, dont le NPA, ont annoncé qu’ils devaient consulter leurs militants qui, seuls,  
pouvaient entériner la position de leur parti.

Nous regrettons cette situation. Nous avons proposé une nouvelle  
réunion unitaire à partir de nos amendements, qui ne sont pas à  
prendre ou à laisser, et que nous sommes prêts à compléter d’autres  
éventuellement. Cette réunion est ouverte à l’ensemble des forces qui
se sont réunies depuis septembre et qui souhaitent offrir une  
véritable alternative à gauche. Elle aura lieu le 16 novembre et le  
NPA y fera de nouvelles propositions.

Enfin, des réunions se tiennent aussi dans les régions, preuves que le processus unitaire se poursuit et c'est positif.

Paris, le 13 novembre 2009.

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 18:57
 

Compte rendue   réunion unitaire
du 10 novembre


 
 Le Front de gauche dans son ensemble est désormais calé sur son refus de poursuivre la démarche unitaire avec le NPA : fin de non recevoir contre notre amendement sur les exécutifs sans aucune discussion possible , estimant qu’il implique un « cadre stratégique différent » et une différence d’ambition pour la campagne, la leur étant de constituer des majorités avec le PS et EE. Il l’a dit clairement, voir brutalement pour certains. Il propose donc de continuer, avec le Front de Gauche, mais sans le NPA, « pour avancer vite».
Ce positionnement du F de G et notre volonté permanente de poursuivre le débat sur le fond ont fait que, contrairement à ce que nous craignions, nous n’avons pas été isolés.
Une partie des autres forces, qui se sont dites prêtes à accepter le texte du FG comme base, ne sont pas prêtes à accepter l’hégémonie et les « mauvaises manières » du F de G et voient bien que ce serait le cas en l’absence du NPA. De même, sur le programme et les conditions de participation aux exécutifs, il y a une volonté d’un réel débat qui a été systématiquement refusé par le PC. Le F de G affirme qu’il ne participera aux exécutifs que sous 3 conditions : le programme, les alliances (pas le Modem) et le rapport de force (la gagne, score à 2 chiffres). Mais refuse obstinément de dire un mot sur le programme, sur les mesures qui seraient pour eux des conditions de participation aux exécutifs.
Nous sommes aujourd’hui dans une nouvelle étape de notre démarche unitaire : Autant nous devons acter l’exclusion prononcée et assumée publiquement par le F de G à notre égard, autant nous sommes offensifs et ouverts et proposons la poursuite de la démarche à toutes les forces qui acceptent de discuter. L’unité est refusée par le F de G, parce qu’elle s’oppose à leur volonté de faire campagne pour gérer les régions avec le PS et EE, et pas seulement de voir en fin de course qui va ou ne va pas dans les exécutifs. Nous ferons tout pour qu’une autre unité, qui allie indépendance et politique de rupture soit possible.
Nous invitons donc à une réunion unitaire lundi 16 novembre.
Dans cette réunion nous portons le débat sur nos amendements ; nous revendiquons  l’héritage de la déclaration unitaire du 28 septembre ; nous proposons quelques mesures de rupture, compréhensibles largement sur lesquels nous ferons campagne et que nous sommes prêts à porter dans les conseils régionaux : les transports gratuits et 100 % publics, le refus des subventions au patronat et la récupération des aides versées aux entreprises qui licencient, un service public de la formation professionnelle et l’arrêt du financement de la formation contrôlée par le Medef, l’arrêt des fonds publics pour les lycées privés, le refus de la précarité pour les personnels des régions… C’est sur ces points clés programmatiques que s'établit notre stratégie dans les conseils régionaux y compris sur la question des exécutifs.
Notre bataille unitaire se situe désormais dans une nouvelle phase, elle n’est pas finie !
Afin de la mener publiquement nous décidons d’un tract national et d’une lettre ouverte.
La décision n’est pas arrêtée sur la question d’un meeting central RP, mais dans toutes les régions nous devons prendre des initiatives pour faire connaître nos propositions et mener le débat unitaire.




Notes détaillées sur la réunion unitaire du 10 novembre
 

 Début 18h30 - fin 22h20
environ 35 présent-e-s

Présents : GU (Gauche Unitaire), PG  (Parti de Gauche), PCF (Parti Communiste Français), Alternatifs, FASE (Fédération pour alternative sociale et écologique), NPA*, FSQP (Forum Social des Quartiers Populaires), MPEP (Mouvement Politique d'Éducation Populaire), République et Socialisme, PCOF (Parti Communiste Ouvrier de France)
*pour le NPA : Yvan, Leïla, Yann, Pierre-François, Olivier, Myriam D, Christine

Intro PG - Mélenchon
Suite à délibération interne prévue
« réunion de dernière chance » dans médias
nous devons d'être capable d'aboutir, quelque soit la forme

Coquerel
Etat des lieux des différents programme, autour texte FdG, avis vont de très positif à contient des avancées, Camarades NPA avaient CPN ce week-end, décision de faire réunion après
Autres ont eu le temps de consulter leurs instances _ quel retour des uns et des autres ?

PCOF
nous apprécions avancées du cadre unitaire
beaucoup de points sur lesquels on peut se mettre d'accord, surtout sur programme, en-dehors pas tant de divergences, chacun peut assumer sans se renier. Texte : l'unité à portée de main.
PC et NPA ont fait concessions, nous espérons que cette réunion va lever les obstacles, pour lancer rapidement la campagne, car militants sont dans attente. Que tout le monde participe sans se renier et qu'on gagne.

FSQP
Remarque : on ne reçoit pas vos déclarations, exemple pour votre manifeste. Nous pas d'exigences, concilier pour que rassemblement se fasse. Assemblée prévue 6 décembre, on est pour que l'unité reste. Si pas unité il faudra qu'on discute.
Arriver à faire en sorte que forces de gauche fassent unité, dans intérêts des quartiers populaires. Seule façon de réagir à situation, qu'il y ait gauche qui fasse unité, à nous de peser sérieusement.
Position finale le 6 décembre. Si difficultés, les faire évoluer. 1Ère fois où on peut s'engager tous.

NPA - Pierre-François
Adopté majoritairement au CPN, démarche amendement au texte du FdG, on aimerait discuter de ces amendements. On a besoin de faire CR exhaustif et précis, nous allons faire consultation du NPA, qui décidera de la politique régionale. Attention aux médias, nous concentrer sur fond politique.
Aussi conf du PCF ce week, bonnes nouvelles comme listes autonomes et moins bonnes comme en Poitou-Charentes. On rentre dans vif du sujet avec indépendance vis à vis du PS. Unité, radicalité et indépendance. Se rassembler, défendre un programme, pour l'indépendance, ce n'est pas hostilité.

Fédération
Accord pour discuter du programme. Plus rien ne s'oppose à démarrer campagne. Examiner amendements du NPA. Mais pour nous on peut rendre public notre démarche.

Alternatifs
Quelque-chose de peu explicable aux masses d'éclater le cadre pour les exécutifs. Inexplicable vis à vis des enjeux sociaux. On a avancé aussi loin et on est en passe d'éclater sur exécutifs. On ne nie pas problèmes de fond mais on a responsabilité, collectivement et chaque organisation.
Sur fond notre mandat c'est rassemblement de toute la gauche de transformation. 21 et 22 novembre nouvelle instance nationale, qui prendra en compte plutôt éléments positifs que éclatement.
2 orientations en débat et en confrontation, au sein de la gauche, accompagnement et changement radical, nous sommes dans cette dernière, avec les partenaires autour de la table.
A nous de construire le rapport de force politique. Dans texte du FdG, pour les Alternatifs, 3 points font rassemblement :
volonté de construire rassemblement large, avec listes indépendantes
fusion démocratique au 2d tour objectif qu'on se donne : changer rapports de force à gauche, rupture avec libéralisme, mettre en œuvre les éléments clés de cette plate-forme commune
_ Listes qui se retrouvent en situation de négocier, si rapport de force on va dans exécutifs
ne pas dissocier contenu et majorité avec d'autres.
Une des conditions de l'accord est que les différentes forces politiques, une fois avec élus, gardent latitude, à expliciter dans texte FdG.

République et socialisme
31 octobre déclaration de soutien au texte du FdG
NPA font propositions amendements, il faut en discuter, pour aller plus loin et aller vite.
Sur conditions, pas utile de continuer réunion si pas capable d'appliquer stratégie et programme.

MPEP
Accord avec positions FdG.
Prend acte de la position du NPA, en désaccord, essentiellement sur exécutifs.
Est-ce que conditions à participer aux exécutifs c'est si gauche radicale est majoritaire.
Nous mettre d'accord sur manière de trancher désaccords _ séparation ? Ou existe-t-il des marges de négociations ? Quels délais ? Combien de temps on se donne ?
Être capable de trancher nos divergences, attention que, in fine, chacun prépare sa campagne dans son coin.

    Fin tour de table

PG – Coquerel
Nous n'avons pas tout le temps devant nous.
Exemple Europe Écologie se met en place, comme nouvelle offre à gauche.
Nous allons perdre en identification. Beaucoup de réunions, sur stratégie, avec texte pour trouver équilibre.
Nouvelle étape nécessaire c'est discuter programme. Clarifier le débat.
Besoin d'un contrat de rassemblement. Quelles modalités ? Entre forces du FdG et autres forces sur les listes, trouver une appellation.
Texte proposé par le NPA, à partir du FdG, donc on peut y arriver. Même si un point pose problème; montre quand-même qu'on peut s'entendre.
Sur les amendements, il y a problème sur exécutifs dans cadres uniquement où nous serons majoritaires. Il faut espoir au départ. Si on veut gérer les régions, c'est avec l'idée qu'on peut bousculer les scores dans les régions. Force qui a pour ambition de changer la donne et s'en donne les moyens.
Texte fait que nous avouons notre faiblesse. Dès ces élections, marquer des points, nous avons rapport de force sociologique.

PC – Francis Parny
PC partage à 100% paroles des Alternatifs. Répondre à sollicitations des lecteurs de gauche _ espoir que leur vie change. Rassembler tous ceux qui veulent changer société.
Besoin de clarté, quelle ambition pour projet alternatif : changer de pouvoir et de politique.
On sent commencer cette dynamique, dans les conférences régionales. Porter ambition de toute la gauche. Oui Poitou-Charentes mais aussi autres dynamiques.
Texte du FdG accords avec ce texte, on s'en félicite. Tentative de trouver point d'équilibre sur exécutifs.
On examine conditions sur lesquelles on peut aller dans exécutifs. Différent d'un texte qui donne des conditions si exécutifs dominés par tel ou tel.
Partie des amendements du NPA est une fin de non-recevoir.
FdG existe, versé au panier commun, atout pour rassemblement. Faut construire une structure de suivie de la campagne pour place à chaque partenaire. Commencer la campagne ensemble.

Gauche unitaire - Picquet
Je partage FdG et PC. Comme l'a dit QP, il faut une vraie gauche. Écrasante majorité des conférences régionales du PC pour listes indépendantes du PS et Europe Écologie.
Sommes-nous tous dans une volonté de rassemblement ? Quel programme ? Rien n'interdit de faire listes communes. Question de la démarche poursuivie à vérifier.
NPA : problème porte sur logique conquérante _ que nos listes bouleversent la donne au sein de la gauche. Si nous ne sommes pas dans cette volonté, abstention et mécontentement dans Europe Écologie. Aller dans exécutifs.
Que chacune des organisations décide de son positionnement. Même cadre politique n'empêche pas au soir du 1er tour de décider si conditions réunies ou pas.

FSQP
On perd du temps. On ne pose pas de conditions.
On n'a pas de stratégie particulière.
Qui est à la tête des régions : la gauche, ça n'a pas changé grand-chose.
Si ce soir ça ne se décide pas, on verra le 6 décembre.

NPA - Pierre-François
Politique du NPA c'est quand NPA aura voté, du 30 novembre au 6 décembre. 7 décembre on connait politique du NPA. C'est démocratique.
Que positions soient connues avant, diversités au sein du NPA, laisser aux militants d'avoir lecture.
On présente amendements, vous n'êtes pas obligés de répondre ce soir, on n'est pas ultimatiste.
On rentre dans ces amendements.
Voir sens donné :
1ère partie : suppression des références au FdG, on suppose que ce sera accepté. Bases politiques d'un accord avec l'ensemble des forces politiques.
Ajout : partie nationale, reprend phrases déjà échangées entre nous, positionnement national, politique générale
programme régional : lien entre programme et participation aux exécutifs. Programme est position politique clé car éclaire dernière phrase. On se présente pour quoi ? Politiques différentes, les discuter. Alternatives , ruptures à ce qui s'est fait.
(présentation amendements...)
Discuter des fusions démocratiques : mettre clairement pas avec le Modem _ accord (car majorités   municipales Modem-PS-PC)
« Exécutifs dominés par PS et Europe Écologie » cœur du sujet c'est est-ce qu'on peut mener politiques de rupture dans exécutifs où libéraux et anti-libéraux
Pense-t-on tous ici que le PS et Europe Écologie mènent des politiques libérales.
Cet engagement politique ne devrait donc pas poser problème.
Pas de mauvais procès à faire au NPA. Pour nous elle est un compromis. Pourquoi cette phrase, qui est une concession que nous faisons.
PS et Europe Écologie peuvent mener politiques anti-libérales ? Démonstration à faire.
Blocage politique est entre partisans gestion et partisans de l'indépendance.
Nous attendons réponses politiques sur nos propositions. Pour prendre position définitive début décembre.

Fédération - Cour-Salies
On pense que cadre unitaire est possible
9 points à voir
Rien à corriger sur texte FdG pour Modem
Exécutifs, on peut bousculer de l'intérieur.
Nous ne savons pas comment seront discuter les exécutifs. Les verts ne glissent pas tous vers le libéralisme. Il y aura des élections, on ne saura pas qui est élu. Un groupe n'est pas tout ou rien, participation ou non. Réalité de l'orientation nationale du PS et des Verts à discuter avec précisions.
Des régions où PS plutôt à gauche. Pas de règle générale.
Poitou : vote n'est pas terminé. Attendons de voir. Accord national n'est pas conditionné à ce que chacune des régions s'y engagent. Des exceptions ne nous arrêterons pas.

MPEP - Nikonoff
Dernier amendement du NPA fait blocage.
Dans exécutifs politiques libérale et anti-libérales. Dans les régions il y a les 2. On peut faire l'un ou l'autre. Position unique ne correspond pas à la réalité.
Travailler sur posture à adopter dans les exécutifs. Antécédents fâcheux. Historique fâcheux. Comment gère-t-on la contradiction. Difficulté être dans institution sans se faire absorber.
Attendons consultation du NPA. En attendant travaillons sur programme, groupes de travail ?
Quelle posture dans les exécutifs.

PdG - Coquerel
Nous considérons qu'il y a des avancées de la part du NPA. Cadre différent des Européennes. Situation sociale s'est aggravée.
Demande d'unité. Crise. PS au lieu de répondre sur bases de gauche, font possibilité d'alliances avec le Modem, des primaires.
On a conscience qu'il faut faire quelque-chose, on espère un score à 2 chiffres.
Ne pas aller chercher dans passé des uns et des autres les historiques, comme pour le Modem.
Reste question, portes sont ouvertes d'ici la consultation.
Texte officiel du NPA : 2 gauches, il ne peut pas y avoir dans même exécutif, PS-Europe écologie et gauche radicale. Est-ce que oui ou non on part avec idée de bouger gauche, on vit ce qu'on fait si majorité PS-Europe Écologie.
On veut gérer régions, il faut rapport de force, des mesures phares.

FFSQP – Samir (nom ?)
Si vous lancez campagne ce soir, est-ce que cela veut dire que vous lancez campagne entre vous ? Est-ce que vous vous êtes mis d'accord ? Que veut dire : porte reste grande ouverte ? Est-ce que FSQP est faire-valoir ?
Respecter temps de la consultation.
On ne peut pas prendre décisions pour nos camarades. Vous commencez, au nom de qui ?
(Front de Gauche élargi)

Alternatifs - Boilaroussi
Vous dites  : quand vous serez convertis, vous rejoindrez le FdG. Nous, nous avons une réunion les  21-22 novembre.
Nous avons à consulter nos adhérents.

PC – Parny
Discussion progresse. Interventions qui disent que texte du FdG répond aux questions Stratégiques du NPA. Nous voulons poursuivre sur la base du texte du FdG, ouvert à tout moment. Avancer ne veut pas dire avancer tout seul.
Nous voulons poursuivre sur la base du FdG à tous ceux qui le souhaitent. Faut aller de l'avant.

GU – Faradji
Proposition du FdG, ont fait effort pour texte commun.
Organisations qui redisent leur accord.
Réponse du NPA n'est pas positive et remet en cause le texte et l'accord des partenaires.
1 mois pour réponse du NPA. On ne peut pas rester suspendu plus longtemps. Des gens ont fait un accord et ne peuvent plus attendre. Il faut discuter du nom, du profil, du programme, que tous ceux qui sont d'accord avec FdG viennent, porte est ouverte.

NPA - Olivier
Ce soir ce n'est pas FdG qui convoque ses partenaires. C'est réunion de toutes les composantes. Dans une réunion on ne parle pas à la place des autres.
On est tous unitaire. Si pas d'unité échec pour tous.
On a mis de côté les bilans. Et pourtant gauche plurielle pour nous c'est la catastrophe.
On fait des concessions car on a envie d'aboutir.
Offre PC, on l'a dit n'est pas acceptable.
Si uniquement offre d'élargir FdG ce n'est pas très positif.
Sur la question de faire des majorités de gestion, on fait des concessions
Texte, déclaration est une base de discussion
si ce soir vous commencez campagne, dites-le nous, ou est-ce que plutôt on essaie d'aboutir dans les délais des uns des autres

A discuter :
le programme en général
quelles sont les conditions ? Les 3 ou 4 points à appliquer, faut-il aller dans les exécutifs pour les faire ?
L'expression de la porte ouverte ce n'est pas élégant

FSQP – ? (femme)
Ce n'est pas élégant. On a l'impression que les dés sont jetés.
On nous sommes de commencer, le programme n'est pas fait, le discours commun n'est pas fait. Il y a un problème. Soit vous nous imposez vos conditions, soit on se retranche avec NPA. Position de rupture de contrat. Manque de respect.
Programme n'est pas établit, pas de stratégie commune, c'est une politique de sabotage.

Fédération – Cours-Salies
Que base d'accords soit suffisante pour poursuivre.
Offre de changer le nom. Avancer là-dessus. Formuler les propositions de nom.
Nous avons traité 9 points.
Commencer les axes de campagne
nous avons besoin d'une réponse sur les exécutifs
examinons les désaccords
Décider si on précise le nom, le logo, un début de programme, un délai cours pour les proposer
Démarrer travail concret
4 fois les même discours ça suffit

Fédération – Autain
Attente _ démarrer
Texte FdG comme point d'équilibre, pour NPA non, travaillons sur texte pour que NPA continue.
Acter les amendements qui ne posent pas problème.
Dégager quelques propositions phares comme Die Linke, dans les régions, pour avoir des propositions, s'incarner, comme pour les Verts en ce moment.
 Comment ne pas trainer et entendre FSQP et NPA. Dire qu'on est dans cette démarche. Dire qu'on ne discute pas en l'air. Enlever dans le texte pour les exécutifs, « PS et Europe Écologie », ne laisser que « politiques d'adaptation ».

FSQP
Non, on ne s'engage sur rien.

MPEP
Démarche de discussion et pas encore contrat. Donc pas de trahison. Continuer à se parler, et pas qu'en bilatérale, car forces ne pèsent pas toutes autant. Continuer réunions communes.
Attendre les décisions.
Plus nous aurons avancer, plus nous formulerons points de désaccords, et organisations auront éléments pour se prononcer.
On continue sur programme, envisager ce que serait une campagne communes. Donner signes à l'extérieur.
5, 6 mesures phares pour avoir socle commun.

Alternatifs – Nathalie
Dégager points phares, peuvent régler question des exécutifs
Consultation des adhérents si conditions changent.

PG – Mélenchon
On sait que ça pourrait ne pas aboutir.
Chacun prend librement sa décision, les communistes n'ont pas fini. Personne ne prend décision au nom de tout le monde, ni à notre place.
(discours...on ne va pas effacer tous les problèmes...on construit processus... réalités différentes, points sur lesquels on ne cèdera jamais...)
FdG n'a jamais dit que ça s'appellerait le FdG. Texte sera celui de tous ceux qui sont là.
Mais nous on continue à s'appeler FdG et ce n'est pas négociable, avec permanents...
Une étape à franchir, s'entendre sur ce point pour sortir de l'impasse :
question des exécutifs
certains sont prêts à y aller sous conditions : programme, rapport de force et alliance
Il fait aller chercher des électeurs
Moi si je n'ai pas envie d'aller dans un exécutif je n'y va pas.
Prévenir nos électeurs que peut-être on y ira sous ces conditions
On vous prévient, Europe écologie, ne comptez pas sur nous !
Évaluation des conditions : certains peuvent y aller, d'autres noms, et électeurs apprécieront et jugerons, puisque cantonales après. Ceux qui auront trahie seront punis.
 Est-ce que vous êtes d'accord sur cette question des exécutifs ? Car nous on ne s'engage pas dans une campagne si on doit mettre qu'on ne doit pas participer aux exécutifs.
On va s'entendre super vite sur les programmes, c'est ce qui nous rapproche.
Sur cette question il faut trancher.
Nous le FdG on va continuer à travailler.

NPA – Pierre-François
On a compris que méthode de travail : texte fixé et on attend vote NPA.
Convoquons réunion de travail pour discuter des amendements.
Consultation interne se fasse sur choix les plus clairs possibles.
Conditions exécutifs sur points clés du programme : lesquels ?
2 types de mesures : mesurettes ou politiques de rupture. Faut en discuter.
Gratuité des transports : sociale et écologique. Où est le problème ?
Nous les avons lister dans notre texte.
Quelles sont les grandes mesures de rupture, qui conditionnent notre politique au 2d tour.
Ce qu'on va soumettre au vote c'est aussi résultat de ce soir. Au plus près du réel.
Capacités des uns et des autres à nous répondre est déterminante pour le vote du NPA.
A moins que ce ne soit campagne commence et si militants du NPA votent bien on ouvre la porte.
Tête de liste a pouvoir important. On ne peut renvoyer région par région. Question fait partie des accords nationaux _ se mettre d'accord là-dessus
 Demande d'explication sur désaccords sur phrase des exécutifs où PS et Europe Écologie mènent politiques d'adaptation...

GU – Picquet
Il est réglé dans texte du FdG que ce n'est pas une campagne FdG.
Il n'y aura pas des strapontins et des fauteuils...
On exclue devant l'électorat de gérer dans les régions...
La logique de vos amendements est contradictoire avec le FdG.

PCOF
Nous prenons en compte que le NPA propose de ne pas accepter de se restreindre au seul cadre  régional.
Si accord politique ici ne se traduit pas par mobilisations c'est du pipeau !
Que processus de décision continue pour aboutir à position commune.
Pas de complexe de petit parti, chacun apporte. Travailler sur éléments.
Que les instances aient tous les éléments pour prendre leurs décisions.

PC – Brigitte Dionnet
Que NPA fasse effort de clarté, quel est notre objectif politique. Les conditions sont claires. C'est pas l'offre du PC qui est discutée mais du FdG.
Est-ce que oui ou non pour ces élections on veut conquérir, que des majorités se dégagent dans les régions.
Pour nous ce ne sera pas « jamais avec le PS ».
On veut gagner ces élections ou on veut témoigner ?

(pause dans la prise de notes)

PG – Coquerel
Nous n'acceptons pas amendement exécutif, on ne peut pas l'intégrer.
Nous ne sommes pas dans cette position.
PS qu'on arriverait à faire bouger, par rapport de force
Si on fait sans PS et Verts on n'aura jamais majorité
Ê tes-vous prêt à enlever amendement ? Peut-on l'enlever ? Et avancer sur texte FdG
Si question c'est mesures phares on veut bien les définir, pour nous ça va avec non acceptation de votre amendement. Les militants du NPA peuvent voter sur texte du FdG.

Alternatifs - JJ Boilaroussie
Ne pas découpler question des exécutifs des contenus. On a beaucoup entendu à gauche on fera des politiques de transformation. Si ce couplage est réalisé. Pour nous issue possible, points clé de politique de transformation dans les régions, si peuvent être mis en œuvre on participe à gestion, si appliqués, on est d'accord. Mais faut faire politique offensive. Les élus de la gauche radicale s'engagent et les appliquent si possible. Question de la démarcation du PS ne peut pas marcher vis à vis de la population et honnêteté de ne pas rentrer dans gestion si points ne sont pas acquis.

NPA – Olivier
Propose qu'il y ait réunion pour discuter des amendements des uns et des autres.
On entend que amendements ne vous plaisent pas. Si texte n'est pas amendable il faut nous le dire.
Quelles mesures ? Car mesures peuvent être revues à la baisse en accord avec le PS.
On a déjà dit, en septembre, que NPA ne participerait pas avec majorité PS.
Mais on se voit faire campagne avec d'autres qui ne sont pas d'accord.
On veut discuter contenu.
On respecte les différentes identités.
Dire il ne reste plus qu'un point c'est que NPA change d'identité, ce n'est pas possible.
(intervention PC pour dire on n'attendra pas)
Au plus vite c'est urgence sociale, se donne-t-on les moyens de dénouer ou pas ?
Chercher une solution, faire réunion restreinte, pour sortir éléments clés.

PC – Francis Parny
2 propositions faites qui font différences d'ambitions : ambition majoritaire ou constituer opposition radicale de gauche. Et ne sont pas conciliables. Nous faisons une réunion où nous invitons les autres.
Ne pas désespérer la population, mais aller gérer les régions.
Le texte n'est pas amendable.

NPA - Pierre-François
Nous faisons à toutes et tous une proposition de réunion de travail à partir de nos amendements pour les discuter.

Nikonoff
On propose double pédalage : faire les 2 en simultané.

FSQP
Quand PS a majorité nous laisse des miettes. Quand rapport de force comment discute-t-on ?
Le PS travaille avec le Modem.
On voit soir du 1er tour, faire rapport de force. On y va pour être devant eux.

Alternatifs – Mérieux puis Vincent puis Cours-Salies
Quels sont les points forts des programmes qui justifieraient une participation aux exécutifs.
Issue reste possible malgré affrontement sur gestion.
- Avoir des attitudes différentes sur qui y va et qui n'y va pas, in fine.
Ok pour ne pas reprendre références au FdG, donc texte est amendable.
Si on doit continuer, c'est sur précisions et pas campagne publique.
Pas la même chose de travailler à campagne que de sortir intitulé publique.
Conditions sont pertinentes pour nous tous et pas que pour NPA
- derrière amendement NPA il y a mesures petites et rétrécissables pour accord de gestion. Ne pas avoir de discours contradictoire pendant la campagne.
Nous ferons campagne avec le regroupement le plus large

PG - Coquerel
Amendements du NPA sont les seuls amendements. Discuter de ce texte est une avancée.
On ne partira pas dans la campagne avec ce point là.
Au soir du 1er tour, personne ne sera forcé d'y aller. Pas la même chose que de dire que certains iront et pas d'autres.
On part tous avec idée que nous voulons une majorité pour appliquer nos mesures
Idée que si on n'est pas en tête on ne sera pas en position d'appliquer nos mesures. Si on n'y arrive pas au bout d'un an on démissionne.
On ne peut pas accepter cet amendement

NPA - Olivier
Ê tre clair, notre position n'est pas résumée dans cet amendement
Faire une nouvelle réunion pour discuter d'amendement et de contenu

Coquerel
Nous n'acceptons pas cet amendement

Olivier
Vous pouvez ne pas accepter cet amendement et en même temps avoir réunions pour trouver solutions

Parny
Nous ne sommes pas d'accord, nous affirmons une ambition pour gérer régions autrement
Assumons cette différence

Coquerel
Peut-être que vous allez revenir avec une autre phrase la semaine prochaine
Vous dites : On se doit de garantir d'appliquer notre politique et pas une politique différente.
Vous voulez avancer sur mesures.
Nous on propose une réunion sur notre texte, nous nous engageons à participer aux gestions pour ces mesures phares.
Et pas avec cette phrase.

Pierre-François
On reste dans processus de travail, tu dis non, mais nous on reste dans processus de travail.
Revient à dire que vous convoquez réunion sans le NPA
Nous vous répondons par une réunion de travail, à partir de nos amendements, mais pour trouver une solution commune
Cette proposition s'adresse à tout le monde
Pour trouver solution, à partir du texte du FdG, et avec nos amendements
Gens qui cherchent à provoquer les ruptures, alors qu'aucune raison de les provoquer maintenant

Coquerel
Vous maintenez votre ligne straégique
Tous les organisations qui souhaitent amender ce texte, y compris NPA, mais nous n'acceptons pas cette formule,

Olivier
Une composante de la réunion n'est pas d'accord avec amendement en l'état, or nous ne l'imposons pas

Picquet
Il n'y aura pas de réunion à partir des amendements du NPA.

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 11:59
Compte-rendu de la rencontre unitaire du 2 novembre.

 Présents. NPA, PCF, Parti de gauche, La fédération, Alternatifs, PCOF, FSQP, M'PEP, République et socialisme.

Suite à la réunion de mercredi dernier, la rencontre du 2 novembre avait pour objectif d'aborder les questions de programme.

La réunion se tenant dans les locaux du NPA, l'introduction a été faite par le NPA  sur la base du texte « Projet d'accord unitaire pour les élections régionales » que nous avions envoyé aux autres forces présentes aux réunions et communiqué à l'ensemble des comités du NPA. Notre philosophie concernant le programme étant d'avancer des mesures concrètes de rupture s'inscrivant dans les compétences  des conseils régionaux tout en affirmant un profil politique national.

Un tour de table de l'ensemble des organisations présentes s'en est suivi. De fait c'est plutôt sur des considérations générales que sur des points précis qu'ont eu lieu la majeure partie des interventions. De fait les seules contributions écrites Sur le programme sont celle du NPA et du Parti de gauche.

Pour certains c'est un accord sur les principes généraux dont il était question plutôt que sur des éléments précis de ce qui pourrait être un programme de rupture qui a été avancé.

La nécessaire articulation avec les mobilisations et les luttes a été posées par plusieurs intervenants.

Le PC qui était représenté par une seule personne, par ailleurs partie avant la fin, a tenu à rappeler que pour eux, la question du programme ne pouvait se discuter que si on s'était mis d'accord sur les objectifs politiques de l'accord national et que le programme était juste une question de travail.

Si le point d'accord est la nécessité  de partir des intérêts des classes populaires  pour élaborer une politique régionale se situant en rupture avec le libéralisme, des divergences sont apparues , notamment avec le front de gauche sur la question de l'aide aux entreprises ( ne sont pas pour les supprimer mais les conditionner soit au statut des salariés ou au fait qu'il créé des emplois) sur la gratuité des transports.

Le M'PEP et le FSQP ont avancé des propositions plus concrètes sur des éléments de programme comme la question des marchés publics , de la gestion des lycées ( suppression de prestataires privés pour les cantines par exemple) ou du logement.

Par contre un accord s'est dégagé sur la mise en place d’un service public bancaire, sur la nécessité de mettre en avant les services publics, de s'engager dans une résistance pour ne pas appliquer les directives européennes.

De fait, l'impression est qu'une partie des composantes attend la réunion du 10 novembre et ce qui va ressortir du CPN du NPA.

Le NPA  a rappelé sa disponibilité pour un accord national en précisant que sur la politique régionale, des élus se situant réellement dans une rupture avec le libéralisme et son accompagnement social doivent constituer un bouclier contre les politiques du gouvernement et du patronat. 

La délégation : Anne, Christine, Fred.

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 01:50

Compte-rendu de la réunion unitaire du 28 octobre 2009.

 

La réunion a débuté par la présentation d’une déclaration du Front de gauche. Elle a de fait constitué la base de discussion de la soirée, mettant de côté l’offre politique du PC et notre proposition alternative. De fait, elle rouvrait la discussion.

 

Cette déclaration constitue à différents égards un élément nouveau et que nous avons apprécié positivement :

- elle acte le fait que le cadre unitaire ne pourra être le Front de gauche malgré l’insistance du PC sur la nécessité « de l’élargissement du Front de gauche »

- elle ne met plus de conditions de réalisation à un accord national

- elle affirme deux fois l’existence de conditions (à déterminer) pour participer aux exécutifs

 

L’ensemble des forces présentes, hors du Front de gauche, ont fait le même constat : le texte comporte à la fois des avancées par rapport au texte adopté par le CN du PCF et des points à préciser, notamment sur la nature des conditions de participation aux exécutifs. De ce fait, la discussion s’est finalement recentrée sur les points essentiels, notamment la nécessité de discuter au plus vite des contenus. La réunion du 2 novembre sera la première sur ce sujet.

Le contenu de cette réunion est le résultat d’un compromis : les différentes composantes du FdG voulaient la reporter à après notre CPN, nous voulions la maintenir pour commencer à définir les grandes lignes du programme.  Les autres composantes étant d’accord avec nous, il y a eu un compromis sur la tenue d’une réunion exploratoire sur le contenu et le programme.

Le refus du FdG à engager cette discussion avant que ne soit ou pas accepté ce qu’ils appellent la stratégie, c'est-à-dire l’objectif d’aboutir à des majorités de toute la gauche, souligne leur contradiction. Ils parlent de programme de rupture mais voudraient le défendre avec des forces explicitement libérales, le PS et les Verts.

C’est ce sur quoi il nous faut porter la discussion, le lien entre les alliances et le programme.  Ce programme ne peut pas être que régional et « applicable dans le champ de compétence des régions » comme il est écrit dans la déclaration du FdeG. De fait, dans la discussion le F de G place la recherche de majorité de toute la gauche avant la question du programme. Nous discutons, nous des alliances en fonction du programme, des exigences des classes populaires face à la crise comme cela était dit dans la première déclaration commune.

 

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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 12:02
NPA

Compte rendu de la session du conseil régional 22 et 23 octobre 2009

Cette session a été l’occasion de débattre de divers dossiers :

1) Orientations budgétaires (le vote du budget en lui-même interviendra le mois prochain). JJ Queyranne s’est une nouvelle fois beaucoup plaint du désengagement de l’état, de la suppression de la TP etc… qui effectivement plombe les finances des collectivités locales. Mais ce qui est clair aussi, c’est que rien n’est fait au niveau des conseils régionaux pour engager le bras de fer avec le gouvernement pour créer un vrai rapport de forces. Bien évidemment, JJQ a défendu son bilan, en particulier en matière économique dans un contexte de crise. Cela se traduit part :
  un soutien massif aux entreprises par des aides en tout genre (soutien à l’internationalisation des PME, aux pôles de compétitivité, prêts directs, garanties d’emprunt etc, etc…)
 développement de l’apprentissage, si cher à Queyranne (objectifs : 50 000 apprentis en 2010)
 Adaptation des formations aux exigences patronales ;
 Renforcement des PPP (Partenariat Public Privé) en matière notamment d’innovation ;
  action « contra-cyclique » ( ???!!!) pour accélérer les investissements de la région. A côté de ça, des choses plutôt positives concernant les lycées (quoique les lycées privés seront cette année encore très bien dotés puisque la région va bien au-delà du minimum que prévoit la loi. Autre point positif concernant les transports par le biais d’une politique assez volontariste qui s’est traduit ces quatre dernières années par une augmentation de 40 % de la fréquentation des TER par ex).
 
2) Dotations pour les lycées publics 5 % d’augmentation cette année pour les lycées (on passe de 54 à 57 millions d’Euros). Une augmentation de la dotation pour les lycées publics doit toujours être accueillie positivement, même si on peut regretter que, cette année encore, les crédits pédagogiques n’aient pas été revalorisés.
 
3) Euronews Rappel du dossier : Queyranne nous a proposé : - « d’approuver un contrat de partenariat entre la région et Euronews pour accompagner la nouvelle implantation d’Euronews à Lyon et assurer la promotion de la région à l’international » ; - de faire rentrer la région dans le capital d’Euronews à hauteur de 600 000 Euros (supposant donc un décret en conseil d’état). Ce qu’il faut savoir : Au lancement d’Euronews, société anonyme, (dont le siège se situe pour l’instant à Ecully-69), la communauté d’agglo lyonnaise, le conseil général du Rhône et le conseil régional Rhône-Alpes avait accordé un prêt d’un total de 1,8 millions d’Euros (600 000 Euros pour la région), devant être remboursés par la chaîne en 2011 et 2012. Le directeur de la chaîne, qui souhaite un « redéploiement immobilier » pour engager « une nouvelle phase de croissance », a demandé à Queyranne de transformer la dette en augmentation de capital, la région devenant alors actionnaire de la chaîne. Argument défendu par Queyranne : l’entrée dans le capital permettra au conseil régional de siéger dans le C.A. de la chaîne et « d’ancrer plus solidement Euronews à Lyon » car il avait été question il y a quelques années qu’elle s’implante à Bruxelles. Il faut savoir que cette chaîne bénéficie en plus d’achats publicitaires de la part des collectivités (140 000 Euros pour la région en 2008), tout ça pour vanter l’ « attractivité » et « assurer le rayonnement de Rhône-Alpes à l’international ». A cela s’ajoutera une gratuité du loyer durant deux ans. Bref, un total de près de 6 millions d’Euros financés par la région…
Votre contre des Verts, du FN et de moi-même. Le groupe PGA s’est abstenu. PS, PC, PRG, ont voté pour.

4) Vœu BDS Je défendais initialement un vœu sur la campagne BDS avec les élus du groupe « Parti de Gauche et Apparentés ». Le groupe des Verts a souhaité se joindre au vœu et nous sommes parvenus à une rédaction commune : Le Conseil Régional : - Rappelle son attachement à l’existence de deux Etats viables, Israélien et Palestinien, dans des frontières reconnues et sûres et demande l’application de toutes les résolutions de l’ONU afférentes à l’avenir des deux peuples. - Mandate l’exécutif pour soutenir la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanction), appelant au boycott des produits provenant d’Israël, notamment dans le cadre des marchés qu’il serait amené à conclure et de n’octroyer aucune aide à des entreprises tirant profit de l occupation et de la colonisation. - Demande à l’exécutif de rompre toute relation avec tout organisme soutenant l’occupation et la colonisation. Le président de la région, hostile à tout débat sur la question palestinienne, s’est arrangé pour faire traîner les discussions sur les rapports qui précédaient les vœux, y compris en n’hésitant pas à donner à de multiples reprises la parole au groupe UMP sur un même dossier. Il s’est ensuite arrangé avec les élus du groupe du Modem pour qu’ils demandent une suspension de séance de 15 mns, suspension qui a duré près d’½ heure… La séance a donc repris. Queyranne a fait voter les vœux de l’exécutif et a clos la séance en prétextant que le temps nécessaire pour examiner les vœux suivants n’était pas suffisant, sachant par ailleurs qu’il avait classé le nôtre en avant dernière position, après 10 autres… ----------------
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