Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 15:53

samedi 3 octobre

Le gouvernement a décidé de passer en force et veut faire adopter Il s’agit du premier pas vers la privatisation du serviceC’est pourquoi

Le gouvernement a décidé de passer en force et veut faire adopter par le Parlement un projet de loi transformant La Poste en société anonyme public postal.
Alors que l’avenir du service public concerne tous lescitoyens, Nicolas Sarkozy refuse d'organiser un référendum et veut changer le statut de La Poste par voie parlementaire.

le Comité national contre la privatisation de La Poste organise une votation citoyenne le 3 octobre.


Il s’agit du premier pas vers la privatisation du service



Large unité
contre la privatisation

constitué il y a plus d’un an pour refuser la privatisation de La

Poste.

Au sein de La Poste, tous les syndicats refusent la privatisation et

devraient appeler à une nouvelle grève au mois de septembre.

Regroupant plus de 50 organisations,partis politiques,associations et

organisations syndicales, le Comité national contre la privatisation de La Poste s’est fixé comme objectif l’obtention d’un référendum sur

l’avenir du service public postal.

Devant le refus du gouvernement, il a été décidé d’organiser une consultation populaire sur le sujet.


Le gouvernement a décidé de présenter,
lors de la session parlementaire qui s’ouvrira à la rentrée, un projet de loi transformant La Poste en société anonyme (SA). Ce projet a pour objectif affiché de permettre à La Poste de se doter de financements à la hauteur de trois milliards d’euros afin de pouvoir poursuivre sa « croissance

organique ». Ces capitaux lui seraient apportés par la Caisse des dépôts et consignations (CDC) qui rentrerait dans son capital, La Poste restant dans ce schéma « 100 % publique ».


Ce projet est particulièrement hypocrite.
Comme l’ont montré les

exemples d’autres entreprises publiques comme France Télécom,

EDF ou GDF, la transformation en SA n’est que le premier pas vers la

privatisation de l’entreprise. Non seulement le passage en SA fait passer La Poste du statut d’une entreprise de droit public à une entreprise de droit privé, mais il permet ensuite l’introduction

de capitaux privés et la cotation en Bourse comme cela s’est fait

pour d’autres entreprises publiques.

Les dirigeants de La Poste ont d’ailleurs vendu la mèche en indiquant

que le plan de croissance de La Poste qu’ils ont concocté nécessite un financement à la hauteur de 6 milliards d’euros. D’où viendront donc les 3 milliards manquants ? Gageons que l’on nous expliquera rapidement qu’il faudra bien faire appel à des capitaux privés !


Projet du gouvernement : l’hypocrisie règne en maître !

L’exemple d’EDF-GDF et de France Télécom Le sort d’EDF et de GDF a été bouclé en deux étapes. La loi de 2004 transforme EDF et GDF en sociétés dont l’Etat détient plus de 70 % du capital. Nicolas

Sarkozy, alors ministre du budget, affirme haut et fort que “EDF-GDF ne sera pas privatisé, en revanche, nous devons changer, pour l’adapter, le statut de ces grandes entreprises pour leur donner les moyens de développement dont elles ont besoin”. EDF et GDF sont côtées en Bourse. La loi de 2006 permet de faire passer

la participation de l’Etat dans le capital de GDF à un un tiers, condition de la fusion avec Suez. France Télécom est transformée en société anonyme en 1996. La part de l’Etat baisse progressivement pour atteindre 27 % du capital et France Télécom s’est totalement transformée en une multinationale prédatrice.

Partager cet article
Repost0
7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 14:51
 
Communiqué du collectif « Nous ne paierons pas pour leurs crises » du 3 avril 2009


La réunion du G20 de Londres ce jeudi 2 avril a accouché, comme nous le redoutions, de conclusions symboliques qui vont à l’encontre de la nouvelle dynamique globale souhaitée par les opinions publiques du monde entier.


De manière évidente les chefs d’Etats et de gouvernements des 20 pays considérés comme les plus puissants ont choisi, à travers leur déclaration finale, de relégitimer un système pourtant en crise structurelle et de renforcer le rôle de ses institutions les plus contestées.


FMI, Banque Mondiale, OMC et Forum de stabilité financière : à travers ses 1 100 milliards, le G20 a choisi de structurer sa réponse à la crise autour de 4 institutions dont les politiques sont de longue date dénoncées par la société civile pour leur impact négatif sur le développement et l’accès aux droits des populations du monde entier.


En accordant au FMI et à la Banque mondiale la responsabilité d’assurer les opérations de crédit aux pays violemment frappés par la crise (allant jusqu’à décider une augmentation de 750 milliards de dollars des ressources du FMI), le G20 remet en selle deux institutions largement discréditées par les échecs de leurs politiques, et qui, il y a encore moins d’un an, concentraient les critiques de toute la communauté internationale.

Cette réhabilitation s’opère sans engagements satisfaisants quant à leur réforme interne ou au changement de cap de leur politique, ni leur intégration dans le cadre institutionnel et légal du système des Nations Unies.


Le commerce international est présenté comme la première source de création de richesses et de relance économique, en dépit des impasses évidentes auxquelles a conduit la libéralisation des échanges et la globalisation effrénée des marchés.

La responsabilité des accords de libre-échange dans la dérégulation financière et la multiplication des produits et des pratiques spéculatives à risque n’est nullement remise en cause.

Le G20 n’offre aucun engagement précis quant à mettre fin à la dictature des marchés financiers, via des instruments de contrôle public et de régulation drastiques. Les banques et établissements financiers devront être sauvés par tous les moyens, au prix du financement public, sans aucune contrepartie garantie aux populations (crédit, services bancaires…) et sans même que leur nationalisation n’ait été suggérée.


Aucune mesure d’interdiction de la spéculation sur les matières premières n’est par exemple envisagée.
La mise en liste noire des territoires non-coopératifs sur le plan bancaire et fiscal ne répond pas aux exigences citoyennes, qui souhaitaient voir bannie, au moins de la part des pays du G20 et de leurs grandes entreprises, toute forme de domiciliation ou de transit de leurs actifs via des paradis fiscaux.

Les mots d’ordre généraux sur le besoin d’une surveillance accrue et de meilleures régulations des agences de notation, des institutions bancaires et des acteurs financiers resteront à coup sûr lettre morte.


On se souvient qu’à l’issue de la crise asiatique à la fin des années 90, des mesures de protection inédites de leur marché interne avaient été introduites dans de nombreux pays ouverts à la libéralisation financière ; par la suite, celles-ci ont été allègrement démantelées sous la pression des Etats européens et des Etats-Unis, notamment dans le cadre de négociations commerciales régionales et bilatérales.


Enfin les engagements relatifs à la lutte contre les inégalités sociales, la création d’emplois et la protection durable des écosystèmes ne sont assortis d’aucun moyen spécifique. Ils font l’objet de paragraphes aussi généraux que marginaux : ni nouveaux instruments de redistribution, ni investissements massifs dans une économie verte et créatrice d’emplois décents et justement rémunérés.


Le G20 n’apporte aucune proposition pour créer de nouveaux instruments au service d’une autre mondialisation écologique et solidaire, tels que les taxes globales écologiques et sur les transactions financières.

Le G20 est muet sur la reconnaissance et la promotion de biens publics mondiaux tels que la santé, l’eau, l’éducation et le savoir, indispensables pour reconstruire la mondialisation sur de nouvelles bases.


Tous, organisations de solidarité internationale, syndicats, associations de protection de l’environnement ou de défense des droits, nous savons que les mêmes politiques conduites par les mêmes acteurs conduiront aux mêmes effets : des inégalités croissantes et la précarisation des « non-riches », la ponction systématique des ressources naturelles et la dégradation des équilibres écologiques, la dégradation des solidarités et des protections sociales et la concentration des pouvoirs économiques aux mains d’une poignée de multinationales exclusivement soucieuses de protéger les intérêts de leurs élites.

Le monde de solidarité, de paix et de justice sociale voulu par notre collectif, rassemblé sous la bannière « Nous ne paierons pas leurs crises », n’a pas été esquissé à Londres en ce 2 avril 2009.
L’opération cosmétique londonienne tente au contraire de redonner un peu de lustre à un système fondamentalement injuste et durablement discrédité.


Nos organisations resteront mobilisées pour informer les citoyens, faire entendre nos analyses et nos propositions et rejoindre les mouvements globaux de résistance et de solidarité qui se déploieront en France, en Europe et au plan mondial.

Associations et syndicats signataires de l’appel du collectif
Agir ensemble contre le chomâge - AC !, Aitec/Ipam, AlterEkolo, Les Amis de la Terre France, Association pour l’emploi, l’information et la solidarité - APEIS, Attac France, CCIPPP, Cedetim, Confédération générale des SCOP – CGSCOP, Confédération paysanne, CGT Finances, Convergence pour les services publics, Centre de recherche et d’information pour le développement - CRID, Droit au Logement - DAL, Fédération Artisans du Monde, Fondation Copernic, France Amérique Latine, Fédération syndicale unitaire - FSU, Habitat international coalition - HIC, Marches européennes, Mémoire des luttes, Mouvement de la Paix, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples - MRAP, No Vox, Peuples Solidaires, Réseau féministe Ruptures, Survie Paris, Syndicat national de l’enseignement supérieur - SNESUP, Syndicat national unifié des impôts – SNUI Solidaires, SUD PTT, Terre des Hommes France, Union syndicale Solidaires

Organisations politiques en soutien

Les Alternatifs, La Fédération, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche, Les Verts, Parti Communiste Français, PCOF

Partager cet article
Repost0
3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 15:42
APPEL POUR LA RELAXE DES JEUNES ARRETES
DEVANT L'AMBASSADE GRECQUE
ET POUR LE RESPECT DES LIBERTES



Six jeunes ont été arbitrairement arrêtés lors de la manifestation de
soutien aux étudiants grecs vendredi 12 décembre à Paris.

La police a pris prétexte de ce que la manifestation n'était pas autorisée,pour choisir au hasard quelques manifestants.

Après 48 heures de garde à vue, où pendant les premières 24 heures, ils n'ont pu rencontrer ni avocat, ni médecin et où ils ont été menacés et privés de sommeil, ils sont passés en comparution immédiate.



Ils ont été inculpés de violence en réunion contre la police, destruction de biens publics en réunion et refus de prélèvement ADN. Ils risquent jusqu'à 5 ans de prison. Face au manque de preuves, le juge a décidé de reporter leur procès. Il aura lieu le 19 janvier (en pleine période d'examens), au TGI de Paris, à 13 h 30, dans la 23ème chambre correctionnelle.



Ces arrestations arbitraires attestent de la volonté du gouvernement de renforcer la répression contre le mouvement social. Sarkozy, dans les dernières semaines de sa présidence européenne, a voulu témoigner sa solidarité envers le gouvernement de droite de Caramanlis, qui fait face en
Grèce à un mouvement social très important, justifié par ¹assassinat par la police d¹un jeune de 15 ans et par des revendications sociales très fortes.



C'est aussi un signal lancé pour décourager les nombreuses luttes sociales qui ne manqueront pas de se développer avec l'aggravation de la crise financière. Cette crise frappe en effet les couches populaires, dont les jeunes, dans toute l'Europe.



Nous ne tolèrerons pas d'aussi graves atteintes aux libertés individuelles et collectives. Ces jeunes n'ont commis le crime que de manifester leur opinion et leur soutien à la jeunesse grecque. On ne peut accepter qu'ils risquent 5 ans de prison pour avoir simplement pris part à une manifestation.



Nous exigeons la relaxe pure et simple des 6 jeunes mis en cause et l'arrêt des poursuites.



Nous appelons à un rassemblement lors de la tenue du procès lundi 19 janvier à 13 heures, métro Cité en face du TGI de Paris.


Liste des premiers signataires :

AC!, Alternative libertaire, APEIS, ARS Combat, ATTAC, ATTAC Campus Quartier latin, CEDETIM, CNT, Collectif Droits Nouveaux, Europe Solidaire sans frontières, Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives,Fondation Copernic, FSE, FSU, Groupe Communiste du Conseil de Paris, Groupe CRI, IPAM, Jeudi Noir, LCR, Les Alternatifs, Marches Européennes, Marxistes
Unitaires, NPA, PCF, Réseau Féministe « Ruptures », RESPAIX Génération Conscience, Réveil des Consciences, Stop Précarité, Union Syndicale Solidaires.
Partager cet article
Repost0
31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 07:30
                
Association France Palestine Solidarité

21 ter rue Voltaire

75011 Paris France

Tel: 01 43 72 15 79

E-mail :

 

afps@france-palestine.org

Site :

 

www.france-palestine.org

Gaza otage, sous les bombes israéliennes

Arrêt immédiat de l’offensive israélienne contre Gaza.

Arrêt de la logique de guerre qu’Israël impose à toute la région.


A nouveau la population palestinienne de la bande de Gaza est prise en otage des forces d’occupation israéliennes. Ce 27 décembre l’aviation israélienne a lancé des dizaines de raids contre la ville de Gaza et les camps de réfugiés faisant dans la matinée près de 200 morts et des centaines de blessés et le gouvernement israélien promet que ce n’est là qu’un début.

Des raids préparés par une vaste offensive idéologique : depuis plusieurs jours Israël martèle un message relayé sans autre questionnement par une partie des politiques et des médias européens : Tel-Aviv serait contraint de réagir aux tirs de roquettes palestiniens contre une ville israélienne au nord de la bande de Gaza.

En réalité, voici plus de 2 ans que la population palestinienne de la bande de Gaza subit un siège meurtrier de l’occupant israélien. Durant 6 mois le mouvement de résistance Hamas a respecté la trêve conclue avec Israël, mais Tel-Aviv l’a rompue début novembre en jouant la provocation au mépris des vies humaines. Une stratégie connue, notamment en période de campagne électorale propice à toutes les surenchères nationalistes et guerrières.

Mais aussi stratégie de longue date. Ainsi, selon le rapport hebdomadaire du PCHR (Centre palestinien de Défense des Droits humains), du 18 au 23 décembre, les forces d’occupation israéliennes ont déjà tué une personne dans la bande de Gaza et en ont blessé 10 autres, dont 3 enfants et 1 journaliste. En Cisjordanie, les forces d’occupation israéliennes ont attaqué 2 ambulances palestiniennes, mené 25 incursions et arrêté des dizaines de civils dont des enfants et poursuivi la confiscation de terres et de maisons palestiniennes, en particulier à Jérusalem.

Qui peut imaginer qu’une telle politique et le siège inhumain imposé à la population de Gaza n'entraineraient aucune réaction de la résistance ?

Cela suffit !

IL faut arrêter immédiatement l’offensive criminelle d’Israël contre la bande de Gaza.

Il faut en urgence mettre un terme à la politique et la logique de guerre qu’impose le gouvernement d'Israël à cette région. Il est urgent que l’Europe choisisse enfin la voie de la paix et le droit et qu’elle prenne les mesures pour les imposer et mettre ainsi un terme au cycle de mort créé par l’occupation.

Bureau national de l’AFPS, Paris, 27 décembre 2008

http://ovh.france-palestine.org/article10672.html

Association France Palestine Solidarité

21 ter rue Voltaire / 75011 Paris France

Tel: 01 43 72 15 79

E-mail :

 

afps@france-palestine.org / Site :

www.france-palestine.org

Partager cet article
Repost0
12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 18:31
Solidarité avec la jeunesse
et la population grecque
Vendredi 5 décembre, un policier grec a tué de sang froid un adolescent de 15 ans, Andréas Grigoropoulos : face à cet assassinat, la colère et la détermination de la jeunesse s'expriment chaque jour dans les différentes villes du pays.  De larges franges de la population se mobilisent en réponse à la répression de plus en plus grave qui visait déjà ces dernières années toutes les luttes sociales en Grèce et qui vient de franchir un nouveau
palier.
Depuis des semaines, la jeunesse grecque est particulièrement mobilisée contre la privatisation des universités, le manque de moyens pour l'éducation et un avenir fait de précarité généralisée.
La grève générale de ce mercredi 10 décembre traduit avec force
l'exaspération sociale face à un gouvernement qui multiplie les attaques anti-sociales, qui refuse de répondre aux revendications sur les salaires,les retraites et le droit à l'emploi.
Les organisations signataires appellent à se rassembler vendredi 12 décembre à 17 h 30 devant l'ambassade de Grèce pour manifester leur solidarité avec la jeunesse et la population grecques, pour dénoncer la politique répressive
et antisociale du gouvernement Caramanlis.

Premiers signataires :
FSU, UNEF, Union syndicale SOLIDAIRES, SUD Etudiant, UNL, FIDL, ATTAC,CCIPP, Marches européennes contre le chômage, Fondation Copernic, Europe solidaire sans frontière, FTCR, IPAM, AITEC, CEDETIM, Réseau féministe Ruptures, Artistes sans frontières, Réseau culturel européen de coopération
et de développement, Chambre des Beaux-arts de Méditerranée, RéSo, Les Alternatifs, Alternative libertaire, LCR, Parti de Gauche, NPA, JCR, PCF,PCOF, Jeunes Radicaux, Jeunes Verts, MJS, CUAL, MJCF
Partager cet article
Repost0
12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 18:20

Explosion de colère en Grèce


La répression policière systématique des mobilisations étudiantes contre la privatisation des facultés, le manque de moyens et les réformes scolaires a franchi un dramatique palier : un jeune de 15 ans, Andréas

Grigoropoulos, est mort tué par un policier des « forces spéciales ». Depuis, de nombreuses manifestations de protestation des étudiants, lycéens et enseignants grecs se sont déroulés à Athènes et dans de

nombreuses villes avec le soutien de la population. Ces événements s’inscrivent en effet dans une situation politique et sociale très dégradée marquée par la corruption, les scandales financiers, le chômage et la

baisse du pouvoir d’achat.

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 13:46
Venezuela : Face à l’assassinat des dirigeants syndicaux, autodéfense ouvrière et populaire. Déclarations de Stalin Perez, dirgeant de Marea Socialista, courant du Parti Socialiste Unifié du Venezuela.

 

C’est un fait gravissime. L’assassinat des camarades dirigeants syndicaux Richard Gallardo, Luis Hernandez et Carlos Requena ne doit pas rester impuni. Dans lecas contraire, l’assassinat contre des dirigeants des luttes sociales et ouvrières deviendrait monnaie courante. « Le Président Chavez et le gouvernement national doivent impulser l’enquête jusqu’aux dernières conséquences et, grâce à la mobilisation, nous devons battre l’impunité. L’enquête que nous exigeons ne peut être confiée à la justice ordinaire. Parce que ce sont les mêmes juges qui inculpent les travailleurs, comme ce fut le cas des travailleuses et travailleurs de FUNDIMECA, dont le patron a ordonné de tirer sur les dirigeants syndicaux. L’enquête doit être contrôlée,impulsée et menée jusqu’au bout. Nous demandons la création d’une commission spéciale intégrée par les centrales ouvrières et l’enquête devra avoir force de loi. Nous demandons en urgence que l’assemblée nationale donne une habilitation légale à une telle commission. Nous ne pouvons tolérer qu’il ne nous reste que cette voie après cet assassinat. Nous appelons donc en même temps l’organisation immédiate d’autodéfenses ouvrières et populaires. Le gouvernement doit donner toutes les ressources pour l’entraînement et la défense armée des travailleurs et de leurs dirigeants. Cela ne sera pas la police corrompue et souvent responsable des assassinats qui préviendra ces crimes. Seuls nous mêmes les travailleurs pourrons le faire. Nous proposons donc : enquête, punition et organisation de nos propres autodéfenses contre le fascisme. »

Caracas, le 28 novembre


Partager cet article
Repost0
27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 23:17

Procès CFDT contre Ludo et Michel (11 dec 2008) : les rendez-vous de la mobilisation

 

 

Fidèles lectrices et lecteurs de HNS-info, il ne vous aura pas échappé qu’un des membres de notre rédaction, Ludo, et

Michel de la Compagnie Jolie Môme, sont donc convoqués devant la 14ème chambre du tribunal de Paris le jeudi 11 décembre

2008 à 13h suite à une plainte produite par la Direction nationale de la CFDT invoquant "la violation de domicile".

Pour celles et ceux qui ne seraient pas encore au courant de cette pitoyable "affaire", voici un bref résumé des faits :

En avril 2005, une centaine de chômeurs,intermittents, retraités, allocataires de minima sociaux se rend au siège parisien de la CFDT.Ils veulent rencontrer des dirigeants de la centrale syndicale...

... ils ont des questions à leur poser mais aussi des choses à leur dire !

En première réponse, la CFDT appelle la police. Celle-ci arrive sur les lieux, elle n’aura pas à faire évacuer la centaine de précaires qui

quittera les lieux de son propre gré.

Comme deuxième réponse, la CFDT s’engage dans une enquête à charges pour tenter d’identifier quelques présentEs.

Après des mois d’investigation, la procédure judiciaire est lancée. Une dizaine de personnes est convoquée au commissariat, parmi elles,Ludo et Michel qui reconnaissent avoir été présents sur les lieux. Dans le bureau d’un juge d’instruction, Michel et Ludo se voient confirmer leur mise en examen pour « violation de domicile ».

Comme le démontre cette photo prise lors de notre visite à la CFDT, l’entrée était annoncée "libre"... No comment !

La mobilisation - lancée au travers d’une pétition à laquelle ont déjà souscrit plus de 10.000 signataires et d’une journée de juin fort réussie où, à l’initiative de la Compagnie Jolie Môme, un

millier de personnes a participé au « Cabaret dé-chaîné » au Théâtre de L’Epée de Bois (Cartoucherie de Vincennes) - rentre dans sa dernière ligne droite et s’inscrit dans l’actualité...

Si la CFDT avait gain de cause à l’issue de ce procès, l’action "d’occupation" connaîtrait une jurisprudence négative pour tous les militants et activistes. Ce serait aussi une nouvelle claque

infligée aux précaires et à leurs luttes !

Plusieurs rendez-vous sont déjà fixés :

 

Du 6 novembre au 7 décembre, la compagnie Jolie Môme fait le procès du militantisme au théâtre de la Belle Etoile..

 

Samedi 29 novembre 2008, HNS-info vous invite à la CIP-IDF au débat : Quel avenir pour les médias alternatifs sous Sarkozy et dans la globalisation libérale ?

 

Samedi 6 décembre 2008 à Paris : Manifestation pour les droits des chômeurs etprécaires.

 

Jeudi 11 décembre 2008 dès 13h : Rassemblement de soutien à Ludo et Michel devant le palais de justice.

Il y aura bien d’autres rendez-vous au regard des différentes luttes en cours et en préparation... vous les retrouverez bien entendu sur HNS-info ainsi que notamment sur

http://www.cie-joliemome.org/

et http://www.cip-idf.org/.

Faites circuler l’info, participez activement à la mobilisation.

Merci d’avance

HNS-info

Communiqué du 22 novembre 2008,

http://www.hns-info.net/spip.php?article16182

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 22:54

Comité National de mobilisation

contre la privatisation de La Poste,

pour un débat public et

un référendum

sur le service public postal

 

 

Le Comité National alerte les maires

 

Le Comité National alerte les maires

 

Le Comité National alerte les maires

 

Le comité national de mobilisation contre la privatisation de La Poste, qui regroupe plus de 50 organisations

syndicales, politiques et associatives a organisé, ce matin, une distribution de tracts devant le congrès des

maires. Les 5 000 tracts distribués ont permis d’alerter les maires sur les dangers d’une privatisation de La

Poste et de démasquer la communication de La Poste et du gouvernement.

En effet, si, côté cour, ces derniers affirment que les missions de service public seront assurées en cas de changement

de statut, côté jardin, les projets les plus régressifs fleurissent sur cette question.

 

La direction générale des entreprises (service de Bercy) présente dans une étude concernant le coût du service

universel un étrange schéma où la distribution du courrier n’est plus assurée que 3 jours par semaine en

zone rurale et 5 jours par semaine en zone urbaine. Certes, il ne s’agit pas (encore ?) d’une décision, mais que

le gouvernement évoque ces possibilités représente déjà en soi une lourde menace et démontre combien le

maintien et l’amélioration du service public sont bien éloignés des préoccupations de nos gouvernants.

 

Un projet de la direction de La Poste expose clairement la généralisation des CIDEX (distribution regroupée

dans des batteries de boîtes aux lettres à l’entrée des villages ou de lotissements, par exemple). Selon ce

projet, ce type de distribution qui ne représente qu’1 % du total de la distribution devrait atteindre 37 % dans

10 ans. Ce serait la fin, pour beaucoup, du contact quotidien avec le facteur, pourtant un élément essentiel du

lien social.

 

La direction de l’Enseigne (nouvelle appellation du réseau des bureaux de poste) affirme que 3000 bureaux

(près de 30 % des bureaux existants), qui ont moins de 18 heures d’ouverture hebdomadaire devraient être

transformés en agences postales communales ou hébergés chez un commerçant avant fin 2010.

 

Le Livret A est l’instrument principal de lutte contre l’exclusion bancaire. Or, les dirigeants de La Poste rappellent

que si La Banque Postale a l’obligation d’ouvrir un Livret A à toute personne qui en fait la demande,

rien ne l’oblige à effectuer ce type d’opération dans l’ensemble des bureaux. Une réduction du nombre de bureaux

permettant l’ouverture d’un Livret A représenterait un recul de l’accessibilité bancaire et des difficultés

supplémentaires pour des usagers déjà en difficulté.

Ces attaques directes contre le service public ont été formulées très récemment, c’est-à-dire dans le contexte,

pour la direction de La Poste et de sa tutelle (Bercy), d’une ouverture du capital. C’est la preuve formelle qu’un

changement de statut ne garantit en rien le maintien de service public, au contraire.

Ces éléments encouragent les organisations regroupées au sein du comité national à se mobiliser contre la privatisation

de La Poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal.

Le 26 novembre 2008

Comité National de mobilisation

contre la privatisation de La Poste,

pour un débat public et

un référendum

sur le service public postal

Le Comité National alerte les maires
Partager cet article
Repost0
4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 21:56
www.fondation-copernic.org

Nous avons besoin de votre soutien : adhérez !


Adhérer à Copernic, pourquoi faire ?

Depuis 1998, La Fondation Copernic travaille à « remettre à l’endroit tout ce que le libéralisme fait fonctionner à l’envers ». Soucieux de son indépendance et restant par principe hors du jeu électoral, Copernic s’adresse à toutes celles et tous ceux qui ne se résignent pas à l’ordre néolibéral.

Faire Copernic fut toujours faire avec sa fragilité. Mais cela dure depuis dix ans. Avec quelque utilité. Cette fragilité – vivre par ses adhérent-e-s seul-e-s – n’est pas un regret. Elle est un principe plutôt, qui fonde notre indépendance, le principe de notre indépendance ; l’indépendance de dire (fût-ce intempestif), de faire (même si cela bouscule), cette indépendance qui permet, en même temps, et permit souvent, de faire trait d’union dans la gauche de gauche.

Cette année encore, nous avons élaboré des notes (sur les politiques sécuritaires, sur la question de l'eau, du syndicalisme, de la démocratie...), produit des argumentaires (Copernic Flash, Matériaux Copernic...), pris part à des initiatives nationales (contre la RGPP, contre le fichier EDVIGE, contre la privatisation de la poste, pour une autre politique de santé, ...) ou internationales (FSE, Réseau Transform..), animé des séminaires (sur le néolibéralisme, en partenariat avec le Collège International de Philosophie, dont les séances sont maintenant disponibles sur notre site internet).

Plusieurs projets verront le jour dans les mois qui viennent, notamment sur la question de la santé au travail.

Tout cela nous le faisons sans permanents et sans subventions
. Adhérer à Copernic nous permet de continuer nos activités et de faire face à l'urgence sociale.

Vous trouverez ci-joint le bulletin d'adhésion pour l'année 2009 (Un reçu fiscal vous sera envoyé début 2009 pour ce que vous avez versé au titre de 2008 et début 2010 pour ce que vous aurez versé au titre de 2009).

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Yves Dagand
  • : municipal,politique,nature,chimirec,ecologie,porcieu amblagnieu,porcieu,38390
  • Contact

Recherche

Pages