Tous en grève le 20 novembre !

Sarkozy, Darcos : tout pour les banques, rien pour l’école !

Tous en grève le 20 novembre !

l y a quelques semaines à peine, Sarkozy et Fillon juraient, la main sur le coeur, que les caisses étaient “vides”.L’Etat était même “en faillite”. Il s’agissait alors d’expliquer que l’on ne pouvait pas augmenter les salaires et les minima sociaux ou investir dans les services publics comme la santé ou l’éducation.
Mais voilà qu’aujourd’hui ils offrent des centaines de milliards d’euros d’argent public pour renflouer les banques et effacer la dette des spéculateurs 
responsables de la pire crise financière depuis 1929.

Sarkozy n’a rien à dire aux milliers de salariés qui vont perdre leur emploi dans le secteur automobile ou le bâtiment.

En revanche, il propose aux entreprises de faciliter le recours au travail précaire ou de repousser l’âge de la retraite à 70 ans !

L’école, elle aussi, sacrifiée de la maternelle à l’université

La saignée budgétaire continue avec 13 500 postes de profs supprimés pour la rentrée prochaine,après les 11 200 de cette année.

Dans les écoles, Darcos supprime 3 000 postes Rased” (rééducateurs, psychologues...) et sacrifie ainsi l’avenir de dizaines de milliers d’écoliers en échec scolaire.

En lycée professionnel, la machine à exclure continue à se mettre en place avec la généralisation des bac pro en 3 ans en lieu et place de la formation en 4 ans (BEP + bac pro) faisant perdre une année d’enseignement indispensable aux élèves les plus fragiles.

A cela il faut ajouter la réforme du lycée général applicable dès la rentrée prochaine pour la classe de seconde.

Au menu de ce “nouveau lycée”, une organisation des cours par semestre avec pour préoccupation première une diminution du nombre d’heures de cours qui permettra d’économiser des milliers de postes d’enseignants et qui aggravera le tri social à l’école puisque c’est le temps du travail hors du lycée (dont le recours au cours particulier) qui fera encore plus la différence entre la réussite ou l’échec.

Au programme aussi, le renforcement de l’autonomie des  etablissements, la menace sur certains enseignements (les SES notamment), et la remise en cause du bac par l’individualisation des parcours et le recours massif au contrôle continu.

Ne pas les laisser faire !

Face à cette démolition en règle de l’école, la colère monte de partout. Après le succès de la manifestation nationale du 19 octobre qui a réuni 80 000 enseignants, lycéens, étudiants et parents, une grève unitaire de toute l’éducation est prévue le 20 novembre appelée par les syndicats étudiants et enseignants. Il faut nous y préparer dès aujourd’hui pour montrer à Darcos et Sarkozy qu’il n’est pas question de les laisser faire !

En 2006, nous avons su faire échec au Contrat Première Embauche (CPE) en manifestant et en faisant grève. Si nous sommes déterminés, nous pouvons aujourd’hui empêcher les suppressions de postes et obtenir le retrait de la réforme du lycée.

Le 20 novembre, tous ensemble en grève et dans rue !