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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 21:52

La semaine dernière a été encore une semaine noire pour l’emploi. Les différentes annonces et leur ampleur révèlent la profondeur de la crise : les  plans de licenciements, de chômage partiel vont se succéder à un rythme effréné, l’automobile demeurant, pour le moment, avec l’immobilier, le principal secteur sinistré. Les chiffres du chômage officiel sont venus noircir encore le tableau, avec le franchissement symbolique de la barre des 2 millions de demandeurs d’emplois, très largement sous-estimée, on le sait, 3,5 millions si l'on additionne toutes les catégories, sans parler de ceux, qui sont radiés chaque mois et ceux enfin découragés de s'inscrire.

L’offensive est donc lancée : pour celles et ceux qui en doutaient, les choses sont claires, c’est aux salariés qu’on veut faire payer la crise!

 

 

Des milliards pour les patrons, des miettes pour les travailleurs

Dans ce contexte le plan de relance de Sarkozy n'est qu'un plan de plus pour les patrons. Pour tromper ceux et celles qui n'ont rien à en attendre, le discours sur la relance est censé donner le change. Mais il ne s’agit que d’un habillage : ce plan de relance est très clairement en faveur des patrons. 11 milliards d’euros de remboursements anticipés, de nouvelles exonérations de charges s’ajoutant aux 30 milliards  déjà en vigueur, plus tous les profits qu’ils pourront tirer à partir des 10,5 milliards d’investissements publics, en lien bien sûr avec la dérégulation des marchés publics et des conditions de travail.

Les salariés ne verront guère la couleur des 26 milliards d’euros du plan de relance !

Rien n'est prévu pour venir en aide aux victimes de la crise.

Ce n'est pas avec les misérables 200 euros  pour les bénéficiaires éventuels du RSA et la légère indemnisation du chômage partiel que les 7 millions de travailleurs pauvres, les 100 000 intérimaires licenciés dans l'année, les salariés qui perdent plusieurs centaines d'euros par mois au chômage technique, les précaires et les chômeurs à qui on diminue les allocations pourront sortir la tête de l'eau.

Quant à l'annonce de la construction de 70 000 logements, elle est bien dérisoire, voire cynique devant le nombre de personnes, un million, sans logis ou mal logés sans parler de ces SDF qui meurent de froid.

 

Ne nous laissons plus faire

Comme les chômeurs et les précaires, le 6 décembre dans la rue, nous devons exiger :

- l'interdiction des licenciements,

- que l’on renforce, étende et généralise la protection contre le chômage et la précarité, afin que personne ne soit laissé sans un revenu suffisant pour vivre,

- l’indemnisation à 100% du chômage technique sans condition,

- l’augmentation de 300 euros net pour tous, le SMIC à 1500 euros net.

Plus que jamais, l’urgence est à la riposte, à la convergence des résistances c'est-à-dire à la mobilisation interprofessionnelle.

 

 

 

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 13:49
Lettre ouverte aux sympathisant-e-s de la LCR, aux anticapitalistes

 

Cher-e-s ami-e-s, camarades.


Notre mouvement politique, la LCR, est sortie des braises de mai 68, il y a quarante ans.

Dans moins de deux mois, nous allons la dissoudre. Si nous voulons le faire, ce n’est évidemment par pour prendre nos charentaises. Au contraire : il n’y a pas pas moins de raisons, mais plus de raisons de se révolter aujourd’hui qu’en mai 68.

Si nous avons pris cette décision, c’est parce que nous proposons de fonder avec d’autres un nouveau mouvement politique plus important que la LCR, un mouvement politique mieux implanté, dans toutes les entreprises, tous les établissements scolaires, toutes les villes et tous les villages, dans tous les quartiers populaires. Qu’existe un nouveau parti anticapitaliste, contre les discriminations, écologiste, féministe, pour la transformation révolutionnaire de la société est une nécessité absolue.

Si nous avons pris cette décision, c’est parce que nous pensons qu’aujourd’hui, des millions de salariés, de jeunes, de chômeurs, de précaires, de femmes et d’hommes ont envie qu’une gauche digne de ce nom prenne son essor. Une gauche pour tenir tête à Sarkozy en s’opposant méthodiquement à sa politique. Une gauche pour lancer la contre offensive face à cette minorité privilégiée qui s’en met plein les poches, ne nous laisse que les miettes et cherche à nous faire payer la crise. Une gauche internationaliste, solidaire de tous les peuples qui luttent pour leur libération. Une gauche qui veut préserver la planète des guerres et du réchauffement climatique.

La crise profonde du capitalisme met en lumière l’absurdité, le caractère totalement dépassé, la monstruosité de ce système qui se nourrit de l’exploitation et détruit l’environnement. Elle renforce notre détermination pour y mettre un terme.

Mais nous n’avons que faire d’une gauche de la conjuration des égos, dirigée par des énarques qui n’ont aucune idée concrète de ce qu’est la misère ou la difficulté à joindre les deux bouts. Le spectacle lamentable du congrès de Reims achève de discréditer la direction du PS qui se met à plat ventre devant Sarkozy et les privilégiés.

Nouveaux venus en politique, ou venus de diverses traditions, socialiste, communiste, écologiste, libertaire, révolutionnaire, nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir faire du neuf !

Le nouveau parti anticapitaliste (c’est son nom provisoire) est aujourd’hui un mouvement de plus de 400 comités composé de milliers et de milliers de membres. Il va organiser son congrès de fondation à la fin du mois de janvier.

Nous savons que parmi vous, nombreux sont celles et ceux qui applaudissent ce projet mais confient à d’autres le soin de s’y engager. D’autres hésitent. D’autres encore nous disent attendre que nous ayons fondé le parti pour pouvoir y entrer. Nous vous le disons sans détour : nous avons besoin de vous toutes et de vous tous ! Et sans attendre ! Car pour propulser le NPA, il faut que nous soyons les plus nombreux possible à le fonder.

Rassurez-vous, nous ne voulons pas vampiriser tout votre temps libre, ni siphonner vos maigres revenus. Chacune et chacun trouvera sa place, à son rythme, avec ses moyens et ses envies. Nous avons juste besoin de vous, de votre énergie, de vos (saines) colères, de votre refus de l’intolérable, de votre fraternité. Chiche ?

Bien à vous,

Olivier Besancenot, Alain Krivine, Roseline Vacchetta, porte paroles de la LCR

POUR PRENDRE PARTI, VOUS POUVEZ :

• en parler à un-emilitant-e de votre connaissance

• contacter un comité près de chez vous (voir le site http://npa2009.org/comites, onglet « comités »)

. NPA01      http://npa01.org/
• écrire à : carte@npa2009.org ou NPA 2 rue Richard Lenoir 93 100 Montreuil sous bois et l’on vous mettra en rapport avec un comité près de chez vous

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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 19:06

Combattre le réchauffement climatique


Le diagnostic des experts internationaux sur le climat est de plus en plus inquiétant : Si le rythme actuel de rejets de gaz carbonique se poursuivait dans les décennies à venir, la température de la terre atteindrait des niveaux  jamais vus depuis l’époque des dinosaures. Des parties importantes de la planète deviendraient inhabitables et d’importantes zones côtières très denses et très cultivées seraient inondées. L’effondrement économique et social de régions entières, des déplacements massifs de population, mettraient l’humanité face à de graves périls.

 

Pas de protection de la nature sans tranformations radicales de l'économie

 

Les experts  préconisent de  diviser par 4 les rejet de gaz carbonique avant 2050.  Mais les tendances actuelle ne vont pas dans ce sens : les émissions de Gaz Carbonique (CO2) continuent à augmenter, les solutions juridiques telles que la vente de droits à polluer sont scandaleuses et inefficaces.

 

Il faut révolutionner la production énergétique : arrêter progressivement de brûler les combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon). Les énergies renouvelables devront s’y substituer : solaire, éolienne, hydraulique, géothermie. Les fuites en avant technologiques telles que le nucléaire nous donnent le choix entre le danger et le danger.  Il faut en finir avec cette société de gaspillage et viser une réduction drastique de  la consommation d'énergie.

 

Le NPA ne prône pas une décroissance généralisée : beaucoup de besoins restent à satisfaire dans le monde, en termes d’alimentation, de santé, de logement, d’éducation, d’eau potable,  d’assainissement, etc.  Mais nous devons envisager une décroissance de nombreuses productions nuisibles pour l’environnement : décroissance des transports internationaux de marchandises, de l’utilisation de transports individuels, des emballages et de la pub, décroissance des industries polluantes et des produits non durables, décroissance de l’utilisation d’engrais et de pesticides.

 

Des mesures d'urgence pour la sauvegarde du climat :

 

-         Un logement rénové peu consommateur d’énergie. Un service public du logement, qui intègrerait les offices HLM et au delà, serait un outil efficace pour combiner droit au logement et construction ou rénovation écologique.

-          Des transports en commun gratuits dans toutes les villes.

-          Soustraire  la production énergétique au secteur privé, dominé par les pétroliers.

-          Une recherche publique qui obéisse à des objectifs écologiques et pas aux pétroliers.

-          Revoir totalement l’urbanisme afin de limiter les transports : lieux de travail zones commerciales, prix du logement. Relocaliser l’industrie à proximité des lieux d’utilisation des productions.

 

Ce sont des exemples que indiquent une tendance à suivre. Mais pour cela il faut que les choix de production, d’urbanisme, de transports etc. obéissent à d’autres critères que la rentabilité. Le combat écologique est inséparable du combat contre le capitalisme.

 

Sauver le capitalisme ou sauver la planète ?

 

Les gouvernements ont débloqué des milliers de milliards pour sauver les banques et protéger les profits du patronat. La preuve est faite que de gigantesques moyens financiers peuvent être trouvés : nous devrons construire une société capable de mobiliser de tels moyens pour sauver, non pas les capitalistes, mais la planète et l'humanité qui l'habite.

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 19:24

 

PS : pourquoi tant de haine ?

 

Le Parti Socialiste a finalement une première secrétaire, mais sa crise est loin d’être finie.

Le débat ne peut pas se résumer à un conflit de personnes, il est pourtant difficile de prendre au sérieux les désaccords présentés comme « insurmontables » par les trois motions de tête. Royal rompt avec le style passé et porte la transformation du PS en parti démocrate à l’américaine mais vante le « vieux Parti Socialiste ». Royal revendique l’alliance avec le Modem, mais Aubry la pratique à Lille et le seul qui y ait résisté, le maire de Paris, est celui qui assume le plus ouvertement son ralliement au libéralisme. Hamon a défendu une ligne antilibérale mais il a proposé jusqu’au bout, d’être le candidat anti-Royal commun à la motion Aubry et au très libéral Delanoë.

Hors des tribunes de congrès, confrontés au scandale des 360 milliards offerts sans contrôle aux banques, aucun n’a oser voter «non». Ils sont d’accord sur l’essentiel, ils ont tous adopté, il y a quelques mois, la nouvelle déclaration de principes marquant ouvertement leur ralliement à l’économie de marché.

Alors, comment comprendre la crise qui déchire le PS ? Simplement, sont incompatibles d’un côté son ralliement aux principes essentiels du système capitaliste, au point que deux de ses principales institutions, le FMI et l’OMC, sont dirigées par des socialistes et en même temps son besoin de conserver le soutien des catégories populaires qui subissent les dégâts de ce même système.

Le PS ne peut qu’entraîner dans sa crise ses alliés, le Parti communiste, les Verts, le Parti de Gauche fondé par Mélenchon. Ces forces politiques ne proposent pas d’autre issue que l’alliance électorale avec le parti socialiste, avec l’illusion qu’il serait possible de le pousser à gauche alors que tout montre que c'est lui qui les tire à droite.

 

Il faut du neuf, un parti anticapitaliste.

 

Si on reste sur le terrain électoral, Sarkozy peut se frotter les mains. Moins que jamais on ne peut attendre les prochaines élections présidentielles et législatives pour changer le rapport de force, d’ici là les ravages de la politique de Sarkozy conjugués à ceux de la crise économique auront détruit nos droits et notre protection sociale, réduit des milliers de salariés au chômage et à la misère.

Heureusement, dans la rue, dans les mobilisations contre les licenciements ou pour les salaires, aux côtés des mal logés et des sans-papiers, pour défendre les services publics comme la poste, l’hôpital, les transports ou l’audiovisuel… celles et ceux qui résistent sont nombreux.

Ces résistances ont besoin d’espoir, d’une perspective  commune, d’un parti qui rassemble tous les combats sociaux, écologistes, anti-discriminations….

Heureusement, avec le Nouveau Parti Anticapitaliste se construit une autre gauche, une gauche radicale qui ne renonce pas, qui affirme : Pour faire une politique en faveur des salariés et des plus pauvres, il faut s’en prendre au pouvoir des patrons et aux profits des actionnaires. Pour ne pas payer les crises du capitalisme il faut se débarrasser de ce système.

 

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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 23:09

NON !

AU TRAVAIL DU DIMANCHE !

 

L

 

a violence des attaques du gouvernement et de ses parlementaires est sans borne. Projets ou propositions de lois, décrets, tout est mis en oeuvre pour détruire le code du travai, pour imposer un changement de société qui ne correspond

pas aux besoins des travailleurs mais à l'appétit toujours plus grand du MEDEF.

Le travail du dimanche pose la question d'un choix de société !

Aujourd'hui la proposition de loi du député UMP Richard Maillé, veut donner le pouvoir aux préfets de décider l'ouverture de tous les

commerces le dimanche dans les grandes villes. C'est la banalisation du travail du dimanche pour toutes et tous. Car après les commerces, ce sera le tour des banques, des services publics, des transports, des garderies d'enfants... C'est inacceptable !

L'ouverture de l'ensemble des commerces le dimanche aboutira au monopole des grands groupes de la distribution et à la disparition du petit commerce et de l'artisanat.

Des milliers de salariés perdront leur emploi et se retrouveront au chômage, alors que les autres verront leurs conditions de vie encore dégradées et continueront d'avoir des payes toujours aussi minables.

Car la promesse d'être payé double n'est qu'un attrape-nigaud. Il faut se rappeler que la convention collective prévoit bien une majoration salariale et un repos compensateur en cas de " travail exceptionnel le dimanche ". Mais elle est " inapplicable

au salarié qui travaille habituellement le dimanche ", selon un arrêt de la Cour de Cassation du 31 janvier 2006. Et ce sera le cas si le travail du dimanche est généralisé !

 

Un retour à...1906!

C'est une véritable machine à remonter le temps que sont le MEDEF et le gouvernement.En effet le dimanche est jour de repos hebdomadaire depuis le 13 juillet 1906 ! Ce qu'il faut ce n'est pas un retour aux conditions de vie du XIX ième siècle mais améliorer le sort de chacune et chacun d’entre nous.

Pour le Nouveau Parti Anticapitaliste, l'augmentation du pouvoir d'achat ne doit pas passer par travailler plus tous les jours pour gagner à peine mieux, mais par l'augmentation

des salaires, des retraites et des minimas sociaux. Il faut 300€ de plus pour tous et pas un salaire en dessous de 1500€. Il faut indexer les salaires sur les prix ! L'argent a bien été trouvé pour les banquiers, pourquoi pas pour nous?

Cette lutte contre le travail du dimanche nécessite des actions communes,convergentes des travailleurs du commerce comme le 1er février 2008. Elle nécessite aussi le soutien de toute la population pour exiger l'arrêt de cette politique d'un autre temps. L'arrêt de la politique du toujours plus de profit pour quelques uns et toujours moins de revenus pour nous tous. Car nous

voulons vivre, pas survivre !

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 21:13

L’école vaut plus que leur profit

Après avoir commencé son mandat en instaurant le « bouclier fiscal » favorisant les plus riches et privant l’Etat de recettes, tout en assurant que la France était « en faillite » pour justifier des coupes budgétaires sans précédent (suppressions de milliers de postes de fonctionnaires, aucune revalorisation réelle des salaires…), le gouvernement n’hésite pas aujourd’hui à sortir 360 milliards d’euros pour sauver les banques d’une crise dont elles sont les responsables. Il n’a d’ailleurs aucun scrupule à nous dire qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses pour l’éducation (pas plus que pour la sécu ou la santé)

De qui se moque-t-on ? De personne, nous répondent-ils: malgré l’opposition des pro­fessionnels de l’éducation, ils abreuvent l’opinion publique de faux arguments péda­gogiques pour justifier le dépouillement de l’éducation nationale. Comme pour le reste des services publics, les attaques contre l’Education Nationale visent à son adaptation aux règles du privé et augmentent les subventions accordées au privé, et à l’industrie du « soutien scolaire ».


Sauve qui peut !


De plus en plus de parents fuient vers le privé, les charlatans du soutien scolaire se remplissent les poches sur le dos de la détresse des élèves et de leurs parents, les cours à distance (payants) se multiplient… L’éducation est un droit pour tous, pas seu­lement pour ceux qui en ont les moyens et surtout pas pour alimenter un système qui se réjouira d’exploiter les jeunes travailleurs qu’il aura préalablement formatés.

Au total ce sont 80 000 postes qui doivent être supprimés en 4 ans, Les premières victimes de ce « moins d’école » seront bien entendu les jeunes issus des quartiers populaires. La riposte doit être à la mesure de cette multiplication des attaques contre l ‘école !

« L’école est notre avenir » (cf. : collectif intersyndical de défense de l’école publique), ne la laissons pas aux mains de Darcos et Sarkozy ! Nous devons nous en saisir. L’école doit être repensée, pour le bien de TOUS les élèves, pour qu’ils aient tous les mêmes chances de construire leur propre avenir et qu’il n’y ait plus de laissés pour compte. Pas pour subvenir aux besoins à court terme de l’entreprise.


Reconduire la grève !


Nous ne pouvons que nous réjouir de l’appel de l’Intersyndicale (SNUipp-FSU, SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, SE-UNSA, SNALC, UNSEN-CGT, CGC, SNETAA) pour la grève du 20 novembre. Mais elle ne doit pas être une journée d’action sans lendemains, comme nous y ont habitués nos directions syndicales. Il faut construire un mouvement massif et reconductible pour le mois de décembre. Cela veut dire : exiger une nouvelle date de mobilisation dans les jours qui viennent, par exemple la semaine prochaine et po­ser systématiquement la question de la reconduction de la grève dans les assemblées générales. Pour construire un véritable rapport de force le bras de fer doit durer dans le temps et s’élargir à d’autres secteurs.

Tous ensemble en grève et dans la rue pour une école démocratique, égalitaire et émancipatrice !


Des attaques à tous les niveaux

Réagissons tous ensemble !

A la maternelle


Derrière les propos méprisants du ministre considérant que la fonction essentielle des enseignants est de « changer les couches », c’est à terme la disparition des maternel, pour des raisons bassement budgétaires mais aussi (surtout ?) idéologiques.


Dans le primaire


La diminution du nombre d’enseignants (6000 ne sont pas renouvellés pour 2008-09) entraine une sédentarisation des enseignants spécialisés (RASED). L’aide individualisé pour les élèves en difficultés (2h par semaine, supprimé sur le temps hebdomadaire pour tous) est un leurre : on ne peut pas prétendre fournir une aide avec des journées de travail trop lourdes, sans réel temps de pause et moins de concertations. La seule solution pour aider les enfants en difficulté scolaire réside en plus de maîtres que de classes ainsi qu’un développement des Réseaux d’Aide.


Dans le secondaire


Au collège, on incite à une orientation de plus en plus précoce avec la réintroduction des voies professionnelles dès 13 ans et l’apprentissage dès 14ans, annonçant la fin du « collège unique » et de son objectif d’élévation du niveau de formation pour tous, auquel se substitue un « socle commun de connaissances ».

En lycée professionnel, la généralisation du Bac pro en 3 ans au lieu de 4 (2 ans de BEP et 2 ans de bac pro) fait perdre une année de formation aux élèves les plus fragiles et annonce la disparition à terme des BEP. Là encore l’objectif inavoué est bien entendu la réduction des postes.

Au lycée : C’est une vision utilitaire de l’enseignement qui sous tend la réforme. Former à la citoyenneté et à l’esprit critique ne semble pas être la priorité du gouvernement ! L’organisation en modules semestriels produira des parcours individualisés et une spé­cialisation des établissements (donc de fait une mise en concurrence). Tout cela va décupler les inégalités entre élèves et entre établissements et mettre fin au bac comme diplôme à valeur nationale.


La dégradation de nos conditions de travail et la casse de nos statuts


• Multiplication des heures supplémentaires qu’on essaie de plus en plus de nous im­poser et qui ne sont qu’une piètre alternative à la revalorisation de nos salaires

• Postes partagés sur deux, trois établissements.

• Une pression plus grande et un plus grand stress au travail du fait de la multiplication des missions et de la demande de compétitivité (mise en concurrence des établisse­ments en « autonomie » ; salaire au mérite proposé dans le rapport Pochard)

• Un niveau de recrutement de plus en plus élevé (masterisation), mais une réduction de la formation au métier (disparition des IUFM).

• Bien entendu, comme tous les autres fonctionnaires, la casse de nos retraites.

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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 22:37

Tous en lutte le 22 novembre pour un retrait pur et simple

du projet de privatisation de la Poste  !

 

Un gouvernement inquiet

Guaino, conseiller de Sarkozy a annoncé que l'ouverture au capital de la Poste était “ suspendue ” mais en même temps, lui-même et le ministre du travail ont déclaré que cela aurait bien lieu et dans le calendrier prévu. Le gouvernement ne renonce pas. Il aimerait seulement désamorcer l'exaspération en train de naître. Il craint la mobilisation des  postiers. Leur mouvement du 23 septembre a été un succès. Et il sait qu'ils ont la sympathie de la majorité de la population.  Des comités réunissant usagers, syndicats, associations et élus locaux pour  refuser la privatisation de la Poste, exiger un débat public et organiser un référendum naissent un peu partout. Des manifestations locales de plus en plus nombreuses commencent à fleurir dans le pays.

 

Un désastre social

Après des milliers de boîtes aux lettres supprimées, des bureaux fermés, ce sont 40 000 emplois qui sont en jeu. Avec la privatisation, en Europe, on compte 25% d'effectif en moins en Suède et 70% d'augmentation des tarifs, 300 000 lettres perdues en Grande Bretagne et  l'Autriche annonce  la fermeture de trois quarts des bureaux et la suppression de plus du tiers des effectifs. La privatisation supprimerait des emplois, dégraderait davantage les conditions de travail, baisserait les salaires, augmenterait les tarifs, détériorerait un peu plus le service. Cela rapprocherait la Poste des pratique des sociétés qui distribuent des prospectus, qui exploitent sauvagement leurs salariés, sans garantie pour les usagers de recevoir les lettres importantes, propositions d'embauche, factures ou recommandés.

 

De la fracture postale à la fracture sociale

L'argument du gouvernement qu'il n'a pas l'argent pour maintenir le service public postal alors qu'il distribue des centaines de milliards aux banques est provoquant. Donner les bénéfices de la Poste aux actionnaires pour qu'ils les jouent en Bourse au lieu de les investir en salaires, emplois et qualité de service est choquant. Du coup, dans un climat où les pilotes d'avions, les cheminots, les enseignants ou les salariés de l'automobile donnent de la voix, le gouvernement engagé dans la privatisation de l'école et des hôpitaux craint que la mobilisation autour de la Poste s'étende à la défense de tous les services publics et puisse être l'amorce d'une riposte contre la crise qu'il voudrait nous faire payer.

 

Tous en lutte, c'est le moment

La CGT, CFDT, FO, CFTC, SUD et le “ Comité National pour la mobilisation contre la privatisation de la Poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal ” appellent à des manifestations le 22 novembre dans tout le pays. Faisons tout pour que cette journée soit une large réussite qui annonce et prépare le début d'une riposte plus générale. Les déclarations contradictoires du gouvernement montrent qu’il n’est pas invincible. La légitimité et la sympathie sont du côté du service public. Nous pouvons gagner !

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11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 17:04

Rencontre nationale quartiers populaires des 13 et 14 décembre 2008 

Suite aux rencontres et débats déjà menés à l'université d'été sur l'intervention politique dans les quartiers populaires, le travail effectué autour du 4 pages quartier populaire , et dans la perspective du congrès fondateur du NPA, est organisée une rencontre nationale quartiers populaires les 13 et 14 décembre prochains. A priori le lieu sera la ville de Bobigny dans le 93 (mais cela reste à confirmer) car le local parisien de la LCR est déjà complet au niveau des réunions.

Cette rencontre nationale est ouverte aux militants et militantes du NPA qui interviennent dans les quartiers populaires et à ceux et celles qui sont investies dans les cadres de mobilisation sur le logement, les répressions policières et judiciaires, la lutte contre les discriminations. L'objectif est de contribuer à faire du NPA un parti qui prenne en compte ses préoccupations et qui soit un outil pour ceux et celles qui luttent et se mobilisent dans les quartiers populaires et les comités NPA qui ont comme perspective de mener une intervention sur ces questions.

Cette rencontre permettra de faire le point sur ces questions et sur l'intervention du NPA, de préparer le congrès, de préciser le programme du NPA et d'envisager les campagnes à venir.

La commission d'animation quartier populaire enverra l'adresse exacte et un ordre du jour plus précis à tous les inscrits et inscrites.

La rencontre nationale débutera le samedi 13 décembre  à 1Oh jusqu'au dimanche 14 à 13h.

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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 19:18

L’école est aujourd’hui l’objet d’attaques incessantes

Le gouvernement et une droite déterminée ont fixé comme enjeu de libéraliser tous les services publics.  A l’instar de La Poste, de France Télécom, d’EDF, l’Ecole doit pour Sarkozy faire l’objet d’une “meilleure rentabilité” prémices à une ouverture de marché, annoncée et préconisée par l’OMC (AGSC). Déjà l’externalisation de certains services (restauration, nettoyage, maintenance ...) montrent comment va s’organiser un démantèlement à grande échelle.

Que penser également de ces diminutions de postes qui curieusement se font plus vite dans le public que dans l’enseignement privé ? X. Darcos l’a dit également devant le Sénat (le 3 juillet 2008), il est bien question de fermer les établissements scolaires qui seraient désertés du fait de la suppression de la carte scolaire.

Quel “bon sens” se cache derrière des programmes scolaires de plus en plus dépouillés, bâtis sur de la répétition et qui prétendent être plus efficaces ? Va-t-on croire longtemps qu’on peut toujours faire mieux avec moins (d’heures, de moyens, de personnes...) ?

Que dire d’une aide aux élèves en difficultés lorsque l’on supprime les personnels dont c’était justement la spécialité, lorsque l’on diminue les postes et qu’on augmente le nombre d’élèves par classe ?

C’est d’une certaine efficacité dont il est question, mais une efficacité bien fonctionnelle, une efficacité qui ne conduit pas à l’amélioration du service d’enseignement rendu à la Nation ni à l’amélioration des conditions de travail des personnels.

 

Quel discours tient la société sur son Ecole ?

On enferme celui-ci dans des considérations pédagogiques qui ne sont que des préoccupations de professionnels et qui nécessitent un savoir faire particulier. On leurre ainsi les parents en leur faisant croire qu’ils ont leur mot à dire sur les procédés pédagogiques, on fait penser aux enseignants que les réformes ont de vraies ambitions didactiques et pédagogiques. Les  annonces de X. Darcos sont la triste illustration de cette vaste entreprise de désorientation et de brouillage.  Le MEDEF, lui, sait où il va. Toutes les réformes tendent à ajuster l’appareil de formation à ces objectifs de production et au mieux à produire des chômeurs coupables, des pauvres soumis et des travailleurs dociles.

La volatilité contemporaine des qualifications, le renouvellent permanent du monde du travail et des technologies montrent que la voie de l’école fonctionnelle qui collerait uniquement au monde de l’entreprise est un leurre. Prônons une école qui saurait être émancipatrice tant par la voie de la culture générale que de la culture technique.

 

Ne soyons pas dupes !

Reconnaissons simplement que lorsque les services annexes sont assurés par un personnel de l’Education Nationale, ils ne coûtent pas plus cher à la collectivité et “leurs performances” sont de bien meilleure qualité. Le ‘privé lucratif’ s’attaque aujourd’hui aux champs de compétence de l’Education nationale dans la même logique que celle observée dans bien d’autres secteurs publics, à savoir celle de faire des bénéfices sur le dos du service public, sur le bien commun.

 

Affirmons que derrière un discours scolaire fait de bons sentiments, de vérités présentées comme évidentes, d’enquêtes internationales qui se veulent objectives et irréfutables, derrière le mythe de l’école d’autrefois, ou encore les promesses d’avancées pédagogiques qui nous sont présentées il existe bien une subjectivité qui résulte de choix politiques et non de choix scolaires ou éducatifs.

 

Derrière ces réformes, de nouvelles formes d’aliénation.

Aux enfants et aux parents on fait croire que l’on peut apprendre sans comprendre et que seule l’école de la soumission est valide.

Aux personnels sont appliquées des pratiques de culpabilisation individuelle qui n’ont d’autres objectifs que de briser leurs revendications, les monter les uns contre les autres, pour finalement les atomiser et satisfaire les pourfendeurs de la grève et du progrès social, concept jugé dépassé face à la mondialisation.

La multiplication des précaires oeuvre aussi à cette tache et, en dehors de tout référents statutaires, contribue à la déqualification du travail, à l’exploitation sans limite de jeunes pourtant qualifiés.

Toutes ces réformes imposées aux seuls prétextes qu’elles sont “nécessaires”, que l’Ecole “ne fonctionne plus”, sans autre analyse, n’ont d’autres objectifs que de s’inscrire dans une démarche programmée de détruire le service publique d’enseignement, comme le préconise l’OMC.

 

Une école malade de la société

Affirmons que ce n’est pas l’école qui est en échec mais que c’est la société qui est incapable d’offrir une place à chacun et qui par conséquent crée l’échec scolaire et organise la sélection sociale à grande échelle.

La droite, le MEDEF, et leurs représentants au gouvernement comme dans les institutions européennes en sont les pilotes car ils savent produire les programmes de régression sociale.

 

De l’argent il y en a, les capitalistes le prouvent

Clamons haut et fort, enfin, que de l’argent il y en a et que ce n’est pas irresponsable d’en demander. Certains en prennent sans aucun contrôle social.

En quelques heures les autorités sont capables de mobiliser des sommes colossales pour sauver des banques aux pratiques douteuses ou pour mener des guerres. Elles savent alors trouver des sommes qui constituent plusieurs fois le budget de l’éducation nationale.

 

Contre l’Ecole, contre l’Hôpital, contre La Poste, contre tous les services publics les attaques sont les mêmes. Il est plus qu’urgent d’affirmer haut et fort que à l’instar des congés payés, de la Sécurité sociale, des droits sociaux, ... :

 

l’école est un acquis social en danger

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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 14:41

Une semaine au cœur du NPA

À l’approche du congrès de fondation du NPA, en janvier prochain, les réunions d’élargissement du processus se multiplient.

 

Paris 20e

Samedi 18 novembre, les comités NPA du 20e arrondissement de Paris ont organisé un rassemblement public. Les quatre comités, nés après les élections municipales, avaient déjà organisé deux réunions publiques au printemps. Centrée sur le meeting, la première partie a permis d’affirmer la présence du NPA, tandis que la deuxième partie laissait place à la fête anticapitaliste, avec dance floor et DJ adaptés aux circonstances. La préparation de cette réunion, tant du point de vue de la conception politique que de l’organisation pratique, a été prise en charge collectivement.

La réunion publique a été marquée par les luttes, tant au niveau local que national. Après une présentation générale axée sur nos réponses à la crise économique, faite par une militante du NPA 20e, la parole fut donnée à une employée de DMMS (société de nettoyage). Elle est revenue sur la lutte qu’elle mène avec ses collègues sans papiers en vue de leur régularisation. Un délégué syndical CGT est ensuite intervenu sur la grève que mènent les salariés de la maison de retraite des Amandiers, pour leurs salaires et leurs conditions de travail, ayant constaté à quel point ils étaient divisés, tant par la multitude des statuts que par l’individualisation de la rémunération (lire Rouge n° 2271). Les deux interventions suivantes sont revenues sur les services publics. Un délégué syndical CGT de l’hôpital Tenon a retracé le démantèlement du service public hospitalier depuis une vingtaine d’années. Puis, un postier a parlé de la privatisation de La Poste. Daniel Bensaïd a ensuite abordé la situation politique, sous un angle plus international, revenant sur la profondeur de la crise et sur son versant guerrier. Enfin, un court échange a eu lieu avec les personnes venues assister au meeting. Il a révélé à la fois l’intérêt et la disponibilité d’une série de militants et de militantes pour le processus NPA, mais aussi la nécessité d’affiner nos réponses face à la situation et de proposer des mobilisations concrètes.

Près de 250 personnes ont participé à cette réunion publique. Beaucoup ont poursuivi la discussion autour d’un verre. Il y avait là un public divers, de tous âges et origines, autant de militants expérimentés que de personnes pour qui il s’agissait de la première expérience de ce type. Une quarantaine de contacts ont été pris, pour venir participer à la construction du NPA dans la perspective du congrès de fondation, en janvier prochain. La journée a fini tard, les discussions politiques laissant peu à peu la place à la musique et à la danse. En tout, plus de 300 personnes sont passées à la réunion publique ou à la fête, venues manifester d’une façon ou d’une autre leur soutien au mouvement. Toutes et tous ont pu vérifier que la politique et la fête peuvent faire bon ménage. Expérience à reproduire !

 

 

Saint-Nazaire

 

 
 

Le comité local du NPA de Saint-Nazaire a tenu, mercredi 22 octobre, sa première réunion publique. 60 personnes y ont participé. À la tribune, un militant local de la LCR et trois camarades membres du NPA et élus municipaux à Rezé, Missillac et Saint-Nazaire, ont présenté leurs expériences sur la construction du NPA et sur la lutte contre la destruction du service public de l’éducation. De la salle, deux camarades ont partagé leur analyse de l’attaque portée contre le service public postal. Puis, Alain Krivine a développé l’analyse de la LCR et du NPA sur la crise, ses conséquences sur le salariat et dans les milieux modestes, ainsi que les propositions pour faire face à la situation et à la politique réactionnaire tous azimuts de Sarkozy et du gouvernement. Au cours d’un débat d’un bon niveau politique et qui a duré deux heures, les questions des orientations du nouveau parti, de ses principes de fonctionnement, de ses appréciations des stratégies syndicales, de ses alliances, de ses rapports aux militants anticapitalistes et antilibéraux organisés au PCF ou dans les ex-comités Bové, ont été au cœur des échanges.

Rendez-vous était pris pour les « 10 heures du NPA » organisées par les camarades nantais, le 25 octobre, et pour les prochaines initiatives du jeune comité de Saint-Nazaire.

 

Fougères

Il y a plus de trente ans, Fougères (Ille-et-Vilaine, 22 000 habitants) fut le lieu d’une lutte acharnée des ouvrières et ouvriers de la chaussure de l’usine Rehault, qui menèrent un combat pendant plusieurs années afin d’empêcher la fermeture. Au même moment que les Lip. Le 21 octobre, c’est dans cette ancienne usine transformée en musée-exposition que le comité NPA organisait son premier meeting, avec la participation d’Alain Krivine et de camarades du NPA. Ce fut un succès : plus de 100 personnes présentes, près d’une trentaine de militants NPA de Rennes, essentiellement jeunes, avec la participation d’une délégation NPA de Saint-Malo. La grande majorité des présents était inorganisée, toutes les organisations de gauche brillant par leur absence. Un débat riche et passionnant, avec des jeunes, des enseignants ou des postiers, sur la crédibilité des réponses du NPA face à la crise, ses réponses pour les artisans ou les petites entreprises, le fonctionnement du nouveau parti, les risques de bureaucratisation, les rapports au pouvoir. Dans la salle, beaucoup de personnes se sont montrées intéressées par le projet et souvent révoltées par la passivité ou la complicité de la gauche face aux attaques de Sarkozy. Beaucoup de demandes d’adhésion à la fin de la réunion, et pas mal d’enthousiasme pour développer le NPA.

 

Cherbourg

Plus de 60 personnes étaient venues, mercredi 22 octobre au soir, discuter de la crise, des moyens d’y faire face et de la perspective offerte par le NPA. Nathalie Ménard a ouvert la réunion en présentant le NPA, puis Régine Mrowka, militante de la Fraction de Lutte ouvrière, est intervenue sur la situation sociale et politique. Elle a dénoncé la politique des banques, du patronat et de l’État, qui a conduit à la crise, et elle a proposé d’opposer au plan de sauvetage des banques un plan de défense des travailleurs, centré en particulier sur la question des salaires. Ensuite, Raymond Baroux, militant du NPA et militant syndical dans l’enseignement professionnel, a dénoncé la situation faite aux travailleurs localement, et il a présenté les résistances et les luttes au cœur desquelles sont engagés les camarades du NPA. Yvan Lemaitre a développé l’actualité du projet révolutionnaire, à partir de la faillite de la politique des dirigeants du monde. Un riche débat s’en est suivi : interrogation sur notre capacité à construire réellement du neuf, qui corresponde aux besoins des travailleurs, la nécessité pour les militants écologistes de prendre leur place dans cette perspective, les moyens de répondre aux capitulations syndicales afin d’aider les convergences… La soirée fut chaleureuse et unitaire et plusieurs camarades ont dit vouloir prendre leur place au NPA.

 

Île de la Réunion

À la Réunion, la droite a été défaite aux dernières élections municipales, mais au prix, pour la gauche, d’alliances glauques : à Saint-Denis, le PS a débauché des droitistes extrêmes, le Parti communiste réunionnais a poursuivi la gestion de l’île avec Sarko et l’Europe. Au point de soutenir le Modem à Saint-Leu, contre sa section locale (800 cartes). Ce sont cette section, emmenée par Nathalie, planteuse de cannes à sucre, et le Mouvement pour une alternative réunionnaise à l’ordre néolibéral (Maron) qui ont engagé le processus de lancement d’un NPA réunionnais. Le 25 octobre, malgré la coupe de la canne et la Diagonale des fous (140 kilomètres, 10 000 mètres de dénivelé… à pied !), une centaine de personnes ont participé aux premiers débats, fortement marqués par la revendication d’identité réunionnaise (niée pendant l’ère Debré et pendant des siècles d’esclavagisme) et la volonté internationaliste (en lien avec les exploités français et les peuples de l’océan Indien), en présence de militants culturels, associatifs et syndicaux. Les groupes vont se structurer aux quatre coins de l’île, afin de préparer manifestations et université d’été. 

 

 

 

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