La droite, échaudée par les sondages attestant de l’impopularité croissante de Sarkozy, a tout fait pour que les élections municipales ne se transforment pas en un referendum sur sa personne et sa politique.

BATTRE LA DROITE, C’EST CREER DE MEILLEURES CONDITIONS POUR LE SUCCES DE NOS LUTTES !

Les résultats du premier tour ont été un désaveu de la politique gouvernementale et l’enjeu du deuxième tour, c’est de faire en sorte que les représentants de la majorité présidentielle subissent le plus grand nombre de défaites possibles ! Ce serait un encouragement aux luttes qui n’ont pas cessé pendant la campagne électorale, notamment dans les entreprises privées, sur le pouvoir d’achat et les augmentations de salaires, au moment où l’on apprend que les entreprises du CAC 40 ont fait 95 milliards d’euros de profits… Un encouragement aussi aux enseignants, élèves et parents qui se battent aujourd’hui contre les suppressions de postes dans les collèges et lycées.

LA DERIVE SOCIAL-LIBERALE DU PS

Comme entre les deux tours des présidentielles, le PS a fait des avances au MODEM. A Lille, Aubry a conclu une alliance avec lui, sans même avoir besoin de ses voix. A Marseille, le candidat socialiste s’est lui aussi allié au Modem et à Paris, Delanoë a annoncé un partenariat après le deuxième tour !

François Hollande avait défini comme critère d’alliance avec le PS, le fait « d’être clairement dans l’opposition à la politique de Nicolas Sarkozy » , alors que le Modem a approuvé toutes les mesures réactionnaires du gouvernement ! Cette complaisance à l’égard de la droite « modemisée » s’accompagne d’un refus systématique d’accepter les propositions de la LCR de faire des fusions de listes.  Partout - sauf dans la petite ville du Haillan en Gironde-, le PS a refusé : il veut bien de nos voix, mais il ne veut pas de nos élus ! Il prend ainsi la responsabilité d’empêcher un large front de résistance à la droite à même de faire perdre à l’UMP le maximum de villes !

UNE NOUVELLE FORCE ANTICAPITALISTE, C’EST UNE URGENCE !

Le Parti socialiste qui a été aux abonnés absents de la résistance politique et sociale à Sarkozy, lorsqu’elle se manifestait dans la rue et par les grèves des cheminots et des étudiants, a pris comme une menace, les résultats des listes présentées par la LCR. Dans plus de la moitié des 200 villes où nous présentions, nos listes ont dépassé 5 % et 10 % dans plus de trente cas ! Six de nos listes se maintiennent au second tour et voter pour elles dans ces villes, ce sera la meilleure façon d’adresser un carton rouge à la droite et un carton jaune à ce parti socialiste qui fait des sourires à droite et montre les dents à gauche !

     Ces résultats sont un encouragement pour tous les anticapitalistes et la confirmation qu’une force anticapitaliste, totalement indépendante du PS, correspond aux attentes d’un véritable courant d’opinion ! Et dimanche, une défaite sans appel de la droite au deuxième tour, serait un encouragement à nos luttes et à la création d’une nouvelle force anticapitaliste qui en sera l’outil indispensable !