Le 9 mars,
votons
100% à gauche !
Dimanche prochain, au premier tour des élections municipales,
nous pouvons dire à Sarkozy : casse-toi !
Les illusions de 2007 sont dissipées. Le soi-disant « président
du pouvoir d’achat » n’est que l’ami des milliardaires, qui
lui payent ses vacances somptueuses. C’est un assoiffé de
pouvoir qui se croit tout permis : augmenter son salaire de
200%, étaler sa vie privée comme une vedette du show biz,
briser systématiquement les acquis sociaux : passage
obligatoire à 41 ans d’annuités pour ouvrir les droits à la
retraite, impôt sur la maladie payé par les malades avec les
scandaleuses franchises.
Dimanche, il faut que le résultat des listes Fillon-UMP
soit comme les sondages Sarkozy : en chute libre ! Pas question
de leur donner la gestion de nos vies, de nos quartiers, de nos
communes.
P
DES TRAFICS CAPITALISTES
RESERVONS NOS COMMUNES!
Cela se voit tous les jours : ceux qui dirigent l’économie,
ceux qui ont beaucoup de pouvoir sont souvent mêlés à des
trafics. La crise bancaire mondiale, les spéculations sur le
fric et la Bourse, comme le montre le scandale de la Société
Générale, menacent les emplois et les droits humains. Ce
sont toujours les salariés et les populations qui paient les
pots cassés. Les PDG et les actionnaires s’en tirent toujours.
Le dirigeant du patronat de la métallurgie, Denis
Gautier-Sauvagnac, s’est fait octroyer une prime de départ
de 1,5 million d’euros, pour garder les secrets de la caisse
noire du patronat, remplie de 600 millions d’euros. Même la
patronne du Medef, L. Parisot, amie de Sarkozy, est
« gênée » par la révélation publique de ces moeurs, pourtant
aussi vieilles que le patronat lui-même.
Oui, il faut faire le ménage ! Alors il faut élire dans les
mairies des hommes et des femmes que la population
connaît pour leur intégrité au service du plus grand nombre.
D
ANS LES COMMUNES COMME DANS LES ENTREPRISES,
DEFENDONS NOS DROITS
!
Les droits sociaux peuvent se défendent dans la commune.
Par exemple, par des logements à prix modérés et bien
entretenus, dans un environnement non délabré, comme
cela existe trop souvent dans les quartiers populaires laissés
à l’abandon. Il est aussi possible d’aider les jeunes, les
chômeurs, avec des transports collectifs gratuits. Il est
possible d’améliorer la vie dans les quartiers, en défendant
l’emploi et de bons services publics : poste, dispensaires,
bibliothèques, ...
Mais les bons salaires et l’emploi dépendent surtout
d’une mobilisation populaire. Les prix grimpent à vue
d’oeil : les fruits, les yaourts (+ 40% Monsieur Danone !),
les oeufs, l’essence. La preuve est faite : ce ne sont pas les
salaires qui créent l’inflation. Le pouvoir d’achat, des
milliers de salariés sont en train de le gagner par la grève.
Les employés des magasins font grève contre des salaires
de misère et contre la précarité, comme les employés de bus
de Marseille, après avoir défendu le service public du transport.
Les salariés d’Air France, de la SNECMA se mobilisent
pour avoir des parts des bénéfices substantiels de leur
groupe. Les fonctionnaires rejettent les miettes que le
gouvernement leur octroie, et qui ne couvrent pas l’inflation.
N
N
100%
OS VIES VALENT PLUS QUE LEURS PROFITS !OS COMMUNES EXIGENT UNE POLITIQUE,A GAUCHE !
Des communes 100% à gauche, cela veut dire la défense
intransigeante d’un programme social et écologique. Pas
une gauche au rabais, qui s’oppose au gouvernement sur la
forme et non sur le fond, comme F. Hollande et S. Royal
l’ont montré sur les retraites. Il faut battre les listes
Sarkozy-UMP, mais sans alliance à droite, comme le PS
veut le faire avec le MODEM de Bayrou, à Lyon, à
Grenoble, à Paris.
Le 9 mars, votez pour les listes soutenues
par la LCR et Olivier Besancenot !
Le 3/03/08