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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 14:44


Pour sacrifier à la coutume qui veut que l'on ne bronze ni ne patauge idiot, voici, en rappel, une
lecture pour cet été (en attendant celles de la rentrée) !

Bonnes vacances,
       

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L'État démantelé.

Enquête sur une révolution silencieuse, ouvrage collectif sous la direction de Willy PELLETIER et Laurent BONELLI, Ed. La Découverte, 2010
 
   
Dans le débat public, les diagnostics alarmistes sur la « crise de l’État-providence », et les procès contre l’État-redistributeur, ont laissé place à toujours plus d’injonctions à « réformer l’État ». Cet impératif est devenu le point de ralliement d’élites politiques (de droite comme de gauche), de hauts fonctionnaires nationaux et internationaux, mais aussi des intellectuels les plus en vue, de journalistes, voire de certains syndicalistes.
       

Que recouvre cette « réforme de l’État » ? Comment a-t-elle été mise en œuvre depuis vingt ans ? Quelles conséquences pour le service public et les usagers ? Ce livre s’efforce de répondre à ces questions en faisant dialoguer des chercheurs, des fonctionnaires et des syndicalistes. L’échange d’analyses et d’expériences permet de dessiner les lignes de force de ce mouvement, tout en restant attentif aux singularités observables.
Ce travail intellectuel et collectif est nécessaire pour comprendre une révolution silencieuse.
       

Car, si les réformes néolibérales de l’État s’effectuent parfois à grand renfort de publicité (privatisation de La Poste, restrictions des budgets de l’hôpital public ou de l’Éducation nationale), elles sont le plus souvent invisibles, et ne rencontrent que des protestations sectorielles, peu coordonnées, encore moins médiatisées. Elles passent par tel décret, telle directive, telle circulaire, voués à demeurer obscurs et confidentiels, dans certains cas élaborés par des cabinets d’audit privés… La plupart, et parmi les plus structurelles, passent inaperçues, sauf pour ceux qui en affrontent directement les conséquences…
       

Au terme de ce voyage dans la « réforme de l’État » et ses effets, c’est l’avenir des services publics, de nos services publics, qui est en jeu. C’est-à-dire celui d’un modèle de société.
       

       
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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 14:29

Pour sacrifier à la coutume qui veut que l'on ne bronze ni ne patauge idiot, voici, en rappel,  une lecture  pour cet été (en attendant celles de la rentrée) !

 Acheter en ligne : Syllepse)

Bonnes vacances,

       
        dependance_prd.jpg



Dépendance, affaire privée ou sécurité sociale ?
, par Christiane MARTY (coord.), Catherine BLOCH-LONDON, Jean-Luc GIBELIN,Gérard GOURGUECHON, Pierre KHALFA, Ed. Syllepse, Collection "Les Notes et Documents de la Fondation Copernic", mai 2011


Le président de la République a décidé de faire de la dépendance une priorité.
On ne pourrait que s’en féliciter, si, derrière des propos qui se veulent humanistes et généreux sur la nécessaire dignité des personnes âgées, ne se profilaient des projets inquiétants.
Ils visent tous à remettre en cause les principes fondateurs de la Sécurité sociale basés sur la solidarité nationale.
Il s’agit de privatiser la prise en charge des personnes en perte d’autonomie en faisant appel aux assurances privées.

 

Cette « expérimentation » pourrait servir d’exemple pour être ensuite étendue à d’autres risques couverts aujourd’hui par la Sécurité sociale.
Pourtant, d’autres solutions existent : étendre le champ d’intervention de la Sécurité sociale, financer les besoins par une meilleure répartition des richesses produites.
       

Enjeu de société essentiel, la gestion de la perte d’autonomie soulève à la fois la question des solidarités et celle de l’égalité entre les femmes et les hommes.

       
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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 22:16

couvelivrenoir225317.jpg

Coup de coeur, le livre noir de l’agriculture

VUE SUR LE SITE

http://www.france-libertes.org/Coup-de-coeur-le-livre-noir-de-l.html?var_mode=calcul&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter+juin+2011&utm_content=newsletter+juin+2011+CID_cc75a945297701e3679f61102a72880c&utm_source=Campagnes+Emails&utm_term=Lire+la+suite

Isabella Saporta démontre les absurdités de notre agriculture. Détaillant l’histoire du productivisme, revenant sur la folie des grandeurs qui a saisi les politiques, les institutions et les agriculteurs, elle pointe les paradoxes d’un système qui coûte cher en subventions, et qui nous coûtera encore plus cher en termes de santé publique. Avec un coté drôle et pédagogique, l’auteur aborde des problèmes graves qui nous concernent tous. Un livre que France Libertés ne pouvait que soutenir.

Notre système agricole est au cœur des problématiques d’accès à l’eau potable. Aujourd’hui, en France, il utilise près de 70% de la ressource en eau consommée.

L’accès à l’eau potable n’est pourtant pas une évidence pour l’hexagone. L’exemple de l’Eure et Loire où l’on s’inquiète que 40 000 personnes n’aient accès qu’à une eau potable non conforme, montre que les limites de la technique peuvent être atteintes. Le tout technologique ne permet pas de traiter l’eau contre les nitrates et les pesticides notamment.

Pourtant, les subventions pour le retraitement de l’eau sont injectées à coup de millions d’euros de fonds publics, mais cela ne suffit pas, ou en tout cas pas dans tous les cas.
Dans nos sociétés où la rentabilité est l’objectif premier, les usines de traitement d’eau ont un défaut majeur, elles ne sont rentables que pour les communes de plus de 15 000 habitants. Partout ailleurs, il n’y a pas d’investissement dans ces structures, l’intérêt général n’est pas une priorité. Il serait indispensable de réfléchir la protection de la ressource en amont pour que l’accès à l’eau pour tous en France reste une réalité.

Ce serait indispensable, mais notre système marche à l’envers. Nous subventionnons l’agriculture pour qu’elle augmente sa production via une irrigation toujours plus importante. Petit à petit nous mettons en danger la quantité d’eau disponible, nous la polluons pour produire plus et plus vite avec des productions inadaptées comme le maïs par exemple. Si elle vient à manquer localement, nous allons chercher de l’eau ailleurs à grand coût de canalisations en attendant que cet ailleurs soit aussi pollué ou en rupture d’eau. Nous marchons sur la tête, et la comparaison avec les Shadock a rarement été aussi adaptée.

Le pire de tout, c’est que l’ensemble de cette filière dévastatrice pour notre eau est subventionnée sur fonds publics à tous les niveaux :

Subventions publiques pour l’aide à l’agriculture irriguée
Subventions publiques pour la lutte contre les pollutions agricoles
Subventions publiques pour la connexion des réseaux d’eau dans les zones polluées

La facture ne peut qu’être lourde pour le citoyen lambda qui paye pour le développement d’une agriculture productiviste et donc pour développer la malbouffe à un rythme effréné. C’est ce même citoyen qui paye aussi pour que les agriculteurs améliorent leurs pratiques, qui paye encore pour le réseau lui permettant d’avoir accès à une eau « potable » éloignée, qui finance encore la dépollution de l’eau utilisée par ses agriculteurs. Décidément, la facture est salée pour de l’eau potable !

Rien n’est fait pour améliorer la situation. Ce livre ne condamne pas en masse les agriculteurs, il illustre parfaitement le problème global. Ils sont eux-mêmes prisonniers d’un système qui les étrangle par le biais des emprunts et de la toute sainte rentabilité : l’argent, l’argent, l’argent.

Et là où on aurait besoin de moyens pour que la police de l’eau puisse faire son travail et contrôler un minimum la situation, rien n’est fait. Cela pourrait être acceptable si les quelques rares contrôles étaient rassurants. Malheureusement, il n’en est rien et sur les 30 000 contrôles effectués en 2008, 40% des exploitations étaient non conformes à la réglementation. Il est donc urgent de trouver une solution pérenne. Au-delà du drame actuel de l’agriculture productiviste, c’est notre bien commun qui est en danger.

Et non il ne s’agit pas d’opposer un mode de développement à la nécessité de résoudre le problème de la faim dans le monde. N’oublions pas en effet que pratiquement 50% de la nourriture produite va directement à la poubelle. Le modèle américain tant convoité nous offre des données impressionnantes : entre 15 et 35% de la production agricole est jetée à la ferme, il faut y ajouter les 26% de pertes à la vente et enfin ce que le consommateur lui-même jette à la poubelle.

En France, 1.2 million de tonnes de nourriture se retrouvent dans nos poubelles.

Si l’on prend la valorisation américaine des pertes alimentaires de 48.3 milliards de dollars, on peut estimer qu’il s’agit là d’une perte sèche en eau potable virtuelle de 40 000 milliards de litres d’eau soit assez pour satisfaire 500 millions de personnes.

Isabelle Saporta conclue ainsi son livre noir de l’agriculture :

« La moitié de l’eau utilisée pour cultiver les terres agricoles est gaspillée. Nous surproduisons, en mettant en danger nos réserves d’eau, l’équilibre des écosystèmes, sans parler de notre santé et celles de nos agriculteurs, tout cela pour quoi ? Pour satisfaire notre soif de gaspillage ».

Dans le même temps, 1.5 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et 34 000 d’entre eux meurent chaque jour.

Notre société a perdu le fil de la réalité, pour assouvir sa soif d’argent. Quand serons nous capable de reprendre en main notre destinée en accordant enfin sa juste valeur à nos biens communs que sont l’eau, la terre, l’air et l’énergie et replaçant l’argent à son juste endroit, celui d’un outil au service de nos échanges ?

Il n’est pas trop tard, mais l’urgence est là.

Nous ne pourrons compter sur nos politiques pour faire évoluer le système que lorsque l’engagement citoyen sera tel qu’il sera intéressant pour eux de porter ces choix de société.

Pour essayer d’apporter notre pierre à l’édifice de l’engagement citoyen, nous avons lancé le 22 mars dernier l’opération « Prix de l’eau : Opération transparence » qui vise, en commençant par le prix de nos factures, à réfléchir sur les composantes du service public de l’eau.

Si vous vous penchez sur votre facture, vous retrouverez vos contributions à la lutte contre la pollution et pourrez identifier votre apport à la subvention globale agricole.

Rejoignez l’action de la Fondation sur www.prixdeleau.fr et participons ensemble à la construction d’une société plus intelligente en engageant les citoyens autour de nous à se poser les bonnes questions et à agir en conséquence

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 19:14
Toby Love (nom de scène d'Octavio Rivera) est un chanteur de bachata américain, né le 20 mars 1985 dans le Bronx (New York, d'origine dominicaine et portoricaine.
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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 14:50
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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 13:52

 

Par son titre, " Citoyen du monde ", le double album de HK et les Saltimbanks, donne tout de suite le ton. Aussi bien, le ton des racines musicales qui inspirent le groupe, du blues au hip-hop en passant par la chanson française et le reggae. Que celui de l'origine même des musiciens. " Mon quartier, c'est le monde " dit très naturellement Kadour Haddadi, rappelant comment à Roubaix, " ville la plus pauvre de France ", la richesse vient d'abord de tous les habitants originaires des quatre coins de la planète qui s'y côtoient. " Notre musique porte indiscutablement la marque de cette richesse culturelle dans laquelle j'ai baigné depuis mon enfance", ajoute HK.

Un an après être monté sur scène pour la première fois, c'était au Festival de Wazemmes l'accordéon, ce double album, vingt morceaux, sonne comme un tournant pour le groupe lillo-roubaisien, confirmant le succès qu'il remporte sur scène depuis un an. Car pour Kadour, la vraie vocation du groupe, c'est d'abord le spectacle vivant et le contact direct avec le public. Et avec 150 concerts à son actif au cours de l'année, ce qui représente tout de même deux à trois concerts par semaine, on ne peut pas dire que les musiciens de HK et les Saltimbanks n'ont pas mouillé la chemise. Et le résultat est là. " On lâche rien ", titre phare de l'album, est devenu non seulement le tube des concerts, mais aussi de certaines manifestations où il sert de bannière de ralliement aux revendications. Pour fêter la sortie de l'album, HK et les Saltimbanks remontent sur scène  le 12 février à la Condition Publique à Roubaix.

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 15:51

Clip de Identité Nationale de Nicolas Bacchus réalisé, par "La Mouche Dans Le Potage". Lire la charte des EnAriège-istes, qui veulent remplacer l'expression "Dans Ton Cul" par "En Ariège" sur http://www.ikoniktv.com/lmdlp/?p=112
Album "La verVe et la Joie" en écoute libre ici :

http://www.bacchanales-prod.fr/14-la-verve-et-la-joie-3700173975323.html

 

 

Tout est parti d’une chanson.

C’est en écoutant « Identité Nationale », la 8ème chanson du dernier album de Nicolas Bacchus, que l’idée nous a frappé.

 

Nette. Évidente.

 

Nous allons changer l’expression « Dans Ton Cul » par l’expression « En Ariège » !

 Nous étions en train de monter au Pas de la Case (oui : « au Passsss », pour tous ceux qui vivent au sud de Saverdun), et nous étions impatients d’avoir enfin rempli notre coffre (ou « malle », en bon Ariégeois) de cigarettes et d’alcool (et de sucre, beurre et café : on n’est pas des doryphores…) afin d’annoncer la nouvelle au monde entier…

Depuis, les Mouches ont butiné sec.

Nous avons fait appel aux amis, à des inconnus, tous plus ou moins ariégeois pour vous préparer le clip de « Identité Nationale (les métèques) ».

(découvrez dans un autre article le Making of et les secrets du tournage du clip !)

Tous ceux qui ont répondu présent ont démontré que les ariégeois ont un joli sens de l’auto-dérision.

Cette vidéo est l’étendard de notre cause :
faire de « En Ariège » le nouveau « Dans Ton Cul »

Vous aussi, dès maintenant, rejoignez le mouvement des « En Ariège-istes »
en respectant (ou pas) la charte en bas de cet article !

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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 17:57

Bonjour

A ce jour, je vous demande de bien vouloir vous connecter régulièrement sur le site

http://sansnaturepasdefutur.over-blog.net/

 

Association qui lutte contre l’installation d’un site CHIMIREC (tri. transît, stockage et

prétraitement de déchet industriels dangereux) dans une zone non appropriée à 220 mètres des premier habitants de Bouvesse quirieu à 575 mètres des écoles de Bouvesse Quirieu,à 600 mètres du collège de Montalieu .

Vous pouvez aussi aller sur catégories qui ce trouve à droite du site

et cliquer sur chimirec non merci.

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 16:12

Bonjour

A ce jour, je vous demande de bien vouloir vous connecter régulièrement sur le site

http://sansnaturepasdefutur.over-blog.net/

 

Association qui lutte contre l’installation d’un site CHIMIREC (tri. transît, stockage et

prétraitement de déchet industriels dangereux) dans une zone non appropriée à 220 mètres des premier habitants de Bouvesse quirieu à 575 mètres des écoles de Bouvesse Quirieu,à 600 mètres du collège de Montalieu .

Vous pouvez aussi aller sur catégories qui ce trouve à droite du site

et cliquer sur chimirec non merci.
 

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 07:30
Il est vraiment fait pour être sous les projecteurs ya pas à dire c'est que du bonheur de le voir !!!! Impossible de pas kiffer !!
Moi je Surkiffe cette bête de scène il est terrible !!!
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  • : Yves Dagand
  • : municipal,politique,nature,chimirec,ecologie,porcieu amblagnieu,porcieu,38390
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