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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 16:11
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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 13:38

 

PARIS, 29 juin 2008 (AFP) -
Le PS, en pleine préparation de son congrès, et la LCR, qui dénonce l’acceptation du "capitalisme" par les socialistes et espère capter la "gauche de la gauche", se livrent à distance une bataille pour représenter "le meilleur opposant" au pouvoir de Nicolas Sarkozy. Fort de sondages de popularité au beau fixe, Olivier Besancenot cherche à transformer l’essai un peu plus d’un an après le premier tour de la présidentielle qui l’avait vu arriver en deuxième position des candidats de gauche. Le moment de ce "changement d’échelle" lui semble propice, les débats  notamment sur la dimension "libérale"- et luttes de personnes en cours au PS brouillant le message du principal parti d’opposition, alors que le PCF n’est toujours pas remis de la "claque" qui l’a renvoyé sous les 2% à la présidentielle. Le "jeune postier" et la Ligue communiste révolutionnaire ont ainsi entamé la transformation du mouvement trotskiste en un "nouveau parti anticapitaliste", dont la première réunion nationale de préparation s’est tenue samedi. Objectif : capter les mouvements de la "gauche de la gauche", politiques ou issus des "luttes" sociales. "Olivier Besancenot apparaît comme le meilleur dirigeant contre Sarkozy, alors que le PS est muet ou même complice" du gouvernement, jugeait samedi Alain Krivine, leader historique de la "Ligue". Et Olivier Besancenot d’enfoncer le clou, ne ratant jamais une occasion de fustiger l’acceptation par le PS de l’économie de marché. Conscients du problème, les ténors socialistes s’attachent à muscler le discours contre le pouvoir, en premier lieu, Ségolène Royal. Comme une réplique du tac au tac à la réunion des délégués du NPA, l’ex-candidate à l’Elysée a tout fait pour transformer la présentation samedi de sa "contribution" pour le congrès du PS en "premier grand rassemblement contre la politique" de Nicolas Sarkozy, dont elle a violemment dénoncé l’action. A droite, on observe de près le problème de positionnement du PS. L’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin jugeait ainsi dimanche au "Forum" de Radio J qu’il était "clair aujourd’hui que le PS créé lui-même en permanence l’ambiguïté. Quelle est sa stratégie ? Cap à gauche ou cap au centre ?". Et si M. Raffarin assure que l’UMP n’a pas pour "objectif" d’instrumentaliser M. Besancenot, des médias ont rapporté que les principaux dirigeants de la majorité, Nicolas Sarkozy en tête, se sont réjouis devant le patron du PS, François Hollande, de la montée en puissance du "jeune postier", comparant la situation à celle de la droite avec le Front national dans les années 1980 et 90. Mais à la différence du FN, qui a toujours renvoyé droite et gauche dos à dos, Olivier Besancenot avait clairement appelé à "battre Nicolas Sarkozy " en 2007, relèvent des observateurs. Le PS, en tout cas, ne manque pas une occasion de le renvoyer à ses "responsabilités", en critiquant son refus d’assumer le pouvoir et dénonçant le risque qu’il ne fasse le jeu de la droite. "Certains, notamment à droite, auraient bien envie de l’instrumentaliser (M. Besancenot) pour créer l’idée qu’il y aurait désormais deux gauches, avec, à la clé, une compétition permanente désastreuse", avertissait ainsi dans le Journal du Dimanche le député PS Julien Dray, lui-même ancien de la LCR. Signe d’une certaine inquiétude, les socialistes ont créé un groupe spécial, composé notamment d’anciens trotskistes passés au PS, chargé de suivre la création du "NPA".

Par Stéphane ORJOLLET

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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 13:33
 

 

Site Médiapart (http://www.mediapart.fr). Article de Stéphane Alliès.

Le dernier discours vient de se terminer à la tribune. Les gens ont applaudi, puis se lèvent. Moment de flottement. Un coin de salle lance alors "l’Internationale". Timidement, puis plus franchement de plus en plus de poings se lèvent. Jusqu’à un refrain final repris par deux gros tiers de l’assistance.

Si l’hymne révolutionnaire n’apparaît plus comme une évidence dans les rangs d’une LCR en mutation, il n’a toutefois pas été sacrifié sur l’autel du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). « C’est vrai qu’on a un peu hésité à la chanter, mais le naturel de ce parti reste finalement révolutionnaire », sourit François Sabado, l’une des figures historiques d’une "Ligue" en cours de dissolution.

Ce week-end à la Plaine Saint-Denis, ils étaient huit cents délégués à s’être réunis pour se rencontrer, débattre en commissions (féminisme, écologie, processus, etc.) et se donner une direction de transition jusqu’au congrès de fondation prévu en janvier. Ou plutôt une « structure de coordination », car le mot "direction" est presque tabou pour les responsables de la LCR, qui sont persuadés que la crédibilité de leur entreprise passe par l’ouverture.

« La Ligue était minoritaire dans toutes les commissions, et c’est ce qu’on voulait. Le contrat est plus que rempli. Il y a une hétérogénéité politique et générationnelle incroyable. Et il y a des vocabulaires différents pour souvent dire les mêmes choses, assure l’ancien leader Alain Krivine. Par exemple, on parle de travailleurs et certains nous disent qu’ils sont chômeurs. » Son comparse Sabado ajoute : « Sur la Palestine, on est tous sur la même ligne, sur l’islamisme il y a des divergences… Ce qui compte, c’est d’être d’accord sur l’essentiel. On n’en est pas encore à la synthèse générale des points de vue, mais tout le monde a la volonté d’arriver à cette synthèse. Et puis on comprend l’aspiration des "non-Ligue" à contrôler le processus. Il y a forcément un peu de méfiance vis-à-vis de nous, c’est normal. On lève les malentendus s’il y en a. Moi, par exemple, je suis intervenu en commission pour expliquer ce qu’est la IVe Internationale… »

Ces "non-Ligue", ce sont ceux que Libération appelle les "fans de Besancenot", convaincus par le discours et la présence militante du dernier candidat à la présidentielle de la LCR. Lui arbore un grand sourire et aura passé le week-end au milieu des "copains" et des "camarades", soucieux de ne pas se mettre trop en avant et de la jouer collectif. Il aura parlé trois minutes, comme les autres, en se présentant au micro comme « Olivier, du comité poste-Fedex ». Dimanche, il tentait de tempérer son optimisme : « C’est un peu tôt pour parler de réussite. Mais c’est un très bon rapport d’étape. Maintenant, ils nous reste six mois d’engueulades et d’étincelles pour parvenir à se mettre d’accord sur tout. Mais c’est quand même plus excitant qu’un train-train militant à gérer. » Soucieux « d’avancer par étape », Olivier Besancenot vise « une dynamique boule de neige » et se dit certain « que bien d’autres attendent encore de voir et pourraient nous rejoindre après le congrès ».

Parité hommes-femmes et Ligue-"non-Ligue"

Le NPA aurait d’ores et déjà réunit « 9000 personnes, de près ou de loin, depuis des anciens de LO jusqu’à des réformistes radicaux », annonce François Sabado. Les ex-partenaires de la "gauche de gauche" à l’époque du référendum européen sont toujours frileux face à l’initiative trotskyste de recrutement par le bas. L’intellectuel altermondialiste Raoul-Marc Jennar et Clémentine Autain, qui a récemment signé l’appel de l’hebdomadaire Politis pour un rassemblement sur le modèle allemand de Die Linke (qui rassemble des anciens du SPD et des héritiers des communistes du PDS), étaient présents ce week-end. Le premier est convaincu, et a conclu son intervention d’un « notre parti » à la tribune. La seconde est intriguée et s’est dit « frappée par l’enthousiasme et agréablement surprise par le nombre important de jeunes ». L’ancienne adjointe apparentée communiste de Bertrand Delanoë reconnaît que « cette proposition politique n’existe pas ailleurs, de la part des autres partis. Mais il reste une série de questions sur le rapport au pouvoir qui ne me semblent pas tranchées. Je comprends l’indépendance vis-à-vis du PS, mais il ne faut pas fuir non plus les possibilités de créer les conditions d’une alternative politique ». Clémentine Autain souhaite que « l’ouverture de la Ligue se fasse aussi vers les responsables des autres courants politiques, et non pas seulement vers les "simples héros du quotidien" ». Pour l’instant, l’ex-minorité de Lutte ouvrière (dite "la fraction étincelle") et le groupe de la Gauche révolutionnaire ont tous deux des représentants « observateurs » dans la « structure de coordination ».

Multiplié par trois, l’effectif militant du parti en gestation se répartit sur quasiment tout le territoire (« environ 400 comités, et seulement deux ou trois départements qui ne connaissent pour l’instant aucune implantation »). Ces comités ont désigné en fin de matinée dimanche un « comité d’animation », par consensus. Sur la soixantaine de membres qui vont « coordonner la transition » jusqu’à janvier, ils ne seront que 25 issus de la LCR.

Avec l’université d’été prévue en août (dont une bonne partie du temps sera consacrée au NPA) et une réunion d’étape déjà fixée à l’automne, le nouveau parti est en cours de structuration. Le principe d’une carte d’adhésion de "membre fondateur" a été acté, afin de « permettre de financer un peu nos participations aux luttes », explique la direction de la Ligue. Si le montant n’a pas encore été décidé, « il devrait tourner autour de 10, 20 euros », explique Sabado.

Quant au nom de la nouvelle Ligue, il confie que, pour l’instant, « ça oscille entre quelque chose autour de la gauche révolutionnaire et un acronyme sur le modèle du syndicat SUD ». Olivier Besancenot détaille la procédure : « Chaque comité fera des propositions en janvier, et on organisera un vote pour trancher au congrès. » Un congrès dont il assure ne pas vouloir « sortir en n°1. Il y aura plusieurs porte-parole et une direction collective, paritaire entre Ligue et "non-Ligue" et entre hommes et femmes. Et avec de nouvelles têtes ».

De “Peugeot Mulhouse” à “Jeudi noir”

Parmi ces « nouvelles têtes », on retrouve Leïla, jeune militante dans l’association parisienne Jeudi noir pour le logement, ou Vincent Duse, quadragénaire responsable CGT chez Peugeot à Mulhouse. Leïla a rejoint le NPA « en prenant la Ligue au pied de la lettre : ils nous ont dit : "Le parti sera ce que vous voudrez bien en faire, créez un comité et vous vous rendrez bien compte." Et on l’a fait. Pourtant, je vous assure que je n’ai jamais lu Trotsky. Je respecte ces idéologies, mais elles me dépassent complètement ».

Vincent, lui, est un syndicaliste qui avait déjà fondé un « petit groupe politique, Union 68, qui regroupait des anciens de LO, des inorganisés et des anciens anarchistes, et qui diffusait un journal devant l’usine ». L’initiative de la LCR et le charisme de Besancenot ont fait le reste : « On était dans l’attente d’une telle structure et c’est tombé pile-poil. Désormais, on est 150 "stabilisés" et on a 850 contacts. Beaucoup d’ouvriers, la majorité des cégétistes de "Peugeot Mulhouse" sont au NPA. Mais aussi beaucoup d’immigrés, car on s’est beaucoup investis dans les luttes contre les expulsions de sans-papiers. Comme à l’usine avec le syndicat, on est un peu un parti de services, qui fait beaucoup d’aide juridique. »

Quand il s’agit de s’exprimer sur le rapport à entretenir avec le parti socialiste, Leïla et Vincent sont presque plus critiques et radicaux qu’Olivier Besancenot. Elle « n’en peut plus du PS qui ne fait rien ». Lui estime que « ceux qui font le jeu de la droite sont ceux qui ne s’opposent plus à la droite ».

De son côté, Besancenot assure que « le NPA n’est pas un parti contre le PS, mais contre la droite. Et nous, contrairement à eux, on n’a pas créé une commission pour surveiller ce qu’ils font. Nous, nous voulons une autre société et pas une société capitaliste. Ça fait déjà une grosse différence ». Besancenot prépare un livre pour faire le point sur l’expérience du NPA. Date de sortie prévue : le 17 novembre. Au lendemain du congrès socialiste.


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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 13:31

 

Selon des rumeurs insistantes, la privatisation de La Poste et sa transformation en Société anonyme seraient en route. 300 000 salariés sont concernés et des dizaines de millions d’usagers.

Depuis des années, les idéologues libéraux de la Commission rognent les prérogatives des services publics et la mise en concurrence de La Poste avec des opérateurs privés est déjà effective, en France, pour les plus gros plis. Après avoir été retardé, la libéralisation totale du marché postal est fixée à 2011.

Les arguments avancés, à savoir l’existence d’une dette et la possibilité de faire des achats à l’étranger, ne résistent pas à l’examen. C’est après sa privatisation – déguisée en ouverture du capital -, en 1996, que la dette de France Télécom a atteint la somme colossale de 70 milliards d’euros en 2001.

Partout où le service public postal a été privatisé en Europe, des dizaines de milliers d’emplois ont été supprimés et le temps partiel a explosé. C’est notamment le cas en Suède, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas.

Pour la LCR, la privatisation de La Poste ne peut qu’ouvrir les vannes d’une logique financière et comptable mortelle pour les personnels et les usagers qui verront disparaître la péréquation tarifaire permettant un prix du timbre unique quel que soit le lieu d’envoi du courrier .

Il y a urgence à réagir collectivement et rapidement, personnels de La Poste, usagers du service public et élus locaux, pour s’opposer à la privatisation du service postal.

Le 4 juillet 2008.

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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 13:24

LE NON IRLANDAIS VA-T-IL PASSER A LA TRAPPE ?

Le peuple d’Irlande a dit NON au traité de Lisbonne, pourtant l’UE et sa future présidence ont bien envie de bafouer la souveraineté du peuple.

L'Irlande, est le seul pays où le référendum ne pouvait être interdit car il est inscrit dans sa constitution.

Les gouvernements de la France et des Pays-Bas, dont les peuples avaient dit NON au TCE en 2005, eux, se sont détournés de leurs peuples et ont décidé de déléguer l’adoption du Traité de Lisbonne à leurs parlements, comme toutes les autres nations de l’Union européenne, hormis l’Irlande.

Ainsi, une fois encore, lorsque le peuple est appelé à se prononcer il rejette un traité européen.

On pourrait donc en conclure que ce NON irlandais remettra en cause l’adoption de ce traité dit « simplifié ». Pourtant ce n’est pas ce qui va se produire.

Il faut se souvenir qu’en 2001, le NON irlandais au traité de Nice n’avait pas empêché l’adoption du texte original, tout comme le NON danois de 1992 n’avait pas arrêté la marche du traité de Maastricht et que le NON français au TCE en 2005 n’a pas été respecté le 4 février 2008 au Congrès, par une majorité de parlementaires français.

Le référendum irlandais a fait peur à l’Union européenne qui a, cette fois, anticipé un éventuel rejet du traité et organisé la trahison du peuple. Le 20 février 2008, en effet, le Parlement européen approuvait le traité de Lisbonne. Les grands médias n’ont pas omis de le faire savoir. Mais ils ont omis de dire que le 13 février 2008, le député européen Francis Wurtz avec d’autres députés européens de la Gauche Unitaire Européenne, avaient déposé un amendement demandant que le Parlement européen « s’engage à respecter le résultat du référendum irlandais » sur le traité de Lisbonne.

Le bal des hypocrites : une union sans principe contre les décisions populaires

Lors de la séance plénière du Parlement européen du 20 février, cet amendement (n°32) a été rejeté à 499 voix contre 129. Et ce, en contradiction flagrante avec la résolution adoptée au même moment qui stipule que « les députés se félicitent de l’accroissement de la responsabilisation démocratique » permettant aux citoyens « d’avoir un plus fort contrôle de l’action de l’Union ».

499 députés européens ont voté CONTRE l’amendement 32, indiquant ainsi leur détermination à ne pas respecter le résultat du référendum irlandais !

Lors du débat parlementaire de ce 20 février, la députée européenne irlandaise du Sin Féin, Mary Lou McDonald (GUE), a interpellé ses collègues : « Il y a clairement une peur des référendums dans les autres Etats et je me demande pourquoi. Pourquoi alors parle-t-on tant de démocratie ? Qui ici a peur de la voix du peuple ? ».

Les 4 députés européens de gauche de nationalité française qui ont sauvé l’honneur et respecté la décision du peuple français du 29 mai 2005 sont :

Au Parti Communiste : Hénin, Jouye de Grandmaison, Wurtz

Au Parti Socialiste : Laignel

Les 46 députés européens de nationalité française qui ont osé voter CONTRE cet amendement sont :

Chez les Centristes (MoDem et Nouveau Centre) : Beaupuy, Cornillet, Fourtou, Gibault, Griesbeck, Laperrouze, Lehideux, Morillon.

A l’UMP et Divers Droite : Audy, Daul, Descamps, Fontaine, Fouré, Gaubert, Gauzès, Grossetête, Lamassoure, Mathieu, Morin, Sudre, Toubon.

Chez les Verts : Aubert, Benahmias, Lipietz.

Au Parti Socialiste : Arif, Berès, Bourzai, Carlotti, Désir, Douay, Guy-Quint, Hazan, Le Foll, Lefrançois, Navarro, Neris, Patrie, Peillon, Poignant, Pribetich, Savary, Schapira, Vaugrenard, Vergnaud, Trautmann, Weber.

Ainsi, comme par le passé, une alliance politique, entre une partie de la droite et de la gauche, a donc autorisé l’Union européenne à contourner le résultat du référendum irlandais.

La France prend la présidence de l’Union et va « se couper du peuple »

Nicolas Sarkozy, président de la République française, assurera la présidence de l’Union Européenne à partir du 1er juillet 2008.

Le 9 mai 2004, il s’exprimait ainsi à la Convention nationale de l’UMP : « A chaque grande étape de l’intégration européenne il faut donc solliciter l’avis du peuple. Sinon, nous nous couperons du peuple (...) Je le dis comme je le pense, simplement. Je ne vois pas comment il serait possible de dire aux Français que la Constitution européenne est un acte majeur et d’en tirer la conséquence qu’elle doit être adoptée entre parlementaires, sans que l’on prenne la peine de solliciter directement l’avis des Français (...) Je crains dans ce cas (vote parlementaire) une réaction d’incompréhension sévère de nos compatriotes. »

Alors, la présidence française de l’Union européenne aura-t-elle à faire face à une « réaction sévère de ses compatriotes ? »

Nicolas Sarkozy aurait raison de le craindre car ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ne respecteront le résultat du référendum irlandais...

Une fois de plus, l’Union européenne démontre son caractère anti-démocratique, met en lumière la complicité des gouvernements de la majorité des pays qui la composent et d'une grande partie des parlementaires dont certains se prétendent de gauche.

Une preuve supplémentaire, s'il en fallait, que le principe même de l'Union bafoue la souveraineté populaire.

Cette répétition de la trahison de la voix populaire conduit de plus en plus de citoyens à poser la question de la sortie de l'union européenne.

Une question que le M’PEP n’hésite pas à mettre en débat, sans complexe ni tabou.

www.m-pep.org

Campagne « Bouger l’Europe ou sortir de l'Union européenne »


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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 21:55

En novembre dernier, à la suite de l'interpellation de deux intervenantes sociales dans le cadre de leur travail, France Terre d'Asile avait saisi, avec le soutien de plus de 50 associations, le Conseil supérieur du travail social (CSTS).

 

L’association se félicite de l’avis rendu par le CSTS, le 3 juin 2008, à l’intention de la Secrétaire d’Etat à la Solidarité, Madame Valérie Létard (voir le texte en pièce jointe ou sur le site de France Terre d’Asile :
 
http://www.france-terre-asile.org/index.php?option=com_content&task=view&id=615&Itemid=9).

Cet avis rappelle les principes juridiques et le cadre réglementaire de l’intervention sociale en direction des populations migrantes.

Il concrétise un engagement important de France Terre d’Asile, qui avait procédé à la saisine du CSTS à la suite de l’interpellation et de la mise en garde à vue de deux intervenantes sociales, salariées de l’association, en novembre 2007.

France Terre d’Asile avait alors lancé une pétition condamnant le risque de dérive vers une pénalisation du travail social, qui avait recueilli plus de 11 000 signatures.

Dans son avis, le CSTS note la multiplication des interventions de police et des demandes de communication de fichiers et de dossiers nominatifs émanant de magistrats, qui constituent une remise en cause des principes mêmes du travail social.

Le CSTS rappelle qu’il n’entre pas dans les missions des travailleurs sociaux d’émettre un avis sur la régularité du séjour de telle ou telle personne et encore moins de participer au repérage des « sans-papiers ».

Le travail social se doit d’apporter une aide aux plus démunis, en tenant compte de la réalité de la situation des personnes, mais dans le respect de leurs droits et de leur dignité.

Le CSTS exprime le souhait d’être associé à l’élaboration d’une circulaire visant à la sécurisation juridique des interventions du travail social. Il demande à être partie prenante du futur groupe de réflexion interministériel (Affaires sociales, Justice, Intérieur).

France Terre d’Asile espère désormais que cet avis sera suivi d’effets et permettra d’éviter que ne se reproduisent des entraves à l’exercice des missions des travailleurs sociaux, telles que celles ayant touché deux de ses salariées fin 2007.

Source et info
Pierre Henry
Directeur général
France Terre d’Asile

Dominique Bordin
Responsable de la Direction des mineurs isolés
France Terre d’Asile

Inscription à la newsletter FTDA  : www.france-terre-asile.org
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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 16:51

Réunion de coordination des comité NPA (2)
envoyé par E_varlin

A La Plaine-Saint-Denis, le 29 juin 2008.
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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 16:38
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DAGAND YVES

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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 16:04

Appel de la coordination nationale des comités d’initiatives

pour un Nouveau Parti Anticapitaliste

Le Nouveau parti anticapitaliste est en marche !

Nous sommes des milliers de travailleur-s-es, des villes et des campagnes, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, des jeunes, des retraité-e-s, des précaires, des militant-e-s politiques, associatifs, syndicaux, nouveaux ou anciens, en train de concrétiser ce projet.

Il regroupe aujourd’hui plus de 300 comités et la dynamique se renforce. Elle est le résultat d’une prise de conscience : on ne peut plus laisser faire un système capitaliste mondialisé qui conduit le monde dans le mur ! Entré dans une crise économique, financière, énergétique, alimentaire dont nul ne peut prédire les conséquences, ce système met plus que jamais la seule recherche du profit au centre de ses décisions au mépris de millions de vies. Les grands équilibres écologiques sont menacés. Parce qu’il est à la source du problème, le capitalisme, comme tous les systèmes productivistes, est incapable d’y apporter une solution. Dans un monde où les inégalités se creusent, les émeutes de la faim se généralisent, conséquence de la politique des grandes puissances impérialistes, des institutions à leur service (FMI, OMC...) et de la spéculation honteuse sur les produits de première nécessité. La guerre « sans limites » décrétée par Bush et ses alliés dont la France, étend ses horreurs à travers le monde.

Ici, Sarkozy et le Medef multiplient les attaques qui traduisent l’arrogance des puissants. Rarement la politique de la droite a été aussi ouvertement agressive envers l’immense majorité de la population. Rarement les possédants, les actionnaires, le patronat se sont montrés aussi avides de profits au mépris du bien-être élémentaire des populations. Oui, l’exaspération est partout, contre la mise en cause des acquis, des solidarités, des services publics, la difficulté à « joindre les deux bouts », contre la dégradation des conditions de vie et de logement, le racisme et les discriminations, les politiques sécuritaires… Il ne faut pas gaspiller les potentialités de cette exaspération en se prêtant au jeu de dupes du « dialogue social » avec le gouvernement, par la division, les journées de grève saucissonnées, secteur après secteur. Ici et maintenant, nous pouvons réagir ! Un « tous ensemble » déterminé et unitaire, la généralisation des luttes et des grèves, voilà ce qu’il faut pour battre le gouvernement et ses contre-réformes !

Pour peser dans ce sens, il faut regrouper nos forces dans un parti qui ne lâche rien, n’abandonne personne. Il n’est pas possible de rassembler dans un même parti ceux qui veulent en finir avec le capitalisme et ceux qui s’en accommodent. Il n’est pas possible de rassembler dans un même gouvernement ceux qui défendent les droits des travailleurs et ceux qui défendent le pouvoir des actionnaires, ceux qui veulent rompre avec les politiques libérales et ceux qui les mettent en pratique, ceux qui veulent construire une Europe des travailleurs et les plus zélés artisans de l’Europe de la libre concurrence et du profit. C’est pourquoi nous voulons un parti totalement indépendant du Parti socialiste, un parti qui défende jusqu’au bout les intérêts de tous les exploité(e)s.

Nous vous appelons à construire toutes et tous ensemble une gauche qui ne renonce pas, une gauche de combat, anticapitaliste, internationaliste, antiraciste, écologiste, féministe, révoltée par toutes les discriminations. Pour changer le monde, il nous faut un parti qui se bat jusqu’au bout contre le système, pour la transformation révolutionnaire de la société. La gauche que nous voulons doit s’organiser à l’échelle internationale et notamment européenne, être présente aux élections sans jamais oublier que ce sont les mobilisations sociales, culturelles et écologistes qui imposeront le changement.

Avec la mémoire des expériences passées, nous allons élaborer ensemble, en prenant le temps du débat, une nouvelle perspective socialiste démocratique pour le 21ème siècle. Nous n’avons pas de modèle, et surtout pas les régimes prétendument « communistes » du siècle dernier, mais nous avons des objectifs. En finir avec la dictature que le capital impose à l’économie et à la société toute entière, pour construire la démocratie la plus large que l’humanité ait jamais connu, où la « main invisible du marché » sera remplacée par des décisions collectives.

Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir répondre à ce défi. Individus, équipes militantes, courants politiques révolutionnaires, libertaires, communistes, socialistes, écologistes, antilibéraux, continuons à nous rassembler !… Dans son village, son quartier, son entreprise, son lieu d’étude, chacune, chacun peut et doit apporter, à son rythme, sa pierre à la construction de cet outil pluraliste et démocratique. La réussite est à notre portée.

En avant !

St Denis, le dimanche 29 juin 2008.

 

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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 20:00
 

Bonjour,

 

Nous faisons appel à vous qui avez récemment signé une pétition exigeant la relaxe de Rodolphe Juge. Rodolphe est cet enseignant stagiaire à la Courneuve, syndiqué CGT-Educ’action 93 et représentant des stagiaires à l’IUFM de Créteil qui a été injustement mis en garde à vue puis poursuivi pour « violence sur agent » alors qu'il encadrait pacifiquement une manifestation de lycéens et personnels de l’éducation le 3 avril. Suite à l'élan de solidarité, un premier procès avait été reporté au 24 septembre, permettant ainsi à Rodolphe d'être titulaire au moment de l'audience.

Or aujourd'hui à la veille des vacances, le recteur de Créteil, a pris un arrêté suspendant Rodolphe Juge de ses fonctions, cherchant ainsi à bloquer sa titularisation et l'empêcher de retrouver ses collègues et ses élèves à la rentrée.

Le recteur prend arbitrairement une sanction ! Rien ne l’oblige à décider de cette suspension aujourd’hui, rien ne justifie un blocage de la titularisation.

Plusieurs interventions syndicales et intersyndicales auprès du rectorat de Créteil et du ministère de l'Education Nationale ont déjà été faites : le Recteur campe sur sa position et ne répond pas à l’intersyndicale qui lui demande une audience en urgence.

Un recours de la décision au Tribunal administratif est envisagé. Mais surtout, il faut exercer une pression citoyenne et syndicale sur le rectorat de Créteil : nous vous appelons donc :

- à envoyer fax et mail au recteur pour exiger que la suspension de Rodolphe soit annulée afin qu'il puisse être titularisé et qu'il puisse assurer sereinement ses cours à la rentrée. Coordonnées du recteur : 01 57 02 62 50 et/ou ce.recteur@ac-creteil.fr . Envoyez copie de votre message à cgteduc.creteil@free.fr ou 01.55.84.41.96

 

- à relayer largement cet appel dans vos établissements, vos réseaux, et à continuer à faire signer la pétition de soutien (http://cgteduc.creteil.free.fr/uasen/spip.php?article1248). D’autres initiatives sont prévues et notamment un rassemblement solidaire devant le Palais de Justice de Paris le 24 septembre 2008 pour exiger la relaxe de notre collègue.

 

Cette action est relayée et soutenue par plusieurs organisations syndicales (CGT-Educ’action, SNES, …) et est proposée à toutes les organisations syndicales qui ont déjà exprimé leur solidarité à Rodolphe Juge (SUD, FO, SGEN-CFDT, SUD, UNSA,…). Pour plus d’infos : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?article1621

 

 

 

« Nous venons d'apprendre la suspension de fonction de notre collègue Rodolphe JUGE dans l'attente de la décision de jugement n'intervenant que le 24 septembre 2008 puisque que celui ci a été reporté. Les faits reprochés à notre collègue et largement contestés n'ont rien à voir avec sa titularisation ni avec sa prise de fonction au 1er septembre nécessaire pour ce collègue débutant. Il n'y a aucune raison de suspendre ce collègue et de bloquer sa titularisation au 1er septembre.

C'est pourquoi, nous vous demandons solennellement de ne pas bloquer la titularisation effective à venir de notre collègue, d'annuler cette suspension et de recevoir dans les meilleurs délais une intersyndicale sur cette situation »

Nom                            Prénom                                    Fonction


Modèle de texte à envoyer au recteur

 

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