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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 18:54
Chez L est une association qui se situe dans le "sillage alter mondialiste" et souhaite soutenir les initiatives et les réflexions des diverses tendances de la gauche non institutionnelle (antilibérale et -ou- anticapitaliste).

 Nous tentons de promouvoir des conférences et des débats avec des intervenants chercheurs,
permettant un retour critique sur nos propres schémas militants.

 Nous réalisons des films sur des questions sociales, politiques ou culturelles...

 Nous partageons des moments d'émotion ou de réflexion avec une "programmation" de spectacles…

 Nous accueillons dans nos locaux les associations, syndicats, partis… qui désirent organiser leurs
propres débats, séminaires...

Chez L propose également d'alterner les périodes studieuses avec des moments plus informels:
ballades dans la montagne, repas campagnards*, simples veillées à discuter devant un feu de bois,
voire un hébergergement en chambres d'hôtes ou gîtes.

Site
http://www.chezl.org/

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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 12:37
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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 12:19

Ils sont venus.. ils sont tous là…Du Nord…du Sud.. de l’Europe.

Une centaine de représentants d’une trentaine d’organisations de 16 pays étaient présents. Parmi elles, les principales organisations de la gauche révolutionnaire en Europe qui représente des milliers de militants et de sympathisants. Et ils parlent du NPA...
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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 08:47

Chez L  : - Un lieu où nous tentons de mettre en tension les diverses analyses critiques de notre monde actuel.

- Un lieu où l'on peut partager des moments de convivialité dans un cadre verdoyant.

Lieu des conférences:

Une ancienne ferme rénovée

à Cléon, 01 110 Corcelles.

 

Sur le plateau d'Hauteville (Entre Corlier et Brénod, 10 km au nord d'Hauteville)

 

   Site:www.chezl.org

Mail: didier.eckel@wanadoo.fr

 

UN DEBAT

ENTRE MILITANTS:

UN DEBAT MILITANT?

Avec Rémi Garraud et

Yves Martin Sisteron

De 14h00 à 17h00

 

Rémi Garraud et Yves Martin Sisteron sont deux militants de l'Ain. Ils n'agissent pas dans les mêmes organisations. Ne partageant pas nécessairement les mêmes analyses, ils se retrouvent pourtant autour de revendications communes. Afin de tenter de comprendre les différences d'engagements dans ce qu'on pourrait appeler les "mouvements sociaux" (et, peut être, de réfléchir sur nos propres engagements), ces deux militants ont acceptés de nous faire part des raisons (théoriques? Empiriques? Ethiques? …) de leurs engagements.

Ces deux interventions introduiront un débat sur ce qui peut fonder une action militante et la nécessité actuelle de cette action.

________________________________________________

Reunion programmation (saison 2009)

En octobre 2008 à 14h00 (date exacte à définir)

Ordre du jour: Choix de thèmes à retenir et prévisions des tâches d'organisation. Toutes les personnes désireuses de proposer des thèmes de conférences sont bienvenues à cette réunion.

 
Site:  www.chezl.org

Mail:  didier.eckel@wanadoo.fr

 

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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 21:36
REUNION

NOUVEAU PARTI ANTICAPITALISTE

à AMBERIEU EN BUGEY

le vendredi 06 juin 2008 à 20 H00

dans les locaux de l'ancienne usine Phénix

qui sont situés sur l'avenue du Général Sarrail. Cette avenue passe devant la gare .

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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 21:29

Le 4 juin le changement de nom de la "rue du collège" à Hauteville, en rue "des enfants de l’ESPERANCE" sera officialisé par une cérémonie1.

Je suis un peu troublé par toutes ces commémorations sur les diverses résistances durant la seconde guerre mondiale, vidées de leurs sens historiques, sociaux et politiques (d'où l'amalgame des résistances en: la Résistance): des commémorations qui ne sont, formellement, que des lieux d'héroïsation des actes de résistances. L'acte héroïque servant d'écran aux conditions réelles et complexes des engagements face au nazisme.

 

Le devoir de mémoire (les cadres sociaux de la mémoire disait Halbwachs2) est un "outil" qui n’est jamais neutre: les commémorations sont toujours une instrumentalisation (qui peut aller de l’intention plutôt sympathique à l’utilisation la plus délétère) de la réalité historique3. Dans tous les cas, il s’agit de tenter d’agir sur le présent au travers de discours (et cérémoniaux) sur des faits passés, souvent réifiés.

Dans la mesure où cette interprétation de la "fonction" commémorative détient une part de vérité, que veulent dire, aujourd’hui, ces célébrations et discours sur la tentative terrible d’extermination des juifs durant la seconde guerre mondiale?

Si des leaders politiques "révolutionnaires" multipliaient des cérémonies sur ces thèmes, on comprendrait immédiatement l'enjeu de ces commémorations: valoriser les actes de résistances comme des actes potentiellement révolutionnaires; actes révolutionnaires, considérés par ces leaders, comme indispensables aujourd'hui.

Lorsque qu'un même type de cérémonies est conduit par des instances institutionnalisées (en ce qui concerne le 4 juin: collège et mairie d'Hauteville), quel sens cela prend il? Il serait, à mon avis, bien imprudent de penser que seuls des leaders révolutionnaires seraient en capacité d'instrumentaliser la mémoire (et non l'histoire). Il serait bien imprudent de penser qu'une célébration institutionnelle est une célébration objective, neutre (si les commémorations ont bien un effet politique sur le présent).

Il me semble qu’une hypothèse pourrait être envisagée à propos de ces commémorations institutionnelles actuelles (le devoir de mémoire est toujours réactualisé en fonction des intérêts du moment): Si ramener les résistances à des actes héroïques4 c'est, je l'ai dit, occulter les dimensions socio-historiques complexes qui donnent leurs sens (politiques) à ces actions, c'est également je crois, contribuer à occulter une possibilité de réflexion politique sur notre monde contemporain. Ne rien analyser d'hier pour ne rien dire sur aujourd'hui. Ou, plus exactement, se limiter à l'évocation du courage des "anciens" pour justifier l'électroencéphalogramme plat de la politique contemporaine institutionnelle. "Ils se sont battus (ou ils ont caché des enfants) pour que nous soyons libres aujourd'hui"… Nous sommes donc libres aujourd'hui: le nazisme a été vaincu par les héros. La question démocratique ne se pose donc plus… et la question politique n'est plus d'actualité: d'où "fin de l'histoire" (Fukuyama5)!

L'héroïsation a également pour effet d'individualiser les actes de résistance, de faire perdre le sens collectif (encore une fois: politique) de l'engagement. Rien n'est plus savoureux, dans ce monde "néolibéral", que la valorisation de l'individu: l'héroïsation comme performance… et la performance comme légitimation ultime de l'individu (le héro comme modèle, difficilement atteignable, du: "quand on veut, on peut" -individuellement bien sur-).

Eviter la question politique globale que portent des actes de résistance c’est induire une vision acritique du monde6.

Bien sur, notre militant révolutionnaire (évoqué supra) peut tout à fait consciemment (en toute "bonne conscience politique") tenter d'instrumentaliser les résistances d'autrefois au profit de la supposée révolution de demain, mais il est très peu probable que des acteurs institutionnels puissent avoir l'ambition d'amoindrir le jugement de leurs concitoyens (à moins d'une perversité ou d'un cynisme particulièrement redoutable). Alors pourquoi ces acteurs institutionnels facilitent ou produisent de telles commémorations (que je considère problématiques)?

La première réponse pourrait être que je trompe totalement sur le caractère délétère de ces cérémonies. La mémoire ne véhiculerait aucun enjeu sociopolitique pour le présent… Mais alors, pourquoi ces commémorations?... Qui demande souvent beaucoup d'énergie, voire d'argent (le "mémorial de Caen", par exemple).

Une autre réponse, plus complexe, engagerait la notion d'inconscient social, c'est-à-dire la difficulté que nous aurions tous, individuellement, à agir constamment de façon critique et raisonnée. Nous n'aurions que très rarement (jamais?) la capacité de tout prévoir quant aux effets réels de nos démarches. Enfin (surtout?), les effets systémiques des institutions prendraient facilement le pas sur les effets que nous désirons voir aboutir individuellement, lorsqu'on entreprend une action (les effets systémiques plus forts que les intentions individuelles?).

Hors les institutions ont besoin de stabilité (c'est même une de leurs raisons d'être), dans ces conditions il est fort probable que toutes les multiples cérémonies institutionnalisées aient pour effet de contribuer à perpétuer les rapports de pouvoir, les dominations (sans qu'il y ait besoin d'inscrire consciemment cet objectif à l'ordre du jour des manifestations institutionnelles).

 

En conclusion, Si mes propos ne sont pas dénués de quelques fondements, ne pourrait on pas réfléchir à ce qui va se passer le 4 juin à Hauteville?

Plutôt que de se cantonner à la glorification des comportements héroïques passés (encore une fois, effectivement particulièrement courageux), ne pourrait on tenter d'interroger notre présent? Si possible, sans instrumentalisation.

Lors de cette commémoration, ne pas proposer une analyse politique des actes discriminatoires du passé, permettrait de ne pas évoquer ceux d'aujourd'hui. Ne pas essayer de comprendre pour ne pas avoir à dénoncer.

Un exemple (et ce n’est pas le seul): que veut dire la célébration du sauvetage passé de nombreux enfants juifs menacés d’une mort quasi certaine, sans évoquer la situation des enfants (et de leur famille) menacés aujourd'hui d’expulsion vers des pays où leur avenir sera plus qu’incertain… (à moins, qu’au contraire, cet avenir soit très certain, au moins pour quelques uns d’entre eux). Pour ma part, je pense que des liens (attention, lien ne veut pas dire similitude) peuvent être établis entre les processus politiques qui ont mené à la situation des enfants juifs durant la guerre et les processus politiques actuels qui président à la situation des "enfants sans papiers". Si cette dernière proposition ne semble pas recevable (bien qu'un certain nombre d'indicateurs semblent pouvoir valider cette analyse), il serait intéressant d'en débatte publiquement. Un débat public (qui n'exclurait pas un hommage aux acteurs et actrices d'Hauteville) ne serait il pas plus dans l'esprit des résistances plutôt qu'une cérémonie consensuelle (c'est-à-dire relevant exclusivement du sens dominant)?

Pour le moins, ne serait il pas possible de poser, lors de cette cérémonie, (même sans débat immédiat) la question des discriminations aujourd'hui, voire plus largement, la question de la démocratie actuelle?

 

1/ Cette cérémonie a pour but de rappeler les actes de résistances de familles qui ont caché des enfants durant la guerre.

 

2/ Titre d'un livre de Maurice Halbwachs, sociologue mort… à Buchenwald en 1945 (déporté "politique", justement).

 

3/ La réalité historique n'est accessible, au mieux, qu'au travers d'une interprétation scientifique (présenté comme telle) la plus argumentée possible mais toujours discutable et donc évolutive, en fonction des recherches présentes ou à venir.

 

4/ Il n'est pas, pour moi, question de nier le courage exceptionnel qu'il a fallu pour rentrer en résistance à cette époque (à cette époque, déjà, la résistance n'était pas de masse -et on peut le comprendre vu les risques encourus). Je ne condamne pas non plus l'évocation de ce courage, je condamne le fait de valoriser quasi exclusivement cet aspect des résistances.

 

5/ Intellectuel américain qui voyait dans le capitalisme contemporain l'aboutissement de l'humanité, la fin de l'historicité (de l'histoire).

 

6/ Il est effectivement arrivé que des actes de résistance aient été individuels, isolés, et vécus par leurs auteurs comme des actes non politiques… Mais se pose alors la question politique de l'acte isolé: quelles sont les conditions sociopolitiques qui ont contraint des personnes à des actes individuels et secrets? (Des actes infra politiques plutôt que non politiques). Y a-t-il quelques liens à faire avec les nombreux engagements très individualisés actuels (mais peu risqués aujourd'hui) que constatent certains sociologues?

                                                                                                 DIDIER  ECKEL

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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 21:22

 

 

 

Dans un communiqué du  5 novembre 2007, Bertrand Delanoë, actuel maire de Paris, affirmait sa volonté de créer une régie publique de l’eau s’il était réélu en 2008, tout en prônant les bienfaits d’un partenariat public/privé.

 

Très bientôt, la future gestion de l’eau doit être discutée et votée au Conseil de Paris. Les usagers de l’eau ne doivent pas se contenter d’un faux-semblant de remunicipalisation. 

 

Soustraire l’eau au privé !               

 

Depuis 24 ans à Paris la distribution de l’eau est dans les mains du privé, en délégation de service public. Mais les contrats de Véolia (ex Générale des eaux, ex Vivendi) et de Suez-Ondéo (ex Lyonnaise des Eaux) pour la distribution s’arrêtent en 2009. Les élus parisiens vont devoir se prononcer sur la future gestion de l’eau.

 

C’est l’occasion d’en finir avec la rente de situation très lucrative que se partagent les deux multinationales au détriment des usagers. Désormais l’eau ne doit plus générer de profits !

 

Qu’annonçait le maire de Paris ?

 

Dans un communiqué ambigu, il annonçait vouloir créer une régie municipale à autonomie financière qui regrouperait tous les services du cycle de l’eau de la capitale.

Mais le maire de Paris a fait aussi un éloge inacceptable du partenariat public/privé » et déclarait vouloir s’appuyer sur les mêmes sociétés délégataires dont il saluait :la réactivité,l’expertiseetles compétences

 

La régie que propose Bertrand Delanoë ne serait-elle pas une coquille vide qui fera appel au privé par le biais de marchés publics ? Un type de gestion qui privatise les bénéfices et fait prendre en charge les surcoûts par la collectivité. On peut légitimement se poser la question au regard du bilan de la municipalité sur la question de l’eau.

 

Quel bilan de la gestion passée ?

 

 - Le prix de l’eau :

Depuis 1984, dernière année en régie municipale, le prix de l’eau a augmenté de 343 % alors que le coût de la vie n’a augmenté que de 67 % (INSEE) ce qui représente une hausse 5,14 plus importante.

 

Pendant la mandature de M. Delanoë le prix de l’eau a progressé de 19,21 % (de 2001 à 2008) alors le coût de la vie n’a progressé que de 13,6 %. Cette hausse ne l’a cependat pas conduit à renégocier le prix de l’eau en 2003, lors de la signature de nouveaux avenants aux contrats, alors que les conclusions d’un audit étaient accablantes à l’encontre de Suez et Véolia.

 

Refusant de s’attaquer aux profits que génèrent ces sociétés délégataires, il a encore fait voter une augmentation de près de 4% du prix de l’eau au 1er janvier 2007.

 

- La qualité de l’eau :

Si le Maire de Paris affirme que l’eau de la capitale est “d’excellente qualité”, il est contredit par de nombreux experts qui démontrent que l’eau est juste au niveau des normes, mais que ces normes sont des limites inférieures de potabilité.

 

Le Laboratoire de Contrôle et de Recherches des eaux de Paris (CRECEP) qui garantissait une surveillance et une recherche sanitaire financée par des fonds publics a été “externalisé” en 2003, toute recherche non rentable a été abandonnée. Au passage, 83% des personnels qui refusaient de perdre leur statut de fonctionnaire ont quitté le CRECEP, qui, de plus, a licencié une partie de son personnel sous statut privé en 2007.

 

- La démocratie de l’eau :

Elle s’exerce pas sérieusement à Paris. Alors que la loi relative à la Solidarité et au Renouvellement urbain (loi SRU) l’exige, la Commission de Contrôle des Services Publics Locaux ne s’est pas réunie sur la question de l’eau depuis plus de trois ans !

 

Quelle gestion pour Paris ?

 

Le Collectif pour la remunicipalisation de l’eau à Paris réaffirme son exigence d’un véritable service public de l’eau dans la capitale.

 

Pour en finir avec toutes les pratiques actuelles d’opacité, il défend le principe d’une régie municipale sans lien avec le privé qui devrait contrôler l’ensemble de la chaîne de l’eau avec un personnel sous statut public.

 

Des milliers de fonctionnaires parisiens reclassés lors du démantèlement du service public municipal de l'eau, sont prêts à remettre leur savoir-faire au service des usagers parisiens avec enthousiasme.

 

Ceci afin de garantir une véritable qualité sanitaire de l’eau et de soustraire ce bien commun aux appétits des marchands.

 

 

Les Parisiens ont besoin pour un service

de l’eau 100% public à Paris en 2010 !

 

 

« Collectif eau à Paris,  pour la remunicipalisation » : ACME, ATTAC Paris, CGT Paris, CNL 75, Eau Secours IdF, Solidaires Paris, UFAL,  CDDSP 75, LCR 75, Gauche alternative 2007 et des usagers de l’eau…    Contact : collectifeauparis@attac.org

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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 11:40

Les salariés de l Essonne ont besoin  de leurs trois Conseils des Prudhommes, dont celui dEtampes !
La volont é  gouvernementale de supprimer le Conseil des Prud hommes dEtampes est un déni de démocratie !

Depuis plusieurs mois, l’ensemble des organisations syndicales essonniennes salariées et patronales, les institutions politiques, économiques, sociales, les élus politiques ont ensemble fait des propositions afin d’assurer le maintien et l’exercice du droit du travail au sein du Conseil des Prud’hommes d’Etampes.

Une réunion en Préfecture à Evry s’est tenue le 31 janvier dernier sous l’impulsion du Préfet de l’Essonne et du secrétaire général de l’UD CGT de l’Essonne, réunissant tous les acteurs de cette mobilisation inédite dans notre département par sa composition et sa détermination à se faire entendre du gouvernement. Depuis, des mobilisations départementales se sont tenues à Etampes, à Paris, devant le ministère de la Justice, des délégations ont été reçues par les ministères concernés de la Justice et du Travail. Le conseil supérieur de la Prud’homie, sans écouter les propositions essonniennes, a décidé le principe de suppression du Conseil d’Etampes.

Les unions départementales CGT, CFDT, CFE-CGC, UNSA 91 ne se résignent pas à la

surdité de ce gouvernement. Les secrétaires généraux des quatre organisations participeront au rassemblement initié par les conseillers Prud’hommes d’Etampes et les unions départementales FO, CFTC. Ils poursuivent le juste combat engagé depuis de longs mois pour le maintien du Conseil sur Etampes. Ils demandent à être reçus par la Préfecture. Ils ne s’associeront pas à la proposition de suspendre les séances des audiences des conseils d’Evry et de Longjumeau, qui portent à préjudice et à l’intérêt des salariés en attente d’affaires restant à être jugées, afin d’être rétablis dans leurs droits. En effet, l’affaire prud’homale des ex-salariés « sans papiers » de Modeluxe,aujourd’hui régularisés grâce à leurs courageuses luttes, est renvoyée en octobre, d’autres affaires de salariés en 2009. Chacun comprendra que par esprit de responsabilité, nous ne pouvons cautionner de telles conséquences injustifiées et dommageables pour l’institution prud’homale

Evry, le 2 juin 2008

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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 11:02

La contribution de la LCR à la réunion des 28 et 29 juin.

Pour un anticapitalisme et un socialisme du XXI° siècle .

La réunion des 28 et 29 juin va être un premier moment de coordination des différents comités d’initiative pour un nouveau parti. Voici des éléments pour revenir sur le sens de notre démarche et nourrir la discussion.

Les crises économiques, sociales, alimentaires, écologiques qui frappent la planète montrent l’impasse dans laquelle le capitalisme plonge l’humanité. Il semble bien que nous soyons d’ores et déjà plongés dans une très grave crise économique dont le détonateur aura été les fameux « subprimes » qui ont révélé une crise bancaire (dettes pourries), financières (effondrement des bourses) et un début de récession aux USA. C’est un tournant important de la situation.

Les émeutes de la faim qui touchent, en particulier mais pas seulement, les pays pauvres, sont la résultante d’une crise alimentaire provoquée par la spéculation et par les politiques néolibérales imposées entre autres par le FMI et la banque mondiale qui ont détruit les agricultures vivrières paysannes, au profit de l’agrobusiness et des cultures d’exportation. La crise énergétique, illustrée par l’explosion des prix du pétrole, accentue et se combine avec la crise alimentaire en renchérissant les coûts de production agricoles et par les fameux agro-carburants qui viennent concurrencer les productions alimentaires sur leur propre terrain. La crise énergétique multiforme, épuisement prévisible des réserves de pétrole, relance du nucléaire, réchauffement climatique provoqué par l’utilisation massive des énergies fossiles…, est à la fois une traduction et un facteur d’aggravation des problèmes économiques, des guerres et de l’instabilité politique du monde actuel : occupation de l’Irak, tensions entre l’impérialisme américain et des Etats comme l’Iran, le Venezuela… La guerre sans fin contre le « terrorisme « emmenée par le gouvernement américain provoque deux conflits majeurs (Afghanistan et Irak). C’est d’ailleurs au moment où celle-ci montre chaque jour son échec, que Sarkozy décide de réorienter la politique de l’Etat français en s’intégrant davantage au dispositif impérialiste dominant : envoi de troupes en Afghanistan, réintégration dans le volet militaire de l’OTAN, soutien à Israël dans son déni de reconnaissance d’un Etat palestinien.

Les modes de production et de consommation capitalistes provoquent une crise écologique multiforme qui n’épargne aucun des secteurs vitaux pour l’humanité. Enfin, les 30 ans d’offensive libérale inaugurés aux USA et au RU et généralisés à l’ensemble du monde capitaliste, ont provoqué un immense déplacement de richesse vers les plus riches, une dégradation continue du partage de la valeur ajoutée en faveur du capital, une destruction des droits accumulés par le monde du travail depuis des décennies, une crise globale et profonde du mouvement ouvrier. L’appauvrissement, la misère, le chômage, la précarité, sont les conséquences de cette restructuration capitaliste. Les femmes, les jeunes et les populations d’origine étrangères en sont les premières victimes. Cette suraccumulation de capitaux et de profits et la mise en place d’un nouveau système productif mondialisé jouant sur les différences salariales, sont à l’origine de la crise bancaire, financière, monétaire actuelle, ce qui provoque une récession aux USA en passe de se transformer en une récession mondiale la première depuis 1973.

Notre anticapitalisme, notre volonté d’une transformation révolutionnaire de la société qui soit portée par l’immense majorité de travailleurs des villes et des campagnes, ne tombent pas du ciel. Le capitalisme plus que jamais dans ces débuts du XXI° montre par sa brutalité, son potentiel destructif, ses inégalités croissantes, la nécessité d’une rupture et l’invention d’un socialisme réellement émancipateur.

Une démocratie réelle et approfondie implique la remise en cause de la propriété capitaliste, une économie et une société dirigées par le plus grand nombre dans une logique de satisfaction des besoins de la population. Loin de se combiner harmonieusement, l’économie de marché et la démocratie ne font pas bon ménage : Chine, Russie, évolution de la société américaine (choc des civilisations, fondamentalisme chrétien…). En Europe, la droite extrême est toujours présente comme le montre les résultats électoraux récents en Italie ou au Royaume-Uni.

Le capitalisme divise les travailleurs pour mieux régner. Changer le monde passe par un combat sans concession contre le racisme, pour la régularisation de tous les sans-papiers et pour l’égalité des droits. Il s’agit d’unir les travailleurs et la population quelque soit leur origine, leur nationalité...

Aucune transformation radicale de la société ne pourra voir le jour sans une lutte consciente pour affirmer le droit des femmes à disposer de leur corps- avortement, contraception – et pour remettre en cause les fondements mêmes de la domination masculine : la division sociale et sexuée des tâches entre femmes et hommes, dans toutes les sphères de la société et l’assignation prioritaire des femmes à la sphère familiale.

Tirer les leçons des expériences du XX ° siècle

La perspective socialiste, c’est-à-dire l’espoir d’un autre monde que le capitalisme, est à reconstruire. Car elle ne sort pas indemne des expériences du XX° Siècle. C’est pourquoi notre tâche est immense et ne saurait se réduire aux frontières de l’hexagone ou de l’Europe : à travers les résistances et les luttes, il s’agit d’inventer le socialisme du XXI° siècle.

La social-démocratie est en train d’achever sa mutation. Après avoir expliqué que le socialisme pouvait se construire pas à pas dans le cadre des institutions de l’Etat capitaliste, elle accepte désormais sa conversion au capitalisme, aux politiques néolibérales. Elle réduit son champ d’action politique à un hypothétique aménagement social et écologique du capitalisme. Lorsqu’elle est au pouvoir, elle applique les politiques de restructuration capitaliste. Dans sa nouvelle déclaration de principes, le PS inscrit dans ses textes une évolution déjà passée dans la pratique. Cette mutation transforme encore davantage le PS en gestionnaire fidèle du système et dans certains pays comme en Italie la mutation s’achève dans la construction d’un parti « démocrate » rompant les derniers liens historiques avec le mouvement ouvrier.

C’est un déclin à rythme divers mais irréversible qui travaille le mouvement communiste qui s’était identifié à l’URSS. Les dégâts du stalinisme ont sali l’espérance communiste qui est à reconstruire. Pour tenter de se sauver la direction du PCF a choisi ses élus plus que son ancrage ouvrier et syndical. Ce qui accroît sa dépendance institutionnelle avec le PS à l’échelle gouvernementale ou locale. Qui provoquent les mêmes phénomènes d’intégration et d’adaptation institutionnelles que connaît le parti socialiste. En Italie l’échec de Refondation Communiste confirme l’impasse des stratégies d’alliance avec le social-libéralisme.

Dans le même temps, les directions des principales confédérations syndicales s’adaptent au nouveau capitalisme, acceptent l’agenda des contre-réformes patronales, accompagnent les mesures rétrogrades, surfent quelquefois sur la contestation mais sans jamais la susciter et construire le rapport de force par les luttes.

Nous voulons changer de gauche, pas changer la gauche, reconstruire du neuf à gauche en rupture avec l’orientation prônée par les directions du PS et du PCF.

Dans la globalisation, encore plus internationalistes !

Nous sommes plongés en pleine globalisation capitaliste. C’est désormais dans cet espace qu’il faut penser les luttes, la construction d’un nouveau mouvement ouvrier, la rupture avec le système et le socialisme. Plus que jamais il n’existe pas de solution nationale, tant les économies, les sociétés sont imbriquées, tant les problèmes de fond nécessitent une riposte et des réponses à cette échelle. Comment régler la crise climatique, la crise alimentaire, combattre les multinationales sans passer à l’échelle mondiale ? Les capitalistes sont organisés à cette échelle avec de multiples institutions, les exploités ont de ce point de vue beaucoup de retards à combler. C’est pourquoi il nous apparaît tout à fait impératif :

 de développer face aux grands problèmes des mouvements de masse unitaire, des luttes de résistances coordonnées à l’échelle internationale

 de mettre sur pied un mouvement et un programme européens, pour une Europe démocratique des travailleurs et des peuples, contre les institutions actuelles de l’UE , ce qui implique au-delà de l’animation des luttes européennes, une politique de regroupement des forces anticapitalistes à cette échelle.

 de se diriger vers une nouvelle internationale démocratique, anticapitaliste, écologique, antiraciste et anti-impérialiste…

 de construire dès lors un parti qui de France tisse des liens, agit pour le regroupement des forces anticapitalistes et révolutionnaires

 de mener des campagnes unitaires internationales et de participer aux cadres qui permettent de les animer.

Un nouveau parti pour les luttes, un parti pour la transformation révolutionnaire de la société

La question du pouvoir divise profondément la gauche dite antilibérale. Tout parti doit se poser le problème du pouvoir et nous ne faisons, nous ne ferons pas exception à cette règle. Le problème est de savoir dans quel cadre, au profit de qui. Pour nous, la question c’est le passage d’une situation où une minorité décide et impose ses choix, ses profits et ses privilèges, à une situation ou le plus grand nombre s’empare des leviers politiques, économiques pour gérer la société. Nous ne souhaitons pas le pouvoir pour nous-même mais comme instrument pour un mouvement d’en bas. Une partie du pouvoir politique est aujourd’hui soumise au suffrage universel, dans un cadre d’ailleurs très contrôlé et très antidémocratique (présidentialisme, scrutin majoritaire…). Mais le pouvoir du MEDEF n’est lui jamais soumis au suffrage populaire…Et pour cause ! Pour autant notre programme implique une confrontation avec le patronat, avec les privilèges économiques, contre les conseils d’administration qui représentent les actionnaires…Cela implique un mouvement social puissant, un mai 68 qui irait jusqu’au bout, qui commencerait à contrôler la marche de l’économie.

Les institutions sont des éléments essentiels du maintien de l’ordre social et de la propriété capitaliste. Nous ne voulons pas construire un parti d’aménagement mais un parti de rupture. C’est pourquoi l’indépendance vis-à-vis du PS est une question première. Le capitalisme libéral et l’anticapitalisme ne peuvent pas cohabiter dans un même gouvernement. Notre perspective n’est donc pas d’unir la gauche telle qu’elle est, ou des bouts de cette gauche, mais de construire un mouvement social et politique majoritaire pour la rupture avec le capitalisme. Alors la question du pouvoir sera posée !

Un parti, c’est pour nous une force collective et démocratique. Un rassemblement de militantes et de militants unis autour d’un programme commun. Un instrument pas une fin en soi. Une force capable de réfléchir pour agir. Qui alimente son programme, sa vision de la société de ses rapports avec le monde du travail et la population au travers des luttes. Un parti qui respecte l’indépendance des équipes syndicales et des mouvements sociaux. Un mouvement qui également, dans son régime interne, garantit la circulation de l’information, les débats et la formation pour tous, le droit de tendance et d’affirmation de courants publics, la reconnaissance statutaire du pluralisme, la proportionnelle pour élire les directions.

Également, il s’agit pour nous de construire une force qui vote, qui fait des choix, qui reconnait la règle majoritaire, tout en respectant les choix minoritaires.

Face à une vie politique centralisée par l’Etat, nous avons besoin d’un parti, d’une force pour la transformation révolutionnaire de la société, qui combine activités nationales et déclinaisons locales.

Les directions élues à la parité doivent être responsables devant les instances qui les ont désignées, rendre des comptes sur leur mandat, leur activité militante en particulier lorsqu’elle est rémunérée. La transparence et le contrôle sont les seules garanties d’un réel fonctionnement démocratique pour lutter contre la bureaucratisation qui a fait tant de mal au mouvement ouvrier

Ce nouveau parti est urgent et nécessaire.

Pour construire une réelle opposition à Sarkozy et au patronat.

Parce que la gauche institutionnelle apparaît clairement comme refusant de s’opposer aux plans du pouvoir et du patronat et d’incarner un changement de société..

Parce que les luttes le permettent, celles et ceux qui résistent, jeunes ou moins jeunes et de différentes origines, sont de plus en plus nombreux à attendre une telle perspective. Des syndicalistes, des militants associatifs, altermondialistes, des jeunes engagés dans l’action depuis le CPE, d’anciens militants de différentes trajectoires, des militants antiracistes et de la diversité, de nouveaux arrivants en politique et ceux qui reprennent du service, des militantes féministes…

Unis autour de la nécessité de défendre un plan d’action anticapitaliste intégrant revendications sociales, démocratiques, féministes, écologiques, antiracistes et anti-impérialites, nous pouvons construire ensemble un nouveau parti.

C’est nécessaire et c’est possible.

 

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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 10:49
15 juin 2008 : Cabaret dé-chaîné ! Procès-spectacle du militantisme ...

           Si j’avais su ? J’y serais allé !
Vous avez été des milliers à signer cette pétition

http://www.cie-

: rubrique : « si j’avais su, j’y serais allé »

Téléchargez le tract au format PDF


http://www.cie-joliemome.org/IMG/pdf/Second_Tract_15_juin_final-2.pdf

Téléchargez l'affiche au format PDF

http://www.cie-joliemome.org/IMG/pdf/aff_15_juin_4.pdf


La Compagnie Jolie Môme est accueillie à la Belle Etoile par la ville de
Saint Denis

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Liste d'information
Pétition : Si j'avais su, j'y serais allé

http://www.cie-joliemome.org/petition/

joliemome.org/petition/

...Alors allons-y !


Le 25 juin 2008 aura lieu à Paris un procès.

- Le plaignant : La direction nationale de la CFDT...
- Le crime : Être entrés sans violence avec quelques centaines de
chômeurs, intermittents, précaires... au siège de
la CFDT pour leur demander au nom de quoi et de qui ils signaient
tant d’accords avec le MEDEF ( intermittence,
retraites, chômage... )
- Les accusés : Ludovic, rédacteur du webmedia HNS-INFO.NET et
Michel, metteur en scène de la COMPAGNIE JOLIE MÔME



Trop de syndiqués, de sans-papiers, de lycéens, de licenciés,
d’autonomistes, d’intermittents... encombrent la justice !
Mais derrière eux, qui est le vrai coupable ?
N’est-il pas temps de faire le procès... du militantisme ?!?



Cabaret dé-chaîné !
Dimanche 15 juin 2008
à partir de 14h
au Théâtre de L’Epée de Bois - Cartoucherie -



Procès-spectacle avec pour premiers complices :

Aline Pailler, les Blérots de Ravel, Compagnie Jolie Môme,
Nicolas Lambert, Gérard Delteil, Roland Diagne, Charles Hoareau,
Les Fils de Teuhpu, Bertolt Brecht, Michel Collon,...
Et de nombreux soutiens et amis qui ont décidé d’intervenir sur cet
incroyable procès !

Toute une journée pour soutenir, rire, réfléchir ensemble... et se
mobiliser !

Soutiens financiers acceptés à partir de 5 euros à l’entrée.

Renseignements au 01 49 98 39 20 ou sur :

http://www.cie-joliemome.org/
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  • : Yves Dagand
  • : municipal,politique,nature,chimirec,ecologie,porcieu amblagnieu,porcieu,38390
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