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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 15:18
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PARIS, 1 mai 2008 (AFP) -
Olivier Besancenot a défendu jeudi sa participation à l’émisBesancenot va chez Drucker "plaider des causes" devant des "millions" de téléspectateurs.

 

PARIS, 1 mai 2008 (AFP) - Olivier Besancenot a défendu jeudi sa participation à l’émission "Vivement dimanche" de Michel Drucker, expliquant vouloir "plaider des causes" en profitant d’une "tribune permettant de s’adresser à des millions de personnes". Christian Picquet, chef de file de la tendance minoritaire de la LCR, avait dénoncé la participation annoncée d’Olivier Besancenot à l’émission "Vivement dimanche" du 11 mai, estimant que "ce type d’émission ne contribue pas à la différence d’idées, mais au contraire dépolitise l’espace public". "Je n’y vais pas en traînant les pieds. C’est l’occasion de plaider des causes au-delà du nouveau parti (anticapitaliste)" qui doit remplacer en fin d’année la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), a déclaré M. Besancenot sur RMC-BFM. Il a estimé que ce genre d’émission constituait "autant de tribunes qui nous permettent de (nous) adresser à des millions de personnes". "Je ne me suis pas engagé en politique avec l’espoir un jour que je passe à la télé pour parler de moi. Mais si j’ai accepté d’être porte-parole d’une organisation, d’assumer une représentation médiatique, (...) c’est pour aller y défendre des causes", a ajouté M. Besancenot. "Qu’on se fasse un avis en regardant l’émission. Et puis s’il y a une gauche modèle que ça gonfle à tout prix, y’a même une solution vachement plus simple, c’est d’éteindre son téléviseur", a-t-il lancé. L’ex-candidat de la LCR à la présidentielle s’est engagé à ce que "de nouvelles figures apparaissent" pour représenter le futur "parti anticapitaliste" qui doit remplacer la LCR en décembre. "Il y aura plusieurs porte-parole, ce ne sera pas le parti d’Olivier Besancenot, on veut donner la parole à ceux qui ne l’ont pas habituellement," a-t-il dit. Concernant la disparition annoncée de la LCR, il a estimé que le parti trotskiste n’était "plus l’outil politique le plus adapté à la situation actuelle", assurant que "beaucoup de gens étaient dans la résistance (au gouvernement) mais se sentaient orphelins d’une structure de réplique globale".
so/def

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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 11:04

Des clefs  pour comprendre

la  fiscalité 

en France et en Europe

 

Deux soirées

Vendredi 23 mai 20h30

et Vendredi 30 mai 2008 20h30

Hôtel Le Temps des Cerises

19 avenue de la Victoire à BOURG

 

 

 

Participation aux frais sur place (3€)

 

Problématique des deux séances

 

« Trop d’Etat, trop d’impôts ! » ne cesse-t-on de nous marteler.

 

La fiscalité, autrement dit les impôts, loin d’être un sujet abstrait, est un outil majeur permettant en théorie de financer la solidarité par la redistribution qu’elle devrait permettre de la richesse produite.

 

Cet outil qui devrait contribuer à réduire les inégalités grâce au financement des services publics et de la protection sociale, ne remplit pas son rôle.

Attaqué qu’il est par l’idéologie libérale qui en réduit son impact en éliminant toute idée de progressivité, l’impôt est remis en cause par la marchandisation à marche forcée dans tous les domaines.

 

Historiquement pourtant, en France particulièrement, l’impôt a servi à réduire les inégalités, en prélevant davantage sur les riches que sur les pauvres.

Aujourd’hui, le travail est beaucoup plus lourdement taxé que le capital, l’Etat se réduit progressivement à ses fonctions régaliennes (police, justice, armée…), et la solidarité renvoyée à la constitution du bas de laine individuel,  ou dépendante du secteur privé caritatif. 

 

Cette évolution est-elle inéluctable ?

 

La formation a plusieurs objectifs :

 

·        Dresser un panorama des principaux impôts en France (directs et indirects)

·        Donner un aperçu historique  et faire un comparatif en Europe entre les divers systèmes de prélévements.

·        Sur quels leviers agir, dans un contexte de mondialisation néolibérale et financière, pour maintenir des budgets publics et financer des systèmes de solidarité ?

·        Dégager avec des syndicalistes et acteurs associatifs des pistes de réflexion et d’action pour un véritable partage des richesses.

 

 

Avec

le vendredi 23 mai un exposé d’Eric CHOPARD, membre d’ATTAC, co-auteur du livre « Vive les Impôts ! »

 

le vendredi 30 mai , une table ronde avec Eric FOGNINI (secrétaire départemental du SNADGI-CGT de l’Ain) et Laurent FAUCHE (secrétaire du Syndicat National Unifié des Impôts de l’Ain)

 

 

 

. Pour nous contacter dans l’AIN :

La fac c/o FOL, 42 rue Charles Robin 01000 Bourg

Tel : 04 74 23 80 11 

informations à jour sur les formations dans l’Ain : http://www.local.attac.org/ain

Informations générales sur la fac : http://www.la-fac.org

 

 

 

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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 09:20

 

Bonjour,

Les établissements de « soins de suite » d’Hauteville sont menacés de fermeture.

Une journée de mobilisation est programmée devant (et dans) la salle des fêtes d’Hauteville, le 10 mai 2008.

Programme en pièce jointe.

En espérant vous retrouver nombreux ce jour…

Pour le collectif.



Une journée d'action

 

le samedi 10 mai

salle des fêtes d'Hauteville

de 10h30 à 24h00

____________________________________________________

 

- Des ateliers - débats

- Des conférences - débats

- Des concerts de soutient

_______________________________________________________

 

 

Soyons nombreux à soutenir cette action:

en venant débattre sur:

les raisons réelles de la fermeture programmée de nos établissements de soins

 

 

10h30-12h30

Quatre ateliers: "Les services publics"

1 - Les politiques de santé aujourd'hui: vers une médecine "pour les riches"?

Avec Sylvie Faye Pastor (médecin généraliste, attac 01).

2 - L'éducation nationale aujourd'hui: une remise en cause progressive du service public?

Avec Vincent Duthel (enseignant économie, syndicat SUD) et Franck Schtumfler (FO)

3 - "Mondialisation" et rationalisation des choix budgétaires.

Avec René de Vos (sociologue, amis du monde diplomatique)

4 - D'où vient la notion de service public, doit on, aujourd'hui, repenser cette notion?

Avec Didier Eckel (enseigne la sociologie, assoc. Chez L)

12h30-14h30

Repas tiré du sac

14h30-16h00

Intermède musical : avec Coryphée

 

16h00-18h00

Conférence - débat:

- L'évolution des services hospitaliers: une évolution inscrite dans un processus plus général de destruction des services publics.

Avec Marc Auray (fédération nationale santé CGT)

- Le cas d'Hauteville est en phase avec ce processus.

Avec Philippe Virard (médecin généraliste à Hauteville)

18h00-20h00

Repas tiré du sac

20h00-24h00

Concert:

Avec Jo Staline

Et Cassandre

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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 18:09
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6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 18:28

 

 Un an après la victoire électorale de Sarkozy, seul le patronat et les plus riches sont satisfaits des réformes anti-sociales misent en branle depuis douze mois. L'ensemble des travailleurs et de la population est loin d'être à la fête et pour cause ! Chaque jour, une nouvelle réforme contre nos acquis sociaux et démocratiques est annoncée : contrat de travail, services publics, éducation nationale, santé, droits des chômeurs, retraites, Etat pénal renforcé, lois anti-immigrés... Sans oublier la question cruciale des salaires et du pouvoir d'achat.

Rejet de la politique Sarkozyste !

Depuis quelques mois, le rejet de la politique de Sarkozy est de plus en plus profond. La chute de popularité dans les sondages, la gamelle électorale lors des municipales et le développement des luttes, des résistances dans de nombreux secteurs montrent bien que la société française est loin, très loin, d'être gagnée par le libéralisme ou « l'idéologie de droite » comme se plaît à dire François Fillon. Au contraire, des secteurs de plus en plus significatifs rejettent ouvertement, par des grèves et des résistances, les réformes actuelles : la jeunesse scolarisée, les cheminots, les enseignants, le secteur de la santé, les salariés du privé pour leurs salaires…Et depuis quelques semaines, les travailleurs sans-papiers dont la lutte oblige certains patrons à dire ouvertement qu’on ne peut pas faire fonctionner certaines entreprises, voir des pans entiers de l’économie sans eux !

Droits dans leurs bottes !

Mais le gouvernement et Sarkozy en tête restent sourds au mécontentement, expliquant même que la population française veut que le gouvernement aille plus vite. Les réformes annoncées et promises seront donc maintenues : suppression massive de postes dans la fonction publique et, en particulier, dans l’éducation nationale, refus d’une régularisation massive des sans-papiers, réforme du système hospitalier, de la sécurité sociale et allongement de la durée de cotisation des retraites à 41 annuités…

L’entêtement du gouvernement Sarkozy-Fillon et de Parisot montre qu’ils sont pressés d’en finir avec « l’exception française », surtout à quelques semaines de la présidence française de l’Union européenne où Sarkozy voudrait faire valoir ses ambitions personnelles et celles de ses amis, les patrons.

Construisons un mouvement d’ensemble et une opposition politique !

Le moment est venu d’un vaste mouvement d’ensemble contre le gouvernement et sa politique. D’ores et déjà plusieurs dates de mobilisations sont  programmées pour les semaines qui viennent : les mobilisations lycéennes qui continuent, le 15 mai, à l’appel des fédérations syndicales de la fonction publique contre les suppressions massives d’emplois et le 22 mai contre l’allongement de la durée de cotisations des retraites à 41 annuités. Si ces dates marquent une accélération dans les résistances et les luttes, elles doivent se fédérer dans un grand mouvement d’ensemble pour faire reculer ce gouvernement. Imposons-lui un joli mois de mai !

Il s’agit aussi de contester le projet de Sarkozy-Fillon sur le fond en avançant un projet politique alternatif  porté par une gauche qui ne lâche rien, qui ne renonce pas ! C’est tout l’enjeu, du nouvel outil politique que nous devons mettre en place et qui connaît, à travers les nombreux comités d’initiative, d’ores et déjà ,un certain succès.

Le 05/05/08

 

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6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 16:37

 

PARIS, 5 mai 2008 (AFP) -
La Ligue communiste révolutionnaire (LCR) a annoncé lundi qu’elle allait porter plainte contre X pour violation de la vie privée, après des affirmations de l’Express.fr selon lesquelles son porte-parole, Olivier Besancenot, a été "espionné" pendant plusieurs mois par une officine de renseignement privée. "La LCR va porter plainte contre X pour violation de la vie privée", a affirmé à l’AFP le fondateur du parti trotskyste, Alain Krivine, prévenu auparavant par l’Express. M. Besancenot a exprimé sur France 2 sa "surprise" et sa "révolte", indiquant vouloir qu’une enqête fasse "la lumière" sur ces agissements dont il a dit ignorer les commanditaires. "Pendant plusieurs mois, d’octobre 2007 à janvier 2008, au moins, la vie d’Olivier Besancenot a été épiée, disséquée, mise en fiches par une officine de renseignement privée", affirme l’Express.fr qui dit avoir eu connaissance d’un "rapport de surveillance" rédigé par cette officine. Selon l’Express, "une note confidentielle du 25 octobre résume les premières investigations sur le couple". "Un document du 14 décembre recense les numéros de comptes de Besancenot et de sa compagne". Dans un communiqué, l’organisation d’extrême gauche "condamne ces pratiques de barbouze qui auraient bénéficié, d’après cet hebdomadaire, de complicités bien placées". "Ni les campagnes d’intimidation, ni le harcèlement sous toutes ses formes, ne feront renoncer la LCR et son porte-parole à leurs combats", a ajouté la LCR en souhaitant "que la lumière soit rapidement faite sur les commanditaires de pratiques aussi scandaleuses qu’inadmissibles". Interrogé, le ministère de l’Intérieur n’a fait aucun commentaire. Selon l’Express, "l’affaire trouverait son origine dans le contentieux opposant Olivier Besancenot à la société SMP Technologies, distributeur exclusif en France du pistolet à impulsion électrique Taser". SMP a attaqué en justice, pour diffamation, Olivier Besancenot, qui avait affirmé que le Taser avait causé 150 morts aux Etats-Unis. L’audience est prévue en juin. Dans un communiqué publié lundi soir, SMP Technologies assure "s’inscrire en faux sur les termes de l’article paru sur le site internet de l’Express (...) selon lesquels elle serait à l’origine d’un espionnage de Monsieur Olivier Besancenot". "La société SMP Technologies s’insurge d’autant plus de ces allégations qu’elles sont totalement opposées à son étique professionnelle", ajoute le communiqué. Interrogé sur l’origine possible de ces agissements, M. Besancenot a déclaré à France 2 : "je n’en sais strictement rien". "C’est pour ça qu’on porte plainte", a-t-il ajouté Mettant en garde "ceux qui auraient pu commander ce type d’enquête d’un autre âge", il a affirmé que "les coups de pression, ça ne marchera pas".

em-mm/cgd

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6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 16:27
Besancenot: le leader de la LCR a été espionné


 

Sa compagne, son fils, son compte en banque, jusqu'à sa voiture: pendant plusieurs mois, Olivier Besancenot a été placé sous très étroite surveillance par une officine privée. Qui a eu accès à ces fichiers confidentiels? Pour le savoir, la LCR va porter plainte contre X pour violation de la vie privée.

Pendant plusieurs mois, d'octobre 2007 à janvier 2008 au moins, la vie d'Olivier Besancenot a été épiée, disséquée, mise en fiches par une officine de renseignement privée. L'Express s'est procuré l'édifiant rapport de surveillance qu'elle a rédigé: il met en lumière des pratiques barbouzardes, aux confins des mondes politique, économique et policier.

En octobre 2007 se met discrètement en place une surveillance physique au pied de l'immeuble du XVIIIe arrondissement parisien où vivent le chef de file de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) - qui a annoncé qu'elle allait porter plainte pour atteinte à la vie privée - sa compagne et leur jeune fils. Un matin, la conjointe d'Olivier Besancenot est photographiée sortant du porche, à "8 h 23", "en compagnie du petit garçon aperçu les jours précédents avec monsieur Olivier Besancenot". Il s'agit, lit-on, "d'une femme typée européenne, âgée d'une quarantaine d'années (...), les cheveux longs de couleur blonde".

Le 5 octobre, la surveillance se resserre et, cette fois, les "espions" entament une vraie filature. Le rapport mentionne même l'adresse de la maternelle où l'enfant est scolarisé. Y sont indiqués son prénom, son âge et ses habitudes. La compagne d'Olivier Besancenot, baptisée "l'objectif", sera suivie jusqu'à la station de métro du Quartier latin où elle descend pour se rendre à son travail.

Une note confidentielle de 3 pages, datée du 25 octobre 2007, résume les premières investigations sur le couple, jusqu'à l'emplacement exact de son appartement, dont la fiche cadastrale est annexée. "Nous n'avons pu obtenir les codes d'accès" de l'immeuble, regrettent les détectives. Ils pousseront leurs investigations jusqu'au fisc pour tenter, sans succès, de se procurer la fiche d'imposition du facteur.

Ils vont cependant dénicher des éléments encore plus précis: un document, daté du 14 janvier 2008, recense les numéros des comptes de Besancenot et de sa compagne, établis au Crédit lyonnais (LCL) et à la Banque postale. Toutes les références bancaires y figurent: les soldes sont détaillés, au centime près. Autant d'informations provenant, au moins en partie, du Ficoba, un fichier sensible recensant plus de 80 millions de titulaires de comptes en France.

De façon plus anecdotique, l'officine décrit la Peugeot 106 "avec une galerie sur le toit" de Besancenot, ainsi que son lieu habituel de stationnement. Quant à l'historique du véhicule, il a, sans doute, été obtenu grâce au fichier administratif des cartes grises. Bizarrement, les "privés" sont mis sur la piste d'une Porsche Cayenne. Après vérification, ils démentent cette rumeur.

Edifiantes, ces informations n'ont pu être collectées sans la complicité de fonctionnaires ou d'employés de banque disposant d'un accès informatique à plusieurs fichiers gérés par le ministère de l'Intérieur, par la Direction des impôts ou par des établissements bancaires.

Il reste à connaître les raisons de cet espionnage. Selon les informations de L'Express, l'affaire trouverait son origine dans le contentieux opposant Olivier Besancenot à la société SMP Technologies, distributeur exclusif en France du pistolet à impulsion électrique Taser auprès de la police et de la gendarmerie.

Lors de la campagne pour la présidentielle de 2007, le porte-parole de la LCR, craignant une utilisation massive et dangereuse, avait estimé que
cette arme était responsable de "150" décès aux Etats-Unis. Les dirigeants de Taser assurent, eux, qu'elle se révèle inoffensive pour la vie humaine. Ils ont donc intenté une procédure en diffamation contre Besancenot. L'audience doit se tenir en juin.
par Eric Pelletier
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6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 16:23
Surprise et révolte" de Besancenot (LCR) devant l’espionnage le visant




 

PARIS, 5 mai 2008 (AFP) -
Le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), Olivier Besancenot, a exprimé lundi sur France 2 sa "surprise" et sa "révolte" devant sa "mise sous surveillance" par une officine privée, selon l’Express.fr, indiquant ignorer qui a pu la commanditer. "Je ne suis pas dans le genre paranoïaque" ou "pleurnichard", a déclaré M. Besancenot, soulignant ne "pas être le premier militant anticapitaliste et révolutionnaire à avoir été filé". Mais "ma vie privée a été atteinte", a déploré l’ex-candidat à la présidentielle (4,08%), qui a donc porté plainte pour "qu’une enquête soit faite" et "pour savoir qui sont les commanditaires". "Pendant plusieurs mois, d’octobre 2007 à janvier 2008, au moins, la vie d’Olivier Besancenot a été épiée, disséquée, mise en fiches par une officine de renseignement privée", affirme l’Express.fr qui dit avoir eu connaissance d’un "rapport de surveillance" rédigé par cette officine. Interrogé par France 2 sur l’origine de ces agissements, M. Besancenot a répondu : "je n’en sais strictement rien". "C’est pour ça qu’on porte plainte", a-t-il ajouté. Quant à l’hypothèse, citée par l’Express, du distributeur du pistolet électrique Taser, qu’il avait mis en cause pendant sa campagne électorale et qui avait porté plainte, M. Besancenot a estimé que ce sera "à la justice de le dire". Le dirirgeant trotskyste a rappelé avoir, durant la campagne présidentielle, "réclamé un moratoire" sur cette arme en faisant état d’un rapport d’Amnesty international détaillant des morts provoquées directement ou un indirectement par son usage. "Je ne peux absolument pas vous dire si c’est lui ou pas lui", a dit M. Besancenot

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 14:13


 

 

 

 ResResolution adoptée le 22 avril 2008 à l’unanimité des présents du  Bureau du Ssyndicat CGT-CSI

 

 

 

 

ayant pris connaissance de la « position commune » du MEDEF et des organisations syndicales sur la représentativité syndicale qui prévoient notamment :

-          la désignation du délégué syndical parmi les élus du personnel, et non plus par le syndicat  (article10),

-          l’impossibilité pour le syndicat de négocier s’il n’a pas atteint le seuil de 10% aux élections professionnelles (article 2), et 8% dans la branche

-          la possibilité de signer des accords dans les entreprises sans délégué syndical (article 4-2-1)

-          la remise en cause du principe de faveur (article 17)  en permettant dès à présent le dépassement du contingent conventionnel d’heures supplémentaires, remettant ainsi en cause la durée légale du travail,

-          d’instaurer un chèque syndical  (article 12-1), remettant en cause l’indépendance de l’organisation, la possibilité de réserver certains avantages conventionnels aux adhérents des organisations syndicales (article 12-2),

 

Le bureau du syndicat CGT-CSI considère qu’il s’agit de la remise en cause du droit des syndicats à s’organiser librement, tel qu’il est garanti en France depuis la loi du 21 mars 1884.

Le bureau du syndicat pour toutes les raisons énoncées ci-dessus se prononce contre la signature par la CGT de la position commune du 9 avril sur la représentation, le développement du dialogue social et le financement du syndicalisme.

 

 

 

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 14:10

                                                          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Commission exécutive du SNRT-CGT Radio France constate qu’une nouvelle fois les délais qu’ont les syndicats pour donner leur avis sur une négociation nationale sont ridicules et ne permettent pas à tous les adhérent-e-s de donner leur avis.

Nous apprenons avec stupeur aujourd’hui que la commission exécutive confédérale, avant même que les délais soient expirés, aurait décidé de donner un avis favorable pour une signature de la  « position commune  sur la représentativité, le « développement du dialogue social et le financement du syndicalisme ».

Qu’en est-il des délais et de la démocratie ? Serait-ce une parodie de consultation à laquelle nous sommes appelés ?

Cependant, étant donné l’enjeu, ceux d’entre nous qui ont pu examiner les textes, et notamment la « position commune », tiennent à transmettre leur avis à la Fédération du spectacle et à l’UD de Paris/Ile de France :

 

Nous ne pourrions comprendre que la CGT signe avec le MEDEF un texte qui modifierait radicalement le paysage syndical de ce pays et donnerait des armes à tous ceux, MEDEF en première ligne, qui s’attaquent aux droits des salarié-e-s. Et nous en savons quelque chose dans l’audiovisuel public aujourd’hui… Le dialogue social, nous connaissons…

 

Comment la CGT pourrait-elle participer à la suppression de la présomption irréfragable de représentativité ? (article 3). Nous avons vu notre direction, dans le cadre de la négociation d’un accord sur le « dialogue social à Radio France », vouloir y inscrire que le terme de « confédération » s’appliquerait désormais à toutes les formes d’organisation des salariés dans l’entreprise, du moment qu’elles aient eu des représentants élus lors des dernières élections. Tous les syndicats, y compris les catégoriels et les non confédérés, s’y sont opposés ! Chacun sentant bien que le poids des syndicats confédérés s’évanouirait le jour où les confédérations actuelles perdraient leur absolue légitimité, donnée avant tout par des siècles de luttes ouvrières.

Les valeurs de la CGT sont sous-tendues par son histoire ! La Confédération ne peut faire un tel cadeau au patronat !

 

Autre cadeau, le seuil d’audience, (article 2) : comment accepter d’affaiblir encore plus des syndicats d’entreprise aujourd’hui reconnus parce que confédérés, qui parfois pour des circonstances conjoncturelles (départ de responsables syndicaux, cabale ou montée d’un syndicat autonome, qui d’ailleurs après adoption de la position commune se multiplieront n’en doutons pas, etc.) s’effondrent lors d’une élection ? Qui en tirera profit ? Les salarié-e-s, nous ne le pensons pas.

 

Autre cadeau, (article 10) : le fait de désigner un ou une délégué-e syndical parmi les élu-e-s du personnel ayant recueilli au moins 10% des voix : c’est inacceptable ! C’est aux syndicats de désigner leur DS comme ils le souhaitent ! Il est impossible pour nous d’accepter cette ingérence !

 

Autre cadeau, des représentants du personnel non syndiqués – dans les entreprises de moins de 200 salariés – auraient la possibilité de signer des accords : autant signer tout de suite l’arrêt de mort des syndicats d’entreprise !

 

Autre cadeau, la remise en cause implicite des 35 heures ! C’est bien que ce que prévoie l’article 17 portant sur les heures supplémentaires.

Cette question est fondamentale pour les salarié-e-s et tous les militant-e-s d’entreprise qui constatent qu’au nom de la situation économique de l’entreprise et de la baisse du pouvoir d’achat, leur direction cherche à contourner les 35 h  par tous les moyens, afin de les mettre par terre (CET et monétisation, nouvelles organisations du travail : annualisation, modulation, forfaits…). Nous, ce que nous voulons, c’est l’augmentation des salaires de base et le maintien de nos conventions collectives !

 

Autre cadeau, le développement des adhésions : en quoi cela regarde-t-il nos directions ?

Le patronat français, nous le savons, lorgne vers les syndicats de type nordique ou anglo-saxon qui développent un syndicalisme de service et d’accompagnement.

 

À Radio France, les syndicats ont refusé le chèque que voulait leur remettre annuellement la direction (qui, par ailleurs, aurait supprimé ou facturé aux syndicats ce qu’aujourd’hui elle leur octroie). Le développement des adhésions, c’est par les luttes que ça passe ! Pas par l’argent des directions…

 

Autre cadeau, l’article 12-2, la piste à explorer (!) : la réservation de certains avantages conventionnels aux seuls adhérents des organisations syndicales ! C’est pour nous contraire à nos valeurs les plus fondamentales : nous nous battons pour toutes et tous, pour faire progresser la société et les droits des travailleurs, pas pour les privilèges de certain-e-s !

 

Autre cadeau, le financement du syndicalisme, l’obligation pour les syndicats de présenter des comptes certifiés annuels et l’instauration du chèque syndical. Décidément, l’argent des syndicats intéresse beaucoup le patronat ! Madame Parisot va-t-elle signer ce texte ? Avec un peu d’humour noir, on pourrait trouver ça amusant : la signature des responsables syndicaux à coté de celle de la présidente du MEDEF… sur les finances des syndicats ouvriers ! Pourquoi pas une signature commune sur le financement des syndicats patronaux ?

 

Que de cadeaux ! Et pour quoi faire ? Quelle est la contrepartie intéressante aux yeux de notre confédération pour mettre à bas :

- la loi de 1884 qui organisait la libre constitution et l’organisation des syndicats,

- la loi de 1950 sur la libre négociation des accords collectifs,

- le décret de 1966 sur la représentativité irréfragable des confédérations syndicales ?

 

Nous ne pouvons imaginer que la CGT signe avec le MEDEF un tel texte.

Cette signature contribuerait au recul de la classe ouvrière et des syndicats qui les représentent, c’est pourquoi nous nous prononçons fermement contre.

 

 

                                                                                             

 

 

 

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