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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 17:45

Aussitôt les élections passées, le gouvernement utilise les préoccupations écologiques pour préparer une nouvelle attaque antisociale. Il annonce la création d’une  « contribution climat énergie » ou  « taxe carbone » et organise les 2 et 3 juillet une "conférence de consensus" pour définir cette taxe  appliquée en 2011.

La taxe carbone est présentée comme une mesure de bon sens pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en intégrant dans le prix des produits, le coût lié à la quantité de carbone nécessaire à leur production. Ainsi plus un produit aurait besoin de pétrole, de charbon pour sa production et son transport, plus il sera taxé, et donc moins consommé.
En réalité, il s’agit de faire payer aux consommateurs, donc à la population les conséquences d’un système de production et de transports basé sur l’exploitation et le gaspillage des ressources naturelles.
Qui organise la production et multiplie les transports routiers pour mettre les salariés en concurrence et augmenter les profits ? Qui détruit le fret pour le transport des marchandises?
Le projet parle de taxer aussi les entreprises, mais promet de baisser les cotisations patronales en compensation.  Les travailleurs seront doublement touchés : par l’augmentation des prix et par une nouvelle attaque contre la protection sociale!
En Suède, les ménages contribuent 2,5 fois plus que les industries, et chaque augmentation de la taxe est compensée par une baisse des cotisations.
Le gouvernement français détourne l’urgence climatique pour faire financer par les couches populaires les cadeaux faits aux plus riches et aux patrons avec le paquet fiscal et la baisse de la taxe professionnelle.

Pour empêcher la crise climatique, sortir du capitalisme
L’Union Européenne a fixé  des objectifs de réduction de gaz à effet de serre tellement bas qu’ils ne pourront éviter les prochaines catastrophes : des centaines de millions d'habitants seront victimes de la sécheresse ,  autant seront  déplacés à cause de la hausse du niveau de la mer…
Sarkozy prétend sauver le climat en « développant les énergies durables sans abandonner le nucléaire ni la course effrénée au productivisme ». C’est un mensonge de plus !
Le système capitaliste fondé sur le « produire toujours plus pour profiter toujours plus » ne peut pas résoudre cette crise climatique, il l'aggrave au contraire.

Le NPA défend un plan d’urgence social et écologique

Pour changer de cap, de l'argent il y en a, taxons les pollueurs et investissons dans les énergies renouvelables avec l'argent voué au nucléaire : 6 milliards pour l'EPR, 10 milliards pour l'ITER!
Pour faire face à la crise écologique réquisitionnons les grandes entreprises de l’énergie comme Total, Suez, Edf, Gdf  afin de créer un service public de l’énergie et la mise en œuvre d'un plan d’économie énergétique, développons les énergies renouvelables et sortons du nucléaire, développons des transports collectifs gratuits et mettons en place un service public du logement pour des logements en nombre, confortables et économes en énergie… 

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 00:15

Avec un taux d'abstention très élevé, le scrutin du 7 juin marque le rejet, ou pour le moins le désintérêt, qui frappe les institutions européennes.

En restant chez eux, nombre d’électeurs, en particulier parmi les jeunes et les classes populaires, envoient un message clair : cette Europe n’est pas la nôtre !
Il faut dire que tout a été fait pour que grandissent cette colère et cet éloignement. Les partis institutionnels, dont le Parti Socialiste, se sont assis sur le non au référendum de 2005 en faisant passer par la voie parlementaire un traité jumeau. Quelle façon de dire clairement à la population, que son avis ne compte pas, que la gestion de l’Europe capitaliste est une affaire trop sérieuse pour être confiée au peuple !
C'est aussi cette politique que le PS paye aujourd'hui.

Le Parlement qui sort de ce suffrage manque de légitimité. Il ne donne pas une photographie réaliste du poids de chaque formation politique dans le pays.
Cependant, dans cette situation, le NPA, né voilà quatre mois, s'affirme, d'après les premières estimations qui le situe autour de 5%, comme une force politique nationale.
Le pouvoir ne sort pas grandi de cette échéance. Il a voulu évacuer la crise économique de cette élection, en jouant une nouvelle fois sur les peurs et les fantasmes : l’insécurité et la Turquie. Pourtant l'essentiel de la crise et des mobilisations sociales sont devant Sarkozy et le Medef.
Les attaques qui redoubleront venant du pouvoir et du patronat nécessitent une opposition déterminée et la défense d’une politique anticapitaliste. Une gauche de combat, pas une gauche de cogestion du système capitaliste, des institutions européennes aux collectivités locales. Nous continuons à proposer à toutes les formations de la gauche antilibérale et anticapitaliste un accord durable valable dans les échéances sociales et politiques à venir, pour encourager la convergence des luttes, plus que jamais nécessaire.

Montreuil, le 7 juin 2009 à 20h15.

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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 22:13

Avec un taux d'abstention très élevé, le scrutin du 7 juin marque le rejet, ou pour le moins le désintérêt, qui frappe les institutions européennes. En restant chez eux, nombre d’électeurs, en

 

particulier parmi les jeunes et les classes populaires, envoient un message clair!: cette Europe n’est pas la nôtre!!


Il faut dire que tout a été fait pour que grandissent cette colère et cet éloignement. Les partis
institutionnels, dont le Parti Socialiste, se sont assis sur le non au référendum de 2005 en faisant passer par la voie parlementaire un traité jumeau. Quelle façon de dire clairement à la population, que son avis ne compte pas, que la gestion de l’Europe capitaliste est une affaire trop sérieuse pour être confiée au peuple !


C'est aussi cette politique que le PS paye aujourd'hui.

Le Parlement qui sort de ce suffrage manque de légitimité. Il ne donne pas une photographie réaliste du poids de chaque formation politique dans le pays.

Cependant, dans cette situation, le NPA, né voilà quatre mois, s'affirme, d'après les premières estimations qui le situe autour de 5%, comme une force politique nationale.

Le pouvoir ne sort pas grandi de cette échéance. Il a voulu évacuer la crise économique de cette élection, en jouant une nouvelle fois sur les peurs et les fantasmes!: l’insécurité et la Turquie. Pourtant l'essentiel de la crise et des mobilisations sociales sont devant Sarkozy et le Medef.


Les attaques qui redoubleront venant du pouvoir et du patronat nécessitent une opposition
déterminée et la défense d’une politique anticapitaliste. Une gauche de combat, pas une gauche de cogestion du système capitaliste, des institutions européennes aux collectivités locales.

Nous continuons à proposer à toutes les formations de la gauche antilibérale et
anticapitaliste un accord durable valable dans les échéances sociales et politiques à venir, pour encourager la convergence des luttes, plus que jamais nécessaire.


Montreuil, le 7 juin 2009
à 20h15

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31 mai 2009 7 31 /05 /mai /2009 16:44

Le meeting qui s’est déroulé aux Docks des suds le 29 à Marseille avait des allures de fête.
Trois espaces pour accueillir près d’un millier de personnes, et trois temps forts dont la partie meeting a bien entendu constitué l’apogée.
Le déambulatoire central permettait d’aller à la rencontre /des
salariés, en grève illimitée, de la société Cremonini, groupe privé
chargé de la restauration ferroviaire. On pouvait également y soutenir l/es étudiants qui poursuivent leur lutte malgré la répression qui s’abat sur ceux qui résistent à la casse du système scolaire et universitaire, comme elle criminalise ceux qui défendent les droits sociaux et refusent le démantèlement des services publics.
A côté des librairies et des stands du NPA (espace femmes, jeunes,
internationaliste, écologie, espace des luttes…) plusieurs associations étaient présentes : RESF, femmes en noir, Attac…

Deux forums se sont déroulés en première partie : « Violence du
capitalisme et riposte sociale », et « Palestine et Solidarité ». La
diversité et la richesse des interventions, aux tribunes, comme dans la salle, attestent de la vigueur de notre processus de constitution d’une organisation qui réunit des militants venus d’horizons divers mais dont l’unification politique s’est manifestée tout au long de cette soirée, et notamment au moment du meeting qui a rassemblé 800 personnes dans la grande salle.

La prestation de « Sool Famin », slameur de Martigues assurait la
transition avec le meeting.

L’ambiance était très chaleureuse, les applaudissements appuyés
entrecoupaient régulièrement les interventions de : Josée Marie (notre madame Loyal de la soirée), de Myriam COMBET (N°2 sur la liste Sud-Est), Marie Pierre MASSEBEUF (candidate, enseignante à La Ciotat), Marthe BONIFAY (étudiante à Aix en Provence), Alain MOSCONI (N°3 sur la liste, leader syndical corse, candidat d’ouverture A Manca-NPA), Véronique DOLOT (Militante écologiste - Étang de Berre, Fadela EL MIRI (candidate qui a, entre autres, rappelé le combat pour la justice mené en mémoire d’Hakim Ajimi dont les parents étaient dans la salle).
Notre tête de liste Raoul JENNAR, puis Olivier BESANCENOT ont été amplement ovationnés.

La fanfare Wonderbrass a conclu le meeting dans une « Internationale » qui a fait lever des centaines de poings motivés. La soirée s’est poursuivie au-delà de minuit avec la fanfare qui nous a interprété un mélange de l'est, de l’ouest, du nord, du sud… bref, une fanfare de Marseille.

L’espace cabaret était réservé aux rythmes rap de « Daymon »,
« 2Me » et « Z2T », rappeurs marseillais traitant des questions
sociales, de la lutte du peuple palestinien, avec des textes carrés,
engagés, sans jamais négliger le second degré.
Le succès de cette rencontre témoigne d'un bon niveau de mobilisation et de fonctionnement collectif.

Jean-Paul
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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 18:37
Ils ne sont là que pour apporter les preuves de ce que dénonce le national à savoir ce que j’appel “les injustices médiatiques” – voir ci dessous  :

PARIS, 23 mai 2009 (AFP) - Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d’Olivier Besancenot, a qualifié samedi de "belle arnaque" la campagne audiovisuelle officielle pour les européennes qui démarre lundi.

Dans un communiqué, le NPA "condamne l’avantage démesuré donné aux partis institutionnels" dans le cadre de cette campagne : "d’un côté deux heures pour les 6 groupes parlementaires, de l’autre 1 heure pour les 17 autres listes se présentant dans au moins cinq circonscriptions", détaille-t-il.

"Cette prime aux partis représentés à l’Assemblée Nationale et au Sénat est d’autant moins légitime que les enjeux politiques qui traversent le scrutin européen ne recoupent nullement la politique nationale. Les listes du NPA, mais aussi celles de partis comme les Verts sont ainsi réduites à la portion congrue", déplore-t-il.

"Aux privilèges, il fallait aussi ajouter la farce. Deux groupes, celui du PRG ainsi que celui du Nouveau Centre, qui pourtant ne présentent pas de listes autonomes à ces élections se sont vus attribuer un confortable temps d’antenne. Cette pitoyable opération permet ainsi à l’UMP et au PS de doubler leur temps de présence à la télévision", assure le NPA.

NC et PRG se sont vu attribuer 20 minutes d’antenne au titre de partis ayant des groupes parlementaires. Le premier fait listes communes avec l’UMP et le second n’est pas en lice pour le 7 juin.

cgd/luc

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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 21:32

Dans la seule journée du mardi 26 mai, quatre entreprises (Euro Distribution Alimentaire, Goodyear, ABB et Altis) ont annoncé à elles seules près de 2 500 licenciements.

 Le lendemain, le gouvernement annonçait que ce sont 28 000 postes qui ont été supprimés en 2008 dans la fonction publique (5100 de plus que 22 900 officiellement prévus !) et que 31 000  de plus disparaitraient en 2009 et 34 000 en 2010. En même temps, chaque jour, sans « plan social », sans annonce au journal télévisé, sans bruit, des milliers de travailleurs sont jetés à la rue par simple « fin de contrat » CDD ou intérim.

L’Unedic vient de publier des chiffres qui donnent la mesure du prix payé par les classes populaires : près de 4,4 millions de travailleurs seront chômeurs à la fin de l’année toutes catégories confondues, soit 639 000 de plus en un an.

Autant de drames, de familles plongées dans le désarroi et la misère, tandis que les salaires baissent et que la proportion de travailleurs payés au SMIC est passée en un an de 12,9 % à 14,1 %.

Et à l’autre bout du décor, l’argent continue de couler à flots, les fortunes de s’étaler : l’ex-PDG de Valéo vient ainsi de justifier ses 3,2 millions d’€ de prime de départ : « Je ne trouve pas illogique, après vingt années passées dans une entreprise que je quitte contre mon gré, de partir avec deux années de salaire » soit, exactement, 260 années de salaire au SMIC !

Face à ce cynisme, aux conséquences dramatiques de la crise du capitalisme, la campagne menée par les grands partis institutionnels qui se disputent places et postes, à mille lieues des préoccupations quotidiennes des classes populaires, ne peut que susciter l’indifférence, le rejet.

Pour quelques voix de plus, Sarkozy déploie à grand renfort de médias son zèle sécuritaire, fait de la surenchère avec Darcos dans les écoles, promettant détecteurs de métaux, fouille, et proposant de transformer les conseillers d’éducation en police auxiliaire. Pendant ce temps, les flics d’Alliot-Marie arrêtent des enfants de 6 et 10 ans à la sortie de l’école.

« C’est la criminalité qui crée la misère ! » provoque Sarkozy et, dans un même élan, il flatte les préjugés hostiles aux travailleurs immigrés, en particulier en s’opposant à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.

Quant au Parti socialiste, qui n’a fondamentalement pas d’autre politique face à la crise que d’appeler le gouvernement à renflouer une nouvelle fois les entreprises, il appelle sans rire à « changer maintenant » et au « vote utile ». Mais utile à quoi ?

Tous promettent de remettre en ordre l’Europe et le capitalisme, de protéger la population face aux ravages de la mondialisation. Qui peut les croire ? Les mêmes se sont relayés depuis plus de 25 ans au pouvoir dans toute l’Europe et leur politique libérale, entièrement soumise aux intérêts des multinationales, des financiers et des patrons, a plongé l’ensemble des pays européens dans la récession.

Alors oui, il y a de quoi être écoeuré de tant de démagogie, de cynisme. Mais justement, ces élections doivent servir à le dire, elles sont l’occasion d’un vote pour dire notre révolte, pour affirmer haut et fort nos exigences, notre volonté de rendre les coups.

Faire de son bulletin un acte politique pour armer les luttes sociales

Il est possible, nécessaire, de faire de son bulletin de vote un geste de riposte, un geste positif, utile. Alors que les confédérations syndicales prennent les militants à contrepied, déroutent, refusant d’organiser la colère autour d’un programme clair de revendications, le vote NPA sera l’affirmation de la nécessaire riposte, du besoin de la préparer.

Mardi 26 mai, jour de « mobilisation » intersyndicale « décentralisée », bien des militants ne cachaient pas leur amertume, leur sentiment de gâchis face à l’absence de perspectives et l’éclatement organisé. Le décalage est croissant entre la révolte du monde du travail et le bluff des directions confédérales, leur adaptation face au pouvoir. Si les manifestations du 26 n’ont rassemblé que la minorité militante voulant, sans illusion, utiliser cette journée à son propre compte pour affirmer sa volonté de riposte, cette volonté reste vive et profonde parmi de larges couches du monde du travail. Les 72 % de la population favorables aux grèves n’ont pas disparu, la grande majorité solidaire des travailleurs séquestrant les patrons licencieurs non plus. Et les grèves dures, déterminées, comme celle de 8 semaines à EDF ou de 4 semaines à RFI, celles qui éclatent comme au journal 20 minutes et la multitude de conflits locaux contre les licenciements, les externalisations, pour les salaires, en témoignent.

L’éditorialiste du journal patronal Les Echos conseillait le 26 mai au pouvoir de « ne pas se réjouir » expliquant, lucide : « un pays où des millions de personnes défilaient dans les rues il y a encore deux mois n’est pas plus entré en résignation prolongée qu’il n’était la veille au bord de la révolution. Si lassitude il y a, c’est moins celle du moteur de la manifestation que de sa méthode, restée bien traditionnelle.

L’essoufflement de mai annonce peut-être un second souffle social ».

C’est ce souffle social qu’il faut anticiper, préparer, en discutant non seulement de la méthode mais en posant les questions politiques : quelles revendications, quel programme pour unifier les luttes ?

Il devient une évidence pour des masses de plus en plus larges de militants, de salariés, de jeunes, que la riposte ne pourra se construire que sous la pression de la base elle-même s’organisant pour coordonner les luttes d’une entreprise à l’autre, d’un secteur à l’autre, pour s’opposer aux licenciements, aux « suppressions de postes », à la destruction des services publics, pour exiger la hausse des salaires, en un mot refuser de payer leur crise.

C’est le sens, la véritable portée de notre campagne que d’être l’écho, le prolongement politique de cette prise de conscience, de l’affirmation de cette nécessité.

Il n’y a pas d’un côté les luttes sociales et de l’autre le combat politique, électoral, mais un seul et même combat anticapitaliste mené sur tous les fronts, utilisant tous les outils. La campagne se situe dans un tournant, un moment où pour bien des militants l’heure est non seulement à la colère mais aussi aux questionnements, aux bilans, et notre campagne y participe, elle contribue à la politisation du mouvement social.

Le pouvoir, le patronat profitent de tous les temps morts, de chaque occasion pour tenter de pousser l’avantage,accentuer l’offensive. C’est leur raison d’être, la seule politique possible du capital, ils mènent leur guerre de classe qui ne connaît d’autre « régulateur » que le rapport de force, la lutte organisée du monde du travail pour exiger son dû. Les attaques et provocations s’accumulent : vote du travail le dimanche, campagne de l’UMP pour le travail à domicile pendant les arrêts maladie, loi sur la mobilité des fonctionnaires intégrant la possibilité de licenciement…

Dans le même temps, le gouvernement, nerveux, accentue la répression contre les classes populaires et l’ensemble du mouvement social. En témoignent entre autre la répression des grévistes d’EDF ou encore le maintien en détention sans raison,pendant 6 mois, de Julien Coupat que le parquet a dû se résoudre à laisser sortir faute de l’ombre d’un début de preuve.

Dire ce qu’on pense, ne pas laisser faire


Notre campagne est une campagne politique pour appeler les travailleurs, la population à préparer la contre-offensive et à dire ce qu’ils pensent, à ne pas laisser faire.

Voter pour les listes NPA sera un geste politique clair pour dire que ça suffit, que nous refusons la course à la rentabilité financière qui conduit le monde dans le mur, ruine la société, détruit l’environnement. Un geste pour exiger le droit de chacune et chacun à un travail et un revenu décent et garanti, l’interdiction des licenciements, la répartition du travail entre tous, 300 € de plus pour tous et pas de revenu inférieur à 1500 € net. Pour affirmer la nécessité de la nationalisation des banques et du crédit pour créer un pôle financier unique au service des investissements pour satisfaire les besoins de la population, sous son contrôle.

Un geste qui remet en question le droit qu’une minorité s’est arrogé de diriger et décider pour tous, qui pose le problème du contrôle démocratique de la société par ceux qui la font réellement tourner, qui en produisent les richesses, en clair la question du pouvoir.

 

Des « pères fondateurs » à la crise.

L’échec de l’Europe capitaliste,terrain pour l’émergence d’une Europe des travailleurs et des peuples .La crise financière partie des Etats-Unis en septembre 2008 s’est propagée et développée en crise économique et sociale dans l’ensemble du monde à une vitesse foudroyante. La récession frappe aujourd’hui l’Union européenne avec plus de violence que les Etats-Unis.

Bien conscients de cette expression de leur faillite politique, les partis qui alternent ou cohabitent au pouvoir depuis 25 ans cherchent par tous les moyens à masquer leur bilan et à se dédouaner de leurs responsabilités. L’UMP en campagne veut « une Europe qui protège », mais c’est pour l’avenir, et Sarkozy à Nîmes, le 5 mai dernier, a écarté toute discussion sur son bilan et celui du gouvernement.

Harlem Désir, pour le Parti socialiste, dénonce « une Europe qui manque, une Europe défaillante » et désigne les « responsables », « ceux qui sont majoritaires dans les institutions européennes », oubliant que le PSE est la plupart du temps main dans la main avec le PPE au Parlement européen et qu’en Allemagne, CDU et SPD ont formé un gouvernement de coalition.

Or cette crise, c’est bien la politique des classes dirigeantes dont ils sont les représentants qui en est responsable et c’est peu dire que la construction européenne n’a en rien protégé nos économies. Elle est au contraire au coeur de la crise, en tant qu’instrument de l’offensive contre les droits des travailleurs et des peuples qui a exacerbé les contradictions du système capitaliste : surabondance de capitaux dégagés par l’augmentation des profits tirés de la surexploitation d’un côté, réduction des capacités de consommation à cause des licenciements et de la baisse du coût du travail de l’autre.

Dans son discours à Nîmes, Sarkozy a fustigé « L’Europe de l’impuissance […] qui n’exprime aucune volonté, qui ne fait pas de politique et qui, par conséquent, sert de variable d’ajustement à toutes les politiques du monde ». On connaît l’argument, il nous a été servi suffisamment souvent par les tenants du Oui au TCE en 2005, par la droite comme par le PS : la constitution, loin d’être l’expression juridique de la mondialisation libérale, devait ouvrir au contraire, en renforçant les institutions européennes, des possibilités de maîtriser celle-ci et de lui faire contre-poids. Avec quelle hypocrisie ceux qui ont mis en oeuvre, consciemment, systématiquement, toutes les mesures de déréglementation financière, fiscale et sociale depuis 25 ans, peuvent-ils prétendre aujourd’hui que la situation créée par ces politiques ne serait que le résultat d’une mondialisation qui leur échappe totalement, d’un processus quasi-inconscient qui se serait imposé contre leur volonté !

Mensonge aussi que cette fable de l’Europe des Pères fondateurs, à laquelle Sarkozy oppose l’Europe de l’impuissance :

« C’était l’Europe qui avait décidé de ne plus se faire la guerre à elle-même, de ne plus s’autodétruire, c’était l’Europe qui avait décidé de ne plus assassiner sa jeunesse dans la boue répugnante des tranchées, l’Europe qui avait tiré les leçons d’une histoire tragique. […] L’Europe des pères fondateurs c’est l’Europe qui a cherché son salut dans l’action, l’Europe qui a fait le pari insensé, et qui l’a gagné, qu’après les deux guerres les plus meurtrières de l’Histoire, en travaillant ensemble les peuples qui se haïssaient apprendraient à mieux se comprendre, à mieux se respecter et, peut-être, à s’aimer. »

A entendre Sarkozy, ce serait les peuples européens qui seraient responsables des deux guerres mondiales tandis que leurs classes dirigeantes, elles, auraient oeuvré, dans une volonté de paix, après la deuxième guerre mondiale, à la construction européenne.

La réalité est toute autre. Les prétendus choix idéologiques ou volontés politiques des classes dirigeantes ne servent qu’à habiller les véritables mobiles de leur politique, leurs intérêts de classe, en fonction, à chaque époque, du rapport de force avec les classes exploitées et avec leurs rivales à l’échelle internationale.

L’Europe de l’offensive libérale dans la continuité de l’Europe des Pères fondateurs

1)      Une coopération économique imposée aux bourgeoisies européennes par l’hégémonie de l’impérialisme américain.

C’est seulement parce qu’elles ont été comme pacifiées par l’hégémonie de l’impérialisme américain, à la fin de la deuxième guerre mondiale, que les bourgeoisies européennes se sont engagées dans la construction européenne.

Ce geste est important, il comptera. S’il peut envoyer des militants anticapitalistes au Parlement européen, ce sera un appui matériel et politique, modeste certes mais au service de la contre-offensive du monde du travail, pour aider à la convergence des luttes. Et quoi qu’il en soit, ce vote sera un encouragement, une étape pour aider à préparer la suite, préparer le prochain « souffle social ».

 

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 17:01

 
 
Européennes 2009
et si vous nous aidiez ?

 

C’est quand ? 
C’est le 7 juin et c’est déjà demain ! A moins de 4 semaines de l’échéance électorale européenne, soit 28 jours, nous avons besoin de l’ensemble des forces du NPA, les membres comme les sympathisants, pour doper notre campagne. La campagne, de façon générale, peine à se lancer tant les partis institutionnels font tout pour que le débat n’ait pas lieu. Celle du NPA prend son essor et le succès du meeting de Lyon confirme l’impact et la popularité de notre mouvement. Voir ici et


Quel est le contexte pour le NPA ?

C’est le premier test électoral de notre parti, malgré le caractère extrêmement spécifique – difficile – de cette élection. Et un contexte qui ne l’est pas moins.
La campagne démarre dans un contexte inédit où les critiques, les invectives contre notre courant politique sont féroces. Elles viennent de la droite – relayée par les médias – qui voient la « main invisible » du NPA derrière chaque conflit social, notamment les plus radicaux, dans les entreprises ou les facs. Mais aussi du PS ou des Mailly, Thibault ou Chérèque qui cognent dur contre nous pour masquer leurs propres manœuvres ou indigence. La gauche radicale n’a jamais fait couler autant d’encre et de salive. Et en même temps, l’abstention annoncée, phénomène classique pour des européennes, risque de nous desservir car ce sont traditionnellement les catégories de la population où l’on trouve le plus de partisans de nos idées, jeunes, classes populaires, qui s’abstiennent le plus.
Alors raison de plus pour se bouger ! Rien n’est écrit à l’avance et nous sentons bien – le premier mai l’a encore montré – qu’il existe un fort potentiel de sympathie pour le NPA, à un niveau inédit pour la gauche radicale. A la gauche du PS, les listes NPA sont les seules qui conservent véritablement une chance d’avoir des élus dans le cadre d’un scrutin particulièrement antidémocratique. Avoir des élus européens pour le NPA, cela confirmerait notre dynamique, cela permettrait de montrer que le mécontentement et l’aspiration au changement radical sont forts, cela aiderait à la construction du mouvement le plus conséquent et radical contre Sarkozy et ceux qui licencient. Cela constituerait aussi un point d’appui sérieux pour construire le parti anticapitaliste européen que nous appelons de nos vœux. Le succès de la mini-tournée d’Olivier Besancenot à Porto, Madrid et Barcelone montre le potentiel qui existe...


Quel est l’enjeu ?

Le mot d’ordre choisi résume bien cela : « Pas question de payer leur crise ! ». Ce qui préoccupe la population, ce sont les effets de la crise économique, le chômage et les licenciements. C’est la peur de l’avenir. Chaque famille a un membre ou un proche touché par la crise. Les jeunes ont le sentiment que leur avenir est sombre. La prise de conscience que la génaration suivante vivra globalement plus mal que la précédente est une idée aussi rationnelle que répandue. Les menaces écologiques qui pèsent sur l’humanité inquiètent à juste titre de plus en plus. Avec cette prise de conscience, la colère sociale monte. Les luttes sont nombreuses et le combat se radicalise.
Notre préoccupation majeure, c’est d’inviter cette colère sociale à se manifester dans les urnes.
Utiliser le vote du 7 juin pour sanctionner les responsables de la crise, les spéculateurs, les licencieurs, leurs complices gouvernementaux – Sarkozy en tête –, les institutions internationales « pilote » du capitalisme globalisé comme le FMI ; en un mot sanctionner un capitalisme qui veut nous faire payer la crise économique et écologique.

Pourquoi le NPA se présente seul ?

Nous avons proposé une alliance à d’autres courants (LO, PC, PG, Alternatifs etc..). Cela n’a pas pu se faire et nous le regrettons. Pour l’expliquer, vous pouvez prendre connaissance de la tribune de nos camarades Sandra Demarq, Pierre-François Grond, Raoul Jennar en cliquant ici

Comment aider à la campagne avec le NPA ?

Nous avons besoin de vous. Vous aussi vous pouvez nous aider, même si vous n’avez que peu de temps à y consacrer. Vous pouvez, et c’est le plus simple, le plus souhaitable, prendre contact avec le comités le plus proche de chez vous. Pour cela, il vous suffit de cliquer ici : http://www.npa2009.org/content/contact

Sinon, nous pouvons :

vous envoyer du matériel à distribuer à vos amis, vos collègues de travail, vos voisins. Nous avons des tracts de campagne, une brochure présentant notre programme, des affiches... Pour cela, envoyez un mail en précisant ce que vous précisant ce que vous voulez faire et vos coordonnées à : materiel@npa2009.org
vous pouvez organiser une réunion chez vous. Pour cela, il vous suffit de contacter vos amis, collègues, voisins. Vous pouvez passer un film qui sera en ligne très prochainement. Nous pouvons proposer l’aide d’un militant-e ou d’un candidat-e qui vit près de chez vous si vous le souhaitez. Pour cela, envoyer un mail précisant ce que vous voulez faire et vos coordonnées à : ecrire@npa2009.org


Qui sont nos têtes de listes et nos candidat-e-s ?

Nos candidat-e-s sont toutes et tous des salarié-e-s, des privé-e-s d’emploi, des jeunes, des retraité-e-s. Elu-e-s, leur « indemnité » de parlementaire sera réduite pour être ramenée à un salaire moyen. Elu-e-s, ils n’auront d’autre ambition que de s’opposer avec ténacité aux politiques nocives sur le plan social et écologique ainsi que pour les libertés, de proposer des mesures qui répondent aux exigences exprimées par les luttes. 

Pour en savoir plus sur nos têtes de listes, vous trouverez tout ici : http://www.npa-europeennes2009.org/spip.php ?article387


Pourquoi Olivier Besancenot n’est pas tête de liste ?

Le NPA veut se doter d’une représentation « à plusieurs visages ». C’est un donc un premier essai. Olivier Besancenot est en troisième position sur la liste Ile de France. Il est pleinement investi dans le soutien aux listes et dispose d’un congès sans solde à la Poste pour faire une série de meeting dont vous trouverez la liste ici : npa-europeennes2009.org

Par ailleurs, il ne souhaite pas quitter son emploi à La Poste et il y a une réelle possibilité d’avoir un élu. Et nous pensons qu’Omar Slaouti fera lui aussi un excellent député européen !


Où trouver de l’info ?

Vous trouverez les argumentaires de campagnes, les vidéos, le calendrier des réunions publiques sur le site npa2009.org mais aussi sur les sites des européennes :
npa-europeennes2009.org

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 16:47
 

 

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Aux élections européennes, il faut faire entendre une autre voix à gauche, résolument anticapitaliste
La campagne des européennes va se résumer à sa dernière ligne droite. Tous les observateurs notent le désintérêt pour ce scrutin traditionnellement peu mobilisateur. Ce qui est en cause, c'est une construction européenne opaque, obsédée par le fric, n'envoyant aux peuples que de mauvaises nouvelles, ne protégeant de la crise que les capitalistes. L'autre raison en est sans doute la décision du pouvoir, qui tient les grands médias, d'organiser la campagne la plus courte possible pour favoriser l'abstention et éviter que la colère sociale ne s'invite dans les urnes.
Preuve que, décidément, le NPA doit gêner, les coups à son encontre pleuvent. « Violents », assène la droite alors que c'est elle qui en fait la preuve au quotidien en maniant la matraque contre le mouvement social. « Rapaces », accusent les Chérèque (CFDT) et Mailly (FO), qui feraient mieux de réserver leur énergie contre le Medef. « Inutiles », bégaye le Parti socialiste qui appelle piteusement au vote « utile », alors qu'il vote avec la droite 97 % des textes du Parlement européen. Certains en rajoutent et brocardent le NPA, qui serait en perte de vitesse ou tellement occupé par les luttes sociales qu'il en négligerait les européennes. Le NPA rejette la séparation artificielle qui voudrait que le social se résume à la rue, et la politique aux institutions. La campagne des européennes se situe dans le prolongement du combat que ses militants mènent au quotidien. Son programme montre comment faire payer la crise au capitalistes, en organisant par exemple l'interdiction des l icenciements ou la hausse des salaires, des pensions de retraite, des minima sociaux à l'échelle de toute l'Europe. Il défend une Europe qui donne l'exemple dans la lutte contre le réchauffement climatique, en rompant avec le productivisme, en changeant les choix énergétiques, en réorganisant les transports.
Face à la vie chère et aux licenciements, des millions de travailleurs et de jeunes sont tentés par l'abstention. Ce n'est pas le bon choix. Pour protester utile, il faut protester fort, clair et net. Il faut voter pour les listes du NPA ! Trois mois après sa création, il faut lui donner des élus, pour marquer sa dynamique et sa progression, pour aider à la construction d'un parti anticapitaliste européen, pour être les oreilles et la voix de la population. Le NPA va jeter tous ses forces dans cette campagne. Et cela va se voir, dans les quinze jours qui viennent, sur les murs, dans les boîtes aux lettres, sur les marchés, dans les quartiers populaires, dans les villages, aux portes des entreprises.

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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 08:50
 

 

C'est quand ?  
C'est le 7 juin et c'est déjà demain ! A  moins de 4 semaines de l’échéance électorale européenne, soit 28 jours, nous avons besoin de l’ensemble des forces du NPA, les membres comme les sympathisants, pour doper notre campagne. La campagne, de façon générale, peine à se lancer tant les partis institutionnels font tout pour que le débat n'ait pas lieu. Celle du NPA prend son essor et le succès du meeting de Lyon confirme l'impact et la popularité de notre mouvement. Voir ici et

Quel est le contexte pour le NPA ?
C’est le premier test électoral de notre parti, malgré le caractère extrêmement spécifique – difficile – de cette élection. Et un contexte qui ne l'est pas moins.
La campagne démarre dans un contexte inédit où les critiques, les invectives contre notre courant politique sont féroces. Elles viennent de la droite – relayée par les médias – qui voient la « main invisible » du NPA derrière chaque conflit social, notamment les plus radicaux, dans les entreprises ou les facs. Mais aussi du PS ou des Mailly, Thibault ou Chérèque [voir la suite]

Quel est l'enjeu ?
Le mot d'ordre choisi résume bien cela : « Pas question de payer leur crise ! ». Ce qui préoccupe la population, ce sont les effets de la crise économique, le chômage et les licenciements. C'est la peur de l'avenir. Chaque famille a un membre ou un proche touché par la crise. Les jeunes ont le sentiment que leur avenir est sombre. La prise de conscience [voir la suite]

Pourquoi le NPA se présente seul ?
Nous avons proposé une alliance à d'autres courants (LO, PC, PG, Alternatifs etc..). Cela n'a pas pu se faire et nous le regrettons. Pour l'expliquer, vous pouvez prendre connaissance de la tribune de nos camarades Sandra Demarq, Pierre-François Grond, Raoul Jennar en cliquant ici

Comment aider à la campagne avec le NPA ?
Nous avons besoin de vous. Vous aussi vous pouvez nous aider, même si vous n'avez que peu de temps à y consacrer. Vous pouvez, et c'est le plus simple, le plus souhaitable, prendre contact avec le comités le plus proche de chez vous. Pour cela, il vous suffit de cliquer ici : http://www.npa2009.org/content/contact
Sinon, nous pouvons :
vous envoyer du matériel à distribuer à vos amis, vos collègues de travail, vos voisins. [voir la suite]

 

Qui sont nos têtes de listes et nos candidat-e-s ?
Nos candidat-e-s sont  toutes et tous des salarié-e-s, des privé-e-s d'emploi, des jeunes, des retraité-e-s. Elu-e-s, leur « indemnité » de parlementaire sera réduite pour être ramenée à un salaire moyen. Elu-e-s, ils n'auront d'autre ambition que de s'opposer avec ténacité aux politiques nocives sur le plan social et écologique ainsi que pour les libertés, de proposer des mesures qui répondent aux exigences exprimées par les luttes. 

Pour en savoir plus sur nos têtes de listes, vous trouverez tout ici : http://www.npa-europeennes2009.org/spip.php?article387

Pourquoi Olivier Besancenot n'est pas tête de liste ?
Le NPA veut se doter d'une représentation « à plusieurs visages ». C'est un donc un premier essai. Olivier Besancenot est en troisième position sur la liste Ile de France. Il est pleinement investi dans le soutien aux listes et dispose d'un congès sans solde à la Poste pour faire une série de meeting dont vous trouverez la liste ici : npa-europeennes2009.org

Par ailleurs, il ne souhaite pas quitter son emploi à La Poste et il y a une réelle possibilité d'avoir un élu. Et nous pensons qu'Omar Slaouti fera lui aussi un excellent député européen !

Où trouver de l'info ?
Vous trouverez les argumentaires de campagnes, les vidéos, le calendrier des réunions publiques sur le site npa2009.org mais aussi sur les sites des européennes :
npa-europeennes2009.org

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 23:50

LE 11 MAI à 20H00 à VENISSIEUX

SALLE  IRENE JOLIO CURIE (METRO D:station PARILLY )

AVEC RAOUL MARC JENNAR TETE DE LISTE POUR LA

CIRCONSCRIPTION SUD EST

ET MYRIAM COMBET CANDIDATE ET LA PARTICIPATION

D'OLIVIER BESANCENOT
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